
nom de lieu, ni un nom 4e famille mais ttn nom de dignité,"
un nom Samnite correlpondaat en quelque forte a celui d'Em-
pereur : celui de S u f f é t e , de Chef fliprême , de Juge , nom
que les Hébreux & les Carthaginois donnoient à leurs chefs ; &
qu’il foupçonne que portoit ce METiüs.SuFEETrus, que les-Albums
établirent pour leur Magiftrarfuprêmé, ou leur Dicï'ateur,
lorfque la. famille- de leurs Rois le fût éteinte. Il foupçonne-egalement
que les-’hom-s de Sophi chez les Pertes! & de Saphnas
donné par les Egyptiens à Jufeph , défignencla même choie..
Quant .au. nom d’Erapereur, ir prouve par u-npafiage de Stras:
bon ^Q,.que c’étcdt un nom de-dignité chez les Samrires. »Les
» Samnites v dit celui-ci, fe réunifiant à .Çorfinium chez les Pé-
» lignes, montroîent cette ville à-touslesj-Peuples de l’Italie-çom*-
» ir.e leur Métropole commune l-’appellant', par ex.: la ville Ica-
» lique ,.le Boulevard'de. t Italie contre: le Peuple Romain? , ils
” créèrent avec leurs Alliés-.^- des Empereurs- & des- Confuis
»€ . .Pqmtius, Statkis- Ç èllius Gel lin s. Eg-Nat-ius,* ont
.» tousété du nombre de leurs- Empereurs»
M PîLEËRlK^i) fe rangeant h idée du Marquîs M a e fEI-:,
ire voit dans Sabinirn , que fe nom des Sâbins • Mars | dans le
Général peint au-revers-: la ville dé Bovianum ^capitale des Sanv-
nkes-Pentri-, ville riche & forte , dans- le boeuf qui elfe au pfedu
Bell ©ne ou Minerve’, dans la-D/eeflé dont on>voic. ta. tête au'type,
de fe- Médaille.
Le D.oéfeur Swinton ^3) prétend"que le mot Sàbinim ne çlé-
figne que la- famille du-Gëné-ral , cette- famille Safinia - qu’on- v oir
( i J- tm V.
( * ) IL Suppléai. a ie s V I V 51:. de Médailles, :p , fj..
P R E L I MI N A T R ccxfv
également établie à Rome, & qui y étoic venue du pays des
Samnites.
; Mais ne pourroit-on pas dire que ces deux Médailles n’ont
pas le même perfônnage pour objet J que le Mutil dé.k fécondé
n’éft pas le Mutil de la première ? Dans celle-ci on en voit deux^
ç . Paapius, & C, Muril, donc le premier elfe fils du fécond^
c elfe C. Paapius, fils de C. Mutil, qui efi Empereur r mais qu’é-
feoit C. Mutil, -fon pere ? Il 'étoic SabïAim ; c’eft à' dire , revêtu
une dignité appeliéc de ce nom, ainifr que- fo u fils dé celle âfÆm-
brdtur. M y pourroit-on pas même trouver du rapport avec les-
S c a b i n i du Nord ! on fait que le S ou Sch des Hébreux v s’effe
fou vent changé en X & en Sc; Dans Rdifétte des rnonumêns^,
©n ne peut former que des conjeduies i & fouvënt télje conj.èc^-
turé fa.ulTe & abfurde en apparence a conduit à dé grandes-vér&"
tés..
La Langue Etrufque efo celle' des PeupleS de l’Ëtrurfè : on etr
■ s beaufcoup parlé’, on lui a donné la: plus grande été n due-, on Iuti
a attri b ué cous ies»m pu uni en s Ombrien^ Samnites, .Campaùiensr
c’etokabuferétiangement des-mots : qu’avoient éeçprumun’avec
lesEf rufques ■,> les Peuples: de la Campanie, lép-arés d’eux par tous-
rce-ux- du Latium ? Pouf quoi youtron .que lés:Sabins&• les Sam:-’
nices qui ne furent jamais- fournis:aux Etrufques, ayent parlée
léurrLangue % II n’-eft pas- furprenantqn’â-ves des idées a u fit f k u p
fes, . on n’ait.jamais pu débrouiller;la nature & lés.-rapports- dey<
Langues dé; 1.Italie; A fôjjférisç ^.©.n-iéÉfÛEj induit en erreur; pqp'
Récriture de - cesîdivers -Pe ugles qui avoit-un très-grand- rapport