
»e diverfes .épithétcs tirées, de la Langue .Italique , telles quecei-
Jies-ci}
.Serfe, Sauveur.
Kapirv , Cabire, ou le Jrès-Puiflànç. v
Es©, Esona, Esü-Numen ,1e Dieu fore.
Fosseï, le Lumineux ; en Crée, Phès > lumière.
r A » , F « . ï î î A 11Ku t * k j . a i% ' HH ?
- \ Ferhtrv , le -Feretrien^ celui qui frappé; )
Nerv le nerveux. .
Ocrer. , ? jg Iggl ,Je montagneux, 3 ;î
O rer, J
-Pacersei , ie Pacifique.
tTerseï ;4e Dëftru&eur des médians.
Prestota , le Secoürejur.
Sansie, le Saint.
T ikàmn^ le Pere du fort y de Tyxhe. -
Hondv , le Dieu dés ondées ou'de la plüiç,
.Oltv, le Vengeur ; en Latin, VLT«r,
.Nimctv, le Neigeux. " :
Nepitv , le Nébuleux. ;
- Fonitv 9 je Tonnant.. —
^ vfivne , autre épithète -que rfa pu expliquer .Çafifori. En lrî, 'T^«,
fignifie vénération , dignité , çftime.c Fi’u , '"êffmiable ., vénérable.
En Vald. Fion ; élévation, vanité aûion de & prifer, eftûne defoir
même,
/On y trouve ces -fioms dJânirnâuk^
Ovei , Ôyi , :Avejs , Vvef ; en Xar. Ovc y brptjs, g
Ahgla , Anglaf , Anglÿto, agneau.
ARyt® , Arms» bébéc. 1
Habin-a , Apina t en Lat, Ambecna , brebis entre deux agneau^
~Apiça } Peiqvâ , P e iq , brebis dont le ventre cft'fonp lajnp,f •
Ka.prv , Kaprvm , Kapres , chéyre.
Porco , Sve , S i, Sàkre , cochon.
Jte.RKvs •„ Lat. -Verres;, verrats ij|
fcw'fgy » AsEoy ; Lat. Avro y fojiglier,
Buf.»Bve, boeuf.
J w ÏN G A R , T o R V j VlTLV-, Xdr. JuVENCA , T a URÜS , V lT U L U S jg e u if fe ,
- taureau, veau ; en Lang. Vedel.
£ K atle , Katlv ; en Lut. Catuxus , chien.
Anxeriates, animaux,qu’on n’a pas tondu.
Perakri , „animaux. qui étoient errans ; per-agros.
K fp /n v , animaux qui tettent ; en Lat. Fellare, téter.
1 Ferine , bêtes fauvesi ou fouvages.
■•î Les rioms de ces couleurs.
. . Rofrv , Lat. Rvbro , rouge;
’ RusemeV ioux ; Atrv , Lat. Aïü.o, noir.
C o n s t i t u t i o n de cette République.
•On voit par ees Tables que la République d’Eugubium, tres-
«.ntérieure ■ à>celle de Rome,ëcoic compofée de la meme maniéré
que- celle-ci ; de Patriciens où Nobles nommés Pre-VERIR. y
gommes plaêé's à.''la tête : du Peuple nommé PôPiifeK, & de la populace
du plebs^appelléè Tripler , parce qu’ellé pàyoit au fi Ce
un impôt de trois oboles : & quelle étoit compofée de neuf Tribus
de Campagne donc on trouve les noms dans cesJTables.
Le Chef de la République époit appéllé Poemon ou Pafteurj
il n’étoit en place qu’un an : il avoic fous lui un Kvestur ou
Quefteur qui le voit les Impôts, . & qui les port oit dans le tréfor
public.
On y vovoit des Freres Arvaux, desSâliens, un Hiérophante
ou iVliniflre facré fous le nom d’ERUS,&c.
Cette République fubfifta jufqu’à la fin du X IV e- fîécle, ou par
un Arrêt de fon Sénat, elle fe mit volontairement fous la pro-
tedion des Comtes de Feretri.
T a b l e I.
La première Table ordonne un facrifice d’une brebis qui
Q r ig . L a t , \ f £