
avant de les aflervir, fönt vérité qtÄm' noos a tranfmîs *
les-noms de ces Nations coiirageufel^ qtti« 1%§- premières' eurent
de vaftes pofleflions dans l’Italie ; quel eft llïomme fi étranger
dans la République des- Lettres qui n’ait entendu parler dés?
Latins,desEtrufqaes-, des©fqdék^ dés ^tbinsjdes Sämnites, wßSfi
Qui n-a pas eiioccäfib« de détefrêtf^ne fois en fa! yiê 1'ambldÖiT
& la- rapacité-; dévoyant^ dès; Rbmaipts -qè&l exterminèrent- ;èes'
Peuples par le fer & par le: feu, quff'édaMfentdèmtAilles
cendres-* qui changèrent Ä a lie eri^Öessdeferfes;, qui lui ôte-renc
coûté’ refTonrçe-©ancre les Barbares qui dévoient utf'jptfr? leur en
arracher la- pofleffietn d Qui n’a pas admiré une * fois en rfa ivre- lé
courage héroïque de. ces Peuples pâlfiblçs f e ’flöriflansKQüi n’ä
pas vu avec regret que leurs efforts contre lesRomaitis-n’aVÄnc
pas été couronnés d’un meilleur fuccès'; que leur .deftinée n’ait
pas pnvréfifter “davantage à la'Jèrocîté dès Rölftämf<pf£liTfRä»
tinée dés Habitantsvdu nouveau monde à la- férocité barbare des
Européens ?
| I T.
Comment on peut efpèrer de Recouvrir cette Oxigintp.^.
Mais -qui-jufqu-idl a pu trous^ke qu^e-avpk^tqi’©fig|nërdes
premiers Peuples de l’Italie d’oïl ils étaient, venus. av;ee la
Langue Latine ? Les. iRamain$%quL feul^ -nous ônt'cqnfe/s^iqùel^
ques manumens- â. cet.égard, les fqnt.enfa.ns de l’Italie *i comme:
fi/,ellejles eût.igit fomrdf . fQmfèin dq la même maniéréIque-,iè*
forêts ou fes fleuv;es 4 .ce: font des contes dt’enfaq&j^ipdignës d’un
être qui pcnfè. Nous avonside meilleurs Maîtres s, l@s-rneepits; de
ces Peuples, leur laçai,- le» nom s., de leurs contrées rconfukans-
les >JLçe feront des guides, affurés.au. mo-y.sn dcfquels- noüs, difl&
perons tout ce que leur Origine fembloît avoir de ténébreux:
tournons convaincra que l’Italie ne put être peuplée dans 1 origine
que par des Coloéie-s Celtiques, par des bandes de Celtes, premiers
Habitans de l’Europe r qui , cherchant-des contrées plus
heureufes, 6c descendant du Nord au Midi, durent nécefla ire -
ment rencontrer fur: leur chemin l’Italie , après avoir enfilé les
gorgés des Alpes ? de ces montagnes énormes qui ferabl oient
faites exprès pour mettre des contrées pljus heuretuès-, à -l’abri
des frimats:dëfolans du .Nord. -
; >• 1 1 1 . ;
| Italie ouverte aux Celtes,
Telle eft-J’heureufe &'unique fituation de iTtafie»- C ’eft umr
vafle étençfue 4® ^crre- longue étroite qui domine entre, deux-
mçrs, au iniliea-de.fqueHeselle s'élève en amphithéâtre-,-jufqu’à,
ce que fss montagnes s’abaiflent fous les mers pour reparoitre
dans l’Afrique, ver»lesr|v^s-de-Carthage, Séparée ainfi du-r-efta
de l’Univ er s da ns tout e fa longueur par -des portions de la Méditerranée
, elle-ne tient, au refte de l’Europe que par cette, maflè»
épçrïne &>e-ffrayante. 4.e, Cochers qu’on appelle les A lpes-, qui
fembïent menacer les Cieux., qui font couvertes dé glaces éter-
nellesr, Sc.. qu’on prendroitpour des murs faits pour terminer
LU nivers... i
É Cctté contrée., ainfiienclofe', aurait été à jamais dépourvue'
4’IIabifans avant les tem» qules hardis mortels ofèrent s’embar-*
quer fur.de frêles-tcanpps &:fe. livrer aux fureurs de la mer, .fi. les
Alpes n’a voient -laide quelques paflages aux Peuples épars -en
Europe pour pénétrer dans ce vafte Sc florifïàht Pays, Les Celtes,
: dont la vie fa.uvage"&’vagabonde'- fé r oidUFoitcontré les dange/sV