
Aventio » dans l'ancienne Angleterre , entre les Trinouantea & les-
Ancalices ; de Went & lu.
Aventio, dans l'ancienne Angleterre , au pays des Silures; aujour*
d’hui JEwenney,
V en-Denis , Ville près du Margus, dans la Dardanie.
Noms d’itàüg.
Aventia , Rivieteentre la Tofcane & la Ligurie.
A vens, Riviere du pays dès Sabins qui fe jette dans le Tybrç.
•JJfens y Riviere des Volfques.
Ben-Acwj , Lac de la Gaule Tranfalpine,
Ver-Ban«j , Lac de la Gaule Tranfalpine.
Bon#, RHiere de VerceU..
Aponzm , Fontaine près de Padoue , d’où le Bourg d’ABANo»
Me Vania , ? pur |||| Rivières, dans I’OmUrie.
Me-Vaniola, )
A ventin, une des Montagnes de (Rome & une des premières qui
ait été habitée : elle dut ftn nom aux Marais dont elle _ étoit envi'
ronnée. On en a donné divetfes étymologies , mais dénuées;jfe>toûç
principe & entièrement illufbires..
Ven-Ise, Capitale du pays des Vene»es , mot-jh-mot, pays ou Habitanj:
d’un pays de Marais.
.jC’éft le mêmenom que la Fin-L ande mot-d-mop, Pays de Marais-
T ri-VenTim» , fur le Trinius, Riviere dir pwsAeslgaiftlïïtes.
Venusjà, aujourî.hm Venose, dans la Bafiiicate, fur une■ Riviere, '
Bant/a , aujourÆhuiSxç. Mari£ de Vanzo, fur une Riviere & dans
' le même Pays.
B an o > Riviere de la Terre de Bari.
V A C Ü N E.
V acune étoit le nom de la grande Déeffe des Sabins : mais on
n’a jamais pu en découvrir l’étymologie ; ce nom n ayant en effet
aucun rapport avec des mots Latins , propres a déligner une
Déeffe : mais c étoit un nom Celte qui peigooit parfaitement la
grande Déeffe ; telle en eft la décompofition, V ac-una. Una
jjfignifip u#e , Ôt celle qui exifte ; la seule édifiante, la parfaite ,
la Déeffe'par excellence. V a c , de même que fac & mac, lignifie
grand en' Celte & dans toutes les Langues qui en dérivèrent.
Les froids Etymologiftes Latins s’imaginant que ce nom venoic
de Vacare, fainéanter, la prirent pour la Béeffe del’oifiveté; os
lien de moins oifif que-iesSabins,
Porphyrion , ancien Interprète d’Horace, dit au fujet de cette
DéelTe dont parie Horace dans fes Epitres, L iv .l. Ep. X .
« Vacüve èft une Béeffe très-vénérée par les Sabins : les uns
» 1 ont prife 'pour Minerve, d’autres pour Diane ; quelques-uns
» pour Gérés ou pour Bélione : mais- VArron affure dans fon
> premier Livre de?. Chofes Divines, quelle ell la Viâoire , ôc
» für-tout celle qui couronne ceux qui font victorieux en fageffe »,
Aucun d’eux' n’avoit fort , puifque Vacune étant la grande
Déeffe ,1a Reine des deux, étoit tout cela, qu'elle étoit Dianer
Minerve, la Guerriere ou Belione, la Vidorieufe ou Nicé,Sémi-
xamis ,- la fageffe ou-la fille de Jupiter armée de l’Egide,
Le lavant & courageux Auteur dè Ja Dècpuverté de laMaifon
de Campagne d’Horacè, a retrouvé, nombre de lieux quideVoient-
leur nom au culte de cette Déeffe , ou aux Temples qu’on v
afvoit .élevés à fon honneur.
; V à q ô n e , Bourg fur la rive droite dé l’Hymele.
V aconianüm,, aujourd'hui BucMniano, Bourff fur les bowk
dé la Farfa. 1 0
-o autres 1 emples furent élevés à dette Déeffe dans les Vilf.
de Cure sde Cutilie, ôcc. dans la vallée de Ligenee, près de.
maifon de campagne d’Horace.
O wde (F«ß. u v, r i . g g § p r ie feux qu'on allume
«COM de fou tems danslesFêtés de l'antique Vacune ,& qu’
a p p e l l e ^ , , * Facunaux; ce qui coniixnve que cette Déeffe éro
un-fymbole de la Lune».