
ÿ. V I .
ûf Al&çyÇapita.y Latiuvj, jjg&t #kt/ /w Romains.
. fiors de page. ' •
Cependant Rome fe v a .^ c^ 'à rfê ïé è ^ ^ ^ n e 'w ilë ’^ t ' I ’aùfôïÉ
Tans celle gêü^Q-dans fes vu§§_., & qui n’auroit jamais voulu lifi
.céderlagjlôire de l’Ëtwpifë. Eileâvôit a p p o r te s la Vilied’Âlbe ,
Ville Mtje| .difateön J, par
Il flociffantey qu’elle avoit fondé -une multitudeide Colomès dans
lelaatium ffoutés-ces Villes la refpeSôîên^èdrntrie'leur mére|
l ’hofionaieot comme leur
la plais étroite : jamais elles n’eulTédtv fouffert ;ejpuê RomöTeSI:
attaquée , & Albe aurait toujours gris'pâïtien leur faveur jï^ntte
Rome. Tullus Hoftilius, fuccelîeur de."Numa , &t qui vottlp.it
pbfcdu mertj: ^[efaiie.un.grand Etaf.^Ientit parfaitement à quel-point
^ette YilîqRo^ale nuiroit à/esyuqs ^rfjfaifit le moment/où elle
â joint Ton Armée à „la fienne ^ p o u r faire . démolir cette Ville
jufqu’aqx föndemens ij|..en méme-tems-puil,en^it Invefir.'ies
Troypes ^ qu il en''Tait Tcarteler le Prince ou le Général
pprèsTjavéV fait battre de^yergçs ; & (mil 'en ^ n ÿ o r t e foutes
les familles dans Roinq, en qnqorporant lejs plus puiffantes* dans
le Corps des Patriciens^ Çue peuvent faire déformais toutes ces
'Vilies du Laiiüm effrayées' ;du fort cle" celle qu’ils regardaient
pommé îeûr point de...réunion , comme leur mere, & frénnffànt
„de i aggraPdiffemerit]continuël de leür ennemi commun 1
t i è S F ê
P RÊ L 1 MINA I R E.
§. V II.,
Périt? Latïritsdbnt fes Romainsfefont&s Cïsefs<%qûi leuf
concilie rôws lés Peuples- Latinsf>r-
C.et ennemi fut même' trouver dans la Religion de toutes céC
Villes un moyen'de les adoucir & de les difpofer infenfibiement à
fubir fon-joug, aie regarder comme leur Çhef,ainfî qu’Albe l’avoit
été.. Dans cette d.emiere ,. étoit un Temple de Jupiter L atial
îég^é des Peuples Latins, & où ils. venoient tous adorer là Diyiê
nité en un même Jour de Fête. Les RomainsTatueront au bout *dç
^ras qugpçtteFête^continueroit d’avoir lieu- toutes-les-
ann&s:,quele:s:p;fêmiers Magjjïrats de chaque Peuple Latinferoient
obligés'‘dé s’y trouver- ; qu’aucune guerré ne pourroitfufpendre'
un droit auffiÇacré j & que Ife Sacrificateur & le Préfident de la •
Fête-, feroknt- todopirs choifis dans le Peuple Romain^
Outre, les voeux, les offrandes, les libations de chaque Peuple,
<@n offroit en commun un TaureauRlahc'qui étoit diflribuéen fuite
.entre tous les Peu pies Latins j. au point que fi.on en avoit oublié
cette diftrjbution, ou fi un de ces Peuples avoit négligé
de fe rendre-a. la Fete ,• om étoit- obligé d.en recommencer-la-celé’* "
bratibir.-., ;
Telles étaient les Fériés L atines deltinéesà maintenir les Peu-
pies du Latium dans l’union la plus étroite, & que.les Romains
tournèrent fi habilemrent à i’affiermiffement de leur puiïfance ; ils
la Divinité d’A-lbe ,
qu’il étoit paffé en loi que les Çonfuîs Romains alkffent offrir
eux-mêmes des Sacrifiqe§daASfonTemplelorfqu'ilsétoiem ékio^
P lorfqu’ils devoienéentrer On-campagne.
CJm des grands plaifirs de ceux qyi fe rendoieût.* aü» Férié»-