
Falere fie Fefcennie , qui avoîent appartenu aux Sicules, Oè
voyoît encore dans ces_ dernieres Villes au tems de Denys ?
des relies, des vefligers de la Nation Pelafge , & on y avoir
confèrvé long»terns-divers ufages desGrecs^ tels que la forme
fie les ornement «les .armes* le bouclier a l’Ài^éime Jes piqdes ,
la ftruâuro-des TeTOgîes ,|es\Sanéluaires des Dieux , les purifications.,
les ïâcrificeS j.Ia.coutunae de faire marcher devant l’ Armée
dès Hëraùïts, ces Perfonnes facrées qui ail oient fans armer
offrir la paix aux ennèrpis ; paflage remarquable qui nous faic
voir l’origine des Féciaux & d’un grand nombre d’ufages adoptés
par-lès-Romains;
Enfin , une preuve fêté réplique fëlôn' notre Àüteuif4 que
«es-Pelafges vehôîenfe d’Argos ; c’èft qu’on .#®yoit d-pàlerê un
Temple femblablé à cdui* d’ArgoS, où l’on pratiquait les memes
cérémonies que dam celui-ci.l On y? vôyOie*^S« m è lt ll
Choeurs de Vierges lès mêmes Prêtreffes, la^mème jeune Ga-
nephore ( eu porteufè de là Corbeille facrée d a ns?' ted’ p rocedP-
fions, ) & qui étoit* toujours choifie dans-une des fàrniltef ïiS»
plus diftinguées, <;
Ces Pelàlgés ayant également’ chaffé les Aaroncës , tin 'des'
Peuples du Latium , ils bâtirent- fur leur-terrcîn une Ville qu’il#
appelèrent Laricse , du nom de1 l’ancienne Capitale du Pélo^*
ponèfe , réduire :dans la fuite à n’être que là Otkdelle d’Àrgosy
mais cette Ville avoit été ruinée plufieurs. fiécles avant-Denys»-
£.-IX.*-
■ £éi S i c i l x e s ÿajjerit éû-'Stcit£.'\ '
Lès Sicules prefTés ■ dè toute;« parts par, ces ;diyer$ habitans de>
tira lie-, & n’étant pas allez. forts pour fc maintenir/iconcre des.
Nations qpi avec plus d’expérience pofTédoient fans doute de
plus grandes!cônrioiflances dans l’art fnilitàîre f lés,Sicules, dis-
je y furent forcés deleur abandonner entiérerfiéht lè 'terrein •> fié
s^mbarquanr fur dés radeaux, ils allèrent s’établir avec leurs fa-'
milles fie leurs'ricjiieflèsrdans lTfle, quf eft au midi de l'Italie, fit
•'a* Jaquellé ils eurent * doutant ' moins, de'péîne'â donner leur
nom , qu’ils la trouvèrent à peu prés^deferte 8ê ën'frichè.
Cependant les Hifloriéns ne's’accordent'pars fur fé tems dé
eètte retraite. Selon HÉL^Ai^lçüS'de Lesbbs, c£ fut là trolfiéT--
rô|j-Éeq.èrà|iÔjh‘ âvântf.fë’Wgé' de Tfoÿè , pendant qu’Alcyone
était Prêtrèflc d’Argps, & environ la vingt fixiémê année de fou
régne’; mais félon TrfljèYDtDË, cé fut plufieurs années apres
là guerre de-JTrqye.
Ün mo^ri peut-êiffe"tfès1hat\irerd’âcçbrder' cer Hîitloriêns,-
ïerditf dé liip'pofér qvje les Sicules paflèrent à divelfts"fois dans -
la picilè , ayant fie ap'rèsl’époque de là guerre de Troye : mais ils
durent y profpérerv av£c uné rapidité étonnante , pilifque quelques
Pelés apres, cette Ifle ;étoit couv erte de-Villes opulente# ■-
gi ak P e mpfes no m Dreux, U ^ ^
. dC’àrrivéë"d’ unëfnàüVelfé Nàtibff“'en Italie ienviron douze“
ETéclésàvahjfnqtfé Ère, acCeferà fans-doute cernouveaux ''chan-1
ge jnem Aroïf'V -fes^RklfM ,.%>pe1té#2aûffi Titsci Ou Tôfcans,
Etrufqfies; ,'T 1^fr'Kerii%ps'f, fô’rfdrtf^t dii haut * dès Alpés fur les'
Ombriens, leur enlévefent trois" cënt Villes, les firènr refluer au;
Nlicfi. ’ Ceù^-6^‘f0ji;téîre'né‘doïïè4fiirTes'Pelâfgés 8r les Aborigènes/
qui à léuf'tdur reffétrariè cîe tèfite'# partsdes Sicules', obli-
gerent-ceux-ciffautê de place, de fe tranfporter en'Sicile;