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• 30. L U C A N I E N S.
Les Lucankns habitoient cette portion oà l’Italie commencé
à fe rétrécir, &. oà elle efl: arrofée plusqu’ailleurs d’une multâ-
tade de rivières :& de torrens. Ce pays -fut donc très-bijen nom»
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mé : dans tous les Dialedfces’Celtiques, , LLWpH »Si
gnifîa Eau , Rivière, pays d’eau.
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Lu o&s, Rivière de la Ligurie.
4°. Bru t t i e n s.
K l Au midi des Lucaniens, dans la partie la plus méridionale de
1 1 l’Italie, étoientles Bru*ftipnS, Peuple'défofenâu des Lucaniens, & dont la Contrée étoit couverte d’une vafte forêt j dé-la leur
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'nom: BER , B RE, BRÏT , fignifife en Celtë, arbre , forêt.
•Ainh ecs deux Contrées Samnites -&c qui formoient l’ext-rémi-
• té de l’Italie-, portoient également des Noms Celtiques parfaitement
aflortis à-chacune d ’elles. .
V Ë S 'T I N'# '
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Les J^ejüus , Atu’és au Nord des Maries , habitoient une con?'
trée dont la mer & les fleuves Matrinus & Aûrmis^ormafent pref-
qu’une Ifle,:de;la même maniéré que Pille de France- jQes Peuples,
furent donc bien nommés des mots TIN , pays j ES:U.ËR,
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riviere : » habitans du pays des Eaux, n ,
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Les Pomù^ i*toietit une Nation Latîné qui :'habitdit fur les
bords de la mer. ïl'Sp'Ortdreht le même nom qtrelës^crlftf.tie!s ëbs
Gaules qui habitoient auffi fur les bords des côtes pu dës'Etangs du Languedoc. C’ëtdit donc trn nom 'Cietriquë iPétoit très-flgnîficâdf,
forméde VQL.-ISC-UI : ?» ceux qui habitent au ventre,
» au renflement des B àu x||| de Isc » eau, & V ol , Bol , ventre :
BqLG ërilrlaadpiSj»ventre : en Angloîs,BELL¥. De-làégalement:
'Bottmétÿ, àom-porte pat fépt Villages de la Sutflè,tous fitucs fîir
des Lacs ou for des Rivières * dans, des endroits ou elles forment
upventre.
BoïÆiNcyHti^prçs dë Calais;
'ÊoLLE-VritE, 1 en Normandie, dans une pefifion à-peu-près pa^
••• »'-BOi.BEe-, h ' y rëilfe. j |
i : Bolbe , Ville & Lac de Macédoine»
Bullis,. Ville de l’ancienne Illytie fur la Mer. Adriatique,
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Divers iNomS ' it tltàlie rildtifs- aux E au x '.
I Les Celtes.désignèrent les Eaux de toute qîpéçe , l’Eau ea
général , les:Ipj^uyes,ÿes Rivières , les Etang? ,
i?, par les voyelles telles que A, y , o , Alt:
aOi Par la voyelle accompagnée d’nne liquide, al , EL, il *
AM , AN ; A R , O R , U R ;
30. Par ces derniers mots précédés d’une çonfonne , LAM *
ÎJAN 9ÎX’AN ,RENÿ S AL SEL , SÏL, MAR, NAR, DAR ,T£R »pUR,
TUR.
4°.;Sur-tout par lés voyelles fuîvles d’une fîflante as , es , i s ,
ïs sè , e t z , &c par ces mêmes mots précédés d’une conforme, tels
que n e tz , 6cc.
Ces!mofs compofés «de voyelles & de liquides étoient donc
autant d’Onomatopées, qui peignoient l’eau courante , & qui la
peigaoient par fa fluidité, par fort murmure, par 1 agitation de
fes ondes.'
De-U » dérivèrent une multitude prodigieufe de noms de
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