
ainfi que cette mêmeLangue & la nôtre ont nombre âeqiaot**
communs avec celles de l'Orient:, ôc par droitd’qriginé.commune,
& par droit d'adoption, fff
■ '§ M ;;
Ignorance SC méprifes des Rbmains Jur Us priâmes de leur
■ Langue.'
ï ;L:es Ifcçs,£apgg£|st.: ils sne firent dans
leur Langue que du Grec eu-;dtiLadnfffijmpo fé ; ils croyoient
donc avOk; tout fait lorfqû’ils avoiqnt pu- ramener, quelques-uns
de leurs mqts à la Langue^ Grecque., ou.lorfqu’tls ayoient pu le
d4yiyerftant_ bi^û que mal,d|c4âW ipt^t& Langue : on-ppoil ljt^e
des;rêygsdorfq^oa jette,^ yeux fur 1 qurs^dt^^çdogies > fbuyept
le livrer bien a -pl$s dé^fbns.^, • V- ;
Ils ne pouyoient fe diffirauler cependant que, malgré cette
prét,endu-e lumière, ils étoient toujours dans des ténèbres, qu’ils
jfe#r$fi|ç|ient dans la fange ÿ quuûed^Wtüde.dê^^^j^#^rt^M|f.
,à Ces rapports / à cés miférablès' tours- d ’adxeffdïilAoeis^ils j njen
étoient pas plus. avances > n’apperoevanr nul moyen de faire
mieux.- x
5j Quelquefois .-ils' ne pou voient s’empêpherde recQpnoftre qu’ils-
étpient ^redevables de.divprs fripjs pquelques'junes.pe cesï^ncienpes
Nations qü’ils^teaitqi^at de barîbafesy.3^ E&ufepaeg; yaqfeSabpftS >
aux^Ofquesjtf maia ^commeyS’ils euffent rougi,- de devoir (quep£ue,
chofe à leur 7Vrr4-#^re>;& de; recdEfnp|£Ée-rleurs-vrais ayeux^ils.
d^tqurne|eJ|% leutarïilg^S^ de -/lei&s ce:%jbeaqx ap^r^îi $,
airperent miêpx relier $âns l’ignprancp que dp convenir queleur
originepétrit,pas tq,ufe:Tt|pfgpne^ÿg
n*Qm$sfervâcegvn’aùrÿÿl pas rendu ^«.Rq^ aux ' qqnuçfiflpnees
^humaines, à la feienee ,étymqlpgique\eq particulier , fur-taut à
l’Hiftoire
l ’Hiftoire Générale des Nations & aux caufes de leurs dévelop-
pemens, perdues fans taçonhojfïancepes Langues , s’il eût profité
de l’avantage qu'il avôit de pouvoir Approfondir les diverfes
branches de 4a Langue .Çffêqué , qui reffembloieat à celles du
Latium , & les anciennes Langues deTltalié & que raflemblanc
les mots antt^uès de fa Langue , il nous euf tranfmis les vraies
origihes du Latin ôc fes rapporté' avec les autres Langues-, dans
un tbms où ils étorenfmorns*’ altérés.''f
Mais les Romains qüi nè connoilîbiént qu’eux, qui n’aimoient
qu’eux, aux y>eux de qui tous les PeiiplesL n’étoient que des bar-
ba^es^de ftînès>fel'ôû eUx,, à devetii r leur proie, à être leurs efclavesq
livrés d’ailleuts aux illufions* de toute*‘éfpéce , ne purent que
'donnét à' fauche d’ans leS recherches étymologiques, Varron , le
plus'fç avant d’éntr5 eux, dutqonc te fier Indnimeritdu-defîbas du
vrai. Ses fautes & fon exefripie durent avoir les ïnflueiides les plus
'fun elles : & Idfsrnême qu’on ofa dbuter qu’il eût fuivi la meilleure
voie, l’inutilité de fes travaû'X, malgré*fort''grand fçavoir, arrêta
rieceflairemrat à }fmaîs*TeS jÿrogfès dés Rofnaihs'dans ce genre:
âuffi h’eürênt-îls jamais la ràt)lKHre idée if une Langue primitive &
commune, quoiqu’ils tinffent à toutes les Langues , quoique leur
‘Ville fut la réunion dè fous lés '‘Rêupfes 8d dë’fbiïf le? IcBbm'es.
T e l fut* réfâllfe, lalfcieriçe étymologique jufqü’au renôuvellé-
ment dés Lettréé : bn peut même dire quelle fe dètériota plutôt
qu-elte rte fe maintint dans, cet état, quelqu’imparfait qu’il fur.
Mais fans noué borriër â çès généralités",, jettons lin côup-dfoeil
fut les' ont tf aîtë oeé Et ymèîôgiês Làtihes^
& 'cd‘m'mehp'onspa4 lés Romains.
O ri g. Lat, b