
poifibn.. Ce Lac étroit- confacrë. à une Divinité à l’Honneur de îa*~
quelle on éleva un Temple dont on voit les ruines à. la droite;
de Marrubilim ou de San-Bênred'etto, |p|Éipi8
Le Lac de C uttlieS', formé par té Vélin ^ (es eaux nitrëùfè»;
& bitumineüfès- étoienç excellentes pour• divers maux. Il étoir
célèbre par- fa profondeucSs par fon Ifte flottante ; ce Lac étour:
conlàoré à: la Victoire" dir à, Vacuité.• touVîe* d'eux’ ans on y célébrait
une grande 'fête- pendant laqulellé ce Lac ëtoit entouré;
-de rieurs.
Mais il en- école .de meme .eKez lès P'e up î’e s ' Ce lié s 5. : ce/F ainfe
'que l’Oracle de Do do né- chezlesGrecs comme n ie à , par: lé culte :
■ de jâ-Fontaihe- qu’on, y. voydit};&'qpe'i^.,33îb'fli!îéiis Venéroient:
4e Pèné'es,-.
Le Lac Hélànus, fur là Lozère, dans lès Cëvenues,. n^roic-:
pas- moitié èéiebre/GrÉGO-îRE !dë Tours nous apprend-que tourtes
les années-j, .une foulé de pay-fânsfê raliembloient fur fosbordsi-1
qu’ils lui" ofrrdiènt des libations-, ô^y'jçct^^^l^S^^îé^ûfe.^oijet;
©o de- drap-, dèstoifons--, des fromages , des pains -, Sic. ïLs- s’y.
rendoiént furfeiirscbariots-avec dès vivres :é â . &c w
paffoiênt trais jours , pendant lèiquels dhr: ne penfoiciit qu’à. {&-
réjouir &; à faire bonne chère;-.
• On vok-datrs le Lac-Leman;à'pemdé diffamée dë‘CëffèVe,'unè'
pierre que le Peuple appelle-la.Pie.rre à • Aizwz ,,reftes- d’un àocie'n -
Autel oùT on offtoir des Sacrifices' à Neptune le Dieu des Eaux*.
Les Illyriens avoient une • fête antiuelië dan.slaqu.elle. ils o£- •
Éroient un chevabaux Eauxen le noyant dans un fleuve.
Les Sarmates-j aurapport.dè P&ocoPE (x), ne reconnoifloîënc:
f 1 ) PîfcoÜTs-dc Ia Maiftn de Camp, d’Horace., Part. III. g. 13$,,.
( î } X3ôtJr, Lit. Ill. pap-. 14,.
qu’un fëul Dieu maître du.Tonnerre & de l’Univers : mais ils
vénéraient suffi les Fleuvesles Nymphes, & d’autres Divinités
Subalternes auxquelles-’iis offraient dés Sacrifices.
Canut, Roi*d'Angleterre, voulant fupprfmer l’Idolâtrie dans
fês Etats, profcrivit entr’autres le culte des eaux courantes &c des-
fontaines, ainfi' que cêfui dès arbres & des forets.
A'GàTïîias , qui vivoîc au V I . fîëcfe , remafque que lès Aile-
mans fournis aux Francs, vénéraient les arbres , les eaux courant
tes, lès coteaux 5c- les vallées ", qu’ils leur offraient dîverfes vic-
feimeç, & entr*antres cfds chevaux;
M axime de'T yr '(r) nous apprend', que lès Scythes véné-
’soient le Danube ,;( une partie dès Celtes avoir donc cdnfervé le
•nom de Scythes,' érant tous venus de ce côté là ): I f noüs; ap-
prend^é^atèlffiënr qpaé lès Pbfygièns dé Cèïene offraient des vie--
limes- au Marfylt's&au Méandre': Tes' Maffagètes, au Tanaïs 5 les-
'nabitans des bords des marais Mëbtidès, à-léurseauX,
On trouVe'encore dès vertiges dé cette ancienne' vénération
pour lès-eaux dans quelquescontf éës de PÈurope, où pôur le jour
de l’an on orne les fontaines dé rubans Sé'de guirlandes de fleurs
ê£ toti I on ie dirpure a qui aura la' première eau aûi err coulé âtt-
môment ou l’année Commence', au moment de minuitcomma
du meilleur augure pour le cours de l’année.
& i i i :
Fu it d e s HautS'*Licux & des Forées;-
On voit par les antiquités de- l’Italie & de Rome qu’on y vénd-
roit les bais & les hauts.lieux., comme chez.les Celtes , & chezf-
les Scythes., où l’on n’avoit d’aunes Temples, que des forêts ôg1'
(,} ) DUT. XXXVIIÏv