
M O T S L A T I N S - 'C E L T E M |
O U DÉRIVÉ S'DE L A LANGUE CELTIQUE,
mm
3LîA lettre E, cinquième deTAlE*1^
bet primitifi& numérique.,&.dans,
1 prefque toasts gutres,, defigna
*fcntiellemsat& conftammexarl’exM.î.
tençe^J’ftre, jEout^e qui eft.,,
. Sa forme fût dans l’o r b e par-f'i
■ faitement affortieÀees idées, étantSi
. la peinture" >du yjfage, fiégede la?
refpiration. comme jjous.l’avon^'
■ développé fort ,3$ lopg^d^çs ƒ 0-(
’rigine du Langage&Ae l'Ecriture. ]
i se C’-eftà cé«e valeur primitive de,
l»j que fe ràpportentAdlis des irïotsi
‘ "qu’elle offieJdansliL'anguft,atirie.|
I 4 OWervpns feulement.qÛ|-$Wel->.
quefois fâ prononciation s’eflrra&e-l"
: rêe «étf'mÿ'-EU
avoir Êiit petdre de 'vW'pl&fteurs
de fer dérives.
Il n’eû aucune partie du difcours
à laquelle ce mot n’en ait fourni '
quelqu’un -, il eft-Verbe , î^bm^v
Participe, Pronom, Conjonâjo»,,
&c.
I.
E, Verbes
£ fut dès l’origine un mot qui défigna
l&ifteBce , &_qui s’bnifiiint) aux
-Pr^npîiaiS/fprmâle verbe E qui )pei-
, ;^nicl’e^iflepte^De-ià: >!
Ess«, étire"ÿdion *ôju- qüMitéWetre,.
: dfexi'fttfo:
:,E-S, Eu-es-s'-en GredyB#si'- -
.E-Sjt » iï*fe«>;^aïîGré#psli, *
Ex- M%ïâ|f“fui-s. :
^deTÈiMÎ^i ^iftéjl^eqre ep. Gre'c,
,les ’■ t-atibjs f e ptliïM, Ski^pjmiis-
‘ lajwàr la- bjopneheuje.'
n .
N O M.r t
r£, eu ,fè(nafaj^nt, forma le.mot S
Ens, Esri^’, Vcçre, ce qui eft.
E_ntta, les ' êtres y routes les choies1,
r exiftantes.
H H n i .
Pa r t ^c-i t e.
Ce mot eft 'le gartâcipe du^Vetbe
.-v Elle il, eft d’autant plus fâcheux
, qu’on l’ait fupprimé dans la cbnju.*
'■ hgaifon de ce Verbe, ‘qu’il exifte
dans
S?7 D EI LA L A N G
dans celfëpdu Verbe la :
forme ”dé oN , oKTos, çe'xfiii eft, :
& - qti'il 4eft la racitié à'è toîis les
BParticipès LarinsV ainfî, x
yLÉG-E^'s, eft mot-à-mot l'Être qui]
ï,? dans qe momexfe /xr.
?-ÀMdAN's,; i BEtmqqi-’dans .'idormo-'
xû'ént.'àime.i. i
Nîcrant; jw^'nâfixlé } il dévient]
la marque du Participe Paîlxf. et
i.Êhaï,, atfum ,,qui a etfev’
Doc-E r«j, a, um ,-qûi .acté éfifei-*
Leg-E'ï «j ',^, wv2 ,-qhi a'été lÙh
Mots qui- fè‘ (ont? chdiigésl ih-l
fenfiblemçhten Doc^u/,Le^ius J
•.par la fepprefllônVeila .-voyelleJïj
fr ' 'Si elle a difparu daqst §.es -mots ,>t
elles’eft'£Ëangéeieii.A.d^nsles~Vbr-|
^es de la premièïe'Cbiîîxî^fifexï; &!
, ehï dans nbmbr-e -d-autres, | ,
Am-Atwj , qui a été aimé.
_ Moh^Ixüiï, qui a été avertiP -
C O MPjEJ S^B. G>e ç,
is, afîèpblage de deuxï
^Ghofes?eàjxne.
E mmm
E, Pronom
Dé la première Perfonne,
E devint Je pronom de la premiere
; Perfoni^q,; de lapçrfonne exiftante,
agiflançe :dq-ü,
Epo^m^i, je.,
Grig, Lai, '
UE LA T.
. EnGr.^od.;,,^
■ EnTheut. Ich.,^ .
OSiv eb 3,v:;oq.'uixV»,
. E , Pronom r
De latroifiéme IPerfenne;
Ce? ,,. Eo, Eâ .au fingujiei, & Ea au
. ftfPk l’ablfltif( Singulier &
l’accutacif pluriel tseutfe . d’un pro-
; : ' nom de, la, troihérae pejtfonne, for-
mé..du- mot E défignant; ce qui
' exifte. -
Il s’écrit aujourd’hui Is ail nominatif
fiixgulier mafeulin : mais da.ns
l’origine il s’ccrivoit Sf fe "proiioh-
; çoif Eis : aufti tpus-, les auqps cas
ont-ils confervé cette lettre.E.
Au féminin Ea:, cçlle qui eft, celle ,
f celle-%.‘u’. ;
\ Au génitif Èi-«y;"
Accuiatif Eam, Earn,
r Ablatif YEd, E<t. W
• VT. -
. Soi ; ; D4monÇ;rati£ ,
U n’éft donc pas étqîinânt, que Ê (oit
devenu démonftratif, qtïil, fe (oit
r ' ; joirtt'iàux mots .qui offroient cette
juïiqualité^:-d£ qu?%; ait dit ;,
i:1‘Ec,-èif -voilà, voici} au F-ig. ■ d’a-
i hordi''?^
! JE ^CcrnjoniftîbHV If1
E défignant l exiftence, devînt necef
O b '