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Oùvrage imprimé en i ^6>en LatJn .fur léS ràpports dè l’H'ébreti;
& du Saxon. • ^ y.
Gérard-Je an Vosslüs , ‘du Pàlatïnat, ôc Pfofèffèut a Ljpyde :
il publia en P É I ùn Dï£tïcmîiaîré Etfniiötoglque' de la; Langue^
Latine, in-foîïo. Son but eft’ de râmeneî-cette Langue au 0 rec , &
au défaut du Grée, à l’HébrêtU Ori trouve dans jgg Oùvrage uné"
trës-vafte érudition, une profôodè cüh’fiôitTâhce* dè$ Auteurs qui
avoient déjà parcouru cette carrière, un grand appafcat : «rcepen-
dant'péu d’ÉtÿmologîeS quon puilfe adôpter, & p'rêfqüe jamais de
principes fûrs ^touFy paroit 1 effet du hafàïd. A
Le PC L oüïsT homassiN,Prêtre de l’Oratôire, fàhs êtfce'effîayé
du péude fucc&dé toutes* cefc-tfentatives'^t Imprimer en 1-^3
unOûvràge'èn deüx gr'oS-volunre's in intitulé :Metkodè d eiat$ er
êC denfeigner chrétiennementla Grammaireouïes La n g h e s. . . >ei%
les reduifant toutes à f H é & M L e 'premier Volume^nfërrrie des
Préliminaires fort étendus fur le rapport des.Langues & leur def-
çendance de l’Hébreu : un Vocabulaire Malayen & un Diaionnaire
Saxon , ramenés à l’Hébreu, Dàqs le fécond , les D i ^ a i r e î
Grecs Latins' font ramenés également à cefte même Langue
flébraïquë.: U L
Mofifirfonb ils appuyoient lhrjy$êm& que les Langfies\
defrcertdoietu.. d^M0eèreut.
les Langues dans l’Hébï&r: je-taetiéraLdé n?en affMbifeaucUn, dé
lés:;prè(ené'ëf p à tt î
La Langue Hébraïque m nfmïfedérttaifr etrmain de'pUis Adàm
jùfqua Àbrëtoùa , éîcdtla Langue qii’ônavbit parlédatts leFàïadisr
Tcrreffrë, lâ Langue des Diëü'rfiêtóé.
P R E L I MA F A I R E. xxvij
Cette Langue s’étoit confervée au moment de la confudon ,
dans la Famille d’Héber, Chef des Hébreux par Abraham, & cet
avantage fut F effet des mêmes caufès'qüi avoient aeôiné;cette
Famille à devenir le Peuple; de Dieu.
Cette Nation qjaoifie auroit-elle pu changer de Langue, s’écarter
de ces expreffions faorées avec lesquelles Les Chefs , fes Légifla-
teurs avqierit converfé avec, la Divinité ?
D’ailleurs, làr'fimplicntédé cettfeLangue, l’énergie de fes mots,-
le-Lens fublime q‘üt|Ûè’'é tro it dans tous les noms des premiers
hottimes & dans ceux dés objets.de •la nature , lui affuroient la
prérogative' d’avoir été la première.
’En'fin||| rapport'de toutes les autres- avec celle-là, lui donnait
încontèftàblement la primauté fur-elles. •
<§. IV .
Objeçtipn s ■ (qy oïi ■
Cette çpinion ne’ fot cependant'pas^néralement adoptée^
&. voici cqrqme on raifonnoit.
Dès le commencement fî, n’y eut. qu’une Langue -, or cette
Langue fut là Langue Primitive'ou Âdamique 5 mais elle n’appartint
pas plus à la ff mille d’. Heb er qu’aux autres dèfcendans de
Noé jyon pouvoir l’appeller la Langue des î*foACHlDES, mais
"non Langue Hébraïque. -
Elle ne put porter çe , dernier nom que. lqrfque les.Hébreux
fqrjsnt deyenus unq Nation j m ^ (^a^.c^|p(q«wnt.Ue^ftpit déjà
■ une, foule; de peuples v lès»jChald^ns L les Méfopotgmiens, les
Aflyriens:,Jes,Madjaniçes ,le s : Egyptiens ,. le^ Cananéens , les
Scytfees, les Qrecs * ,iesr Arabes, les. Ethiopiens) &c.
d ij .