
P'en-T eiià ,. Montagne de l’Arcadie.
Pen-Denys , Château d’Angleterre dans le Cornouaille;.
Penne , Ville de l’Albigeois en France, fur un coteau.
Pene , dans l’Agen ois fur un coteau. -
Penese , partie de l’Apennin, entre Gênes, St le Val de Taroa
Penestæ, Peuples dès Montagnes de Tbeffitlie».
Penestæ , Peuples de l’Illyrie.
Pen-Lan , haute M'ontagne de l’EcofTé.
4.0. Ce mot S-eJl également prononcé B AN & BLE N : de-là divers noms dérivés:
qui préfentent la., mime idée. $ élévation & deÆoittugnès,
BEN-^yin
Bine-Vroden, > Hautes Montagnes de l’Ecofïe.. J
Binn e-jMor&y J-
- Beigne ,.fur une hauteur au midi de Charleroyi i
L A T ' I U Mi '
Ce molfignife PaySi
Un-des noms res*plus: remarquables d é T ï t a î f c * esff c e lu i' d tp
L a t ium ^, con tré e dont le s Habitans furent appellés L a t in s , 6 c
le u r L a n g u e , Langue Latine.
Dans le tem a où on n’a vo it aucan*principe fix e en fait cfétymo*
l o g i e , 00 ra contoit q u e u e P a y s s’é tq it .appellé a infPd u latinp<
latere, c a c h e r , parce que S aturne fuyant lo in de fon fils Ju p ite r L
s é to ît ré fu g ié dans le L a tium & s’y é t6 itca ch é.~N ou s avons fa ic
v 6 ir que Saturne ne s’étoit ré fu g ié dans c e pays & ne s y é to it
®aché que dans un fenS a llé g o r iq u e , effet de la v raie é tym o lo g ie "
du mot Latium^ & non cau fe de c ette é tym p lo g ie > car te l le ; effe*
une des grandes erreurs de tous nos E t y tn o lo g if le s , d’a v o ir mis-
g re fqu e to u jo u r s l ’effet à la p la ce d e là caufe.
L a t ium fignifie P a y s : c e nom fu t donné à la con tré e qui efl entre
l e T ib r e ôc le L i r is , comme à la contré e par e x c e llen c e , à-caufe d e
fa beauté de fon fol au pied de l’Apennin, fur les bords delà mer
& entre deux fleuves. Ic i, le nom générique devint un nom propre
, comme cela efl arrivé à tous les noms génériques, ainfi que
nous aurons nombre d’occafions.de nous en affurer. .
20. Il sèjl prononcé L and , L ang , &c.
Ce qui a fait perdre de vue l’origine de ce mot, c’efl qu’il s’efl
nafalé comme tant d’autres dans les dialeâes Celtiques : qu’on en
a'fait lés mots L and & L ang,
r De-là, L ànd qui en Theuton 9 & dans tous les dialeétes ,
jfignifie Pays. *
L ands-End , mot-à-mot, extrémité du pays y la pointe la plus avancée
de la Grande-Bretagne, à l’Occident, dans la Province de Cor-
Jîouaille ; parfaitement ïÿnonyme du Cap Finijterre.
» - Les Landes de Bordeaux, pays couvert de bruyerest
y>. U a dejignéaujjlles B o is, les Forêts.
Ce mot paroît avoir été confacré aux pays, couverts de bois :
«’étant peut-être confondu avec le mot L an , qui lignifia bois j
fo rh ? comme ou peut le voir Orig. Franç. 626.
La L ande-Herould , mot-à-mot le pays des Forêts, en Normandie,
D. de Gourances. Cette paroiffe contenoit autrefois, un 'Prieuré ap-
1 pelle S. Leonard des Bois.
La L ande, bois dans l’Angoumoi$.
Lande.mine , bois dans le Bourbonnois.
Landaville , en Lorraine, près d’un bois.
Landrecy , à la tête d’une très- grande forêt, & fur la ambre.
Lens , forée & ville dans l’Artois.
Lens , forêt dans le Dauphiné.
Lan,deuil, dans des bois, près de Tulle en Limoufîn.
Le LANéAporè,-canton de là bafïè-Auvérgne.
Les Langues, contrée du Piedmont.