
itfi D I C T IO N N A I R E É T Y M O L O G . ir z
mot-à-mût ,le;Dieu du. mat.
De-1 à , l’Angloi's.JSrïi , mal, &
JDeviF, le Génie duijial'.,Te Dé-
_jnçn.
De-là^vint certainement le mot
fùiyant;-
DiHlouw;, *vi- Di-ÂÏûLâ& *îë
Diable % le mauvais Géme,_
DiA-Boiaeur 5,d, im, Pépicoû.a.quei^du
."On dérive ordinairement 'ce
mot du Grec comme s’il ;.Ggni-'
fioit qui fe,Iaaçe_à travers > Fadversaire
, le calomniateur*.
, Peut-être trouvera -1 - on plus
vràïè, plus. profonde L’étyahôlogjq
que nous en do^nôïis rfur-tout'fi
l’on confidere "que'e’çft de-l’Oriënt
: iÿiè; vibrent* "les H%âÆ!és,.;deux
Jtânrfpes v des Anges t&.dësTDe-
mons. ©n- y appelle- encore -aujourd’hui
le <Démt>rf , DeW , ou
-Di-k&iis'i lë^roèûVAblis ; .ou
Eblis/uivanrles Dlàle&es yS,
mot à mot, Gënie en quuàLn’y
. a rien de bon ; Génie- délêlpéré-
ment malin,doilf^bn'ie-peut attendre
nulbien , niïflé vertu. '
Le mot Dï-àblis,r tranfporté
. chez les Grecs. les Latins fersr!
- infenfiblemeht changé en DiaBalus.
Unë eh^Jfeiâl &prenanre;, fr
quelque chdfe pouvoir furpiéWd’re
en lait -d’étymologié^V c’eft- que
tous nos làvanS‘rAràbeÿfe**‘fbieh t
mis dans l’efptk que le mot Oriental
Mblis était une altération du
mûu^reciDiabolos- m commefî on
% s<»maginoit:fiiiSiïles mots. Latins
vinrent du'Frajfigpis .; comme ifl la
' doéîrinSdes dëux principes rfeqift
pas venue aveofesnoqisde l’Orient:
v comme (I le nom d’Eblis ne fuivoit
pas immédiatement dans les'DicV
tionnaires celui de bl> bli, bhs îjiéfi-
gnâbt fe-'lduveraîri mal, la pervern-
ré ,Té comblé dé là (céléràtelle , 5c
n’èn étoit pas un,dérivé mâûifefte.
Cette abfurdité eft cependant
_ dans Gpllus, dans Herberot;*&cC
& cyi, vient de la^répéter dans le
.nouveau d’fierbeloîquoique cet-
r .-.Ouvrageifok fconfacré aux Sciences
■> Orientales, ,v
Qu’on v JiléTArticTe eblis uqiï
ÿ'rço.uYêfrk- des ' enfltes drèsjintcref-
fànteS, 3c îrae tfa3ali®fi'udmirabldÿ-
mais dénaturée également par uni
nom mal entendit*'* !
VI. B A L .-
i. Objets qu’jop,/lance & pointus
4 comme_un rayon,
i . ’RAiijîa , te Bâlifîe u^macEine' à
lancer dq^gimes : Arbalète. -
BA^ftarm^iirArbalêtriet > . qui dirigé
-pune, gîàiftéf. '
Ex-BAi/Tï^-aréVrenverrer avec là balift'é:;
i. BOrw^r^V^âVdi,“^VeL'bfïJ.
A-Botuir. r?Gr.'''A#mfïu i \
Poufain qjü n’a pas encore.j^ef toutesfes-
"'dêïïtsV 7
BiLOnê,, B<AIÏII , aiguise ; potffirtt-
' de mer qui doit fon nom a fa-figure.-.
t f ? D E L A L A N
2^#bjees'grandsvélev‘ési-a
ï. BKi-dtnOi^ce, BiàleÎHe7f‘\’!
BhutnaTius ,.a , um ; B a Loenatus, a ,. um. ,
fait de,barb(e ou de,nâg.eP b a l e i n e :
2 <’t®:qomi&iQ(}p avec de.lla bal^peïL»
i. AU BileS, æ, gwiflêx ^mb'onpoin^•.
j. EBc^Ltit 11 , ’plante qùi s’élève,
V II. C o.-M-ÉjtS S-és de' Bamt
r°: De Bas, yjoint au; ver^eSavoir
Si prôjioncê B Ha-bil} le forma
là- fë'hïitfe (hivanre ? 1
H A-S&-u > e ygén., ts , ' Comp. ‘iéT;y-
iffimus, mot <i/KQt,qui A.la, capaëiéé,
-la.dMp&jSt.iQn;convenable pour exé-
' ■'4êttteri
,1 aV«^,capacité, adrelTe,ha-
Tsileté..’
H’Â-BjLÛerj; facilement, commodément.
In-Habil:i , e, inhabile , incapable.
CeC.a4jeâif-' Fjfl-huis *.eff devenu une*,
tgrminaiion .,qu,i expriiné 'là ‘"capacité
qu’a utf.ôjbjét pouçpp’érer quelque c'bofê.
Ain fi on dit,: ^
HA-Bikta^-àf^çt/itf un lieu qui a la pro-
- priété de pouvoir étrechablte,- -
2 Q, BüIBOT# ..
Dû même mot B à(l B érrn, But ,
pùiflàricé, fè'forma la" rèrminàilon
; BUfium , qui défigne llécat d'un lieu
qu’dn a rendu propre à une cholé :
de-là , par exempte,
V i.stji^b u ib /72 yjnot <i //ior,l’gndroit
de la mailp.n qu’ôn a rendu1 propre
à contenir le feU'làcré.
3 e. DE-BILw, * '
De la pripoêcion'négative de & de
G U E L A T. B A D. iy 4?
1, f.iBAÿi»puil&ti mcst= à mot, note*
..Mpÿfîffîh' fsïniereuf ceSi mots r
De-Biliu %.e > foibldj infirme , cafle.
■ DB-Bi£ûêP',v foiblement, d’une maniéré
- lan§iiîiffante. S
te D a f ï b i b l i r , énerver, détotH"
fe îag,er,v i';
i.-Dï-BitzMe,' tis $ folbleffe ,• abattetneuti-
ÿ*DE-BiLiliîfio fonisÇ afraiblifTement.- -
If Sïir-DEïffriài:, -e,' un peu foible.- :
, tâilf folr peit!
i affaibli» 1 .
Im-Begteiiji- ;
Im^-BeCie-w j , a , qui 1 peü da'
... force .foible, imbécille, : mol formé de'
| ! & de bell, force , dont le dimi^*
hTmuf if e‘fi beciïï \ comme <Fala, axiîlay.
dé ïntjtld, maxilla. On auroit du dire im*
^M-BÈciLLifar ^ atis 5 foibléfie, imbécillî^-
iM-BECitwtèrp.ar foi^lefle, imbécille--
menti
VIII» BAL., •
■ '-'Gueïre.-
De BAii main , . 8c de Bal , lancer
i 0., mettre main contre main,attaquer
, vint- la^miUè BÊLL,rélattvtf'
àtta. guerfer '
1 , i-, combat, bataillé ; x°r-
: ! guerré ÿsjiS*-itdmitié -, antipathie r
, haine.
BAhafor, efis, j Guerrier, Guèrriere j r
BKLi.atrix^Jsx . / t Soldat.
Sü^EUatbr^ orasÿ t Qui aimé , qui efï
DuELLafriàr, tSyjf propre a la guerre, '
z. BitLatoriusy cr, um.y Guerrier , propre
i . au? Combat- ..
. > i«'. Qui'conccme ïaguérre, la difpute, ï
le combat.
14ü i
t! Ilïfei j