
ayoient bâties depuis Reate julqu’àune journéede Rome, avant'
d’habiter le' Latium.
Palation, i vingt-cinq ftades de Reate.
Tribule, â foixante ftades, fur une petite collihe.
Vesfiole-, à envàrjM^ falxknte . Uades* dë lüribule, près de»'-
Monts Ceraunietxs.
Sunium, qu’il appelle céïéère, â quarante ftades de Vesbole:.;
an y voyoit un Temple antique' de Mars»
Méphvti^^:trente ftades de’SuniunrJ mais en-ruinesi
0i;vinian r i quarante ftades de MephÿLei la Tille: fa plus
grande &, la pluscélébte de la coj-itrée : on y voyait ’ encore
lesJÉpndemen^ ,d„es rmirailles ^ quelqnesvmaiurfiquej -
tombçaux:d’un travail ancien * Tenoeinre des cimetiere» ^
fitués fur de hautes & longues tétrades : un vieux Temple
de Minerve au.haut de' la Citadelle.'
(Durfule ,, à quatre-vingt ftades de Rèate, auprès dirM,ont’
' ÇdreteS / ;
M arubium, près cPun lac aux environs de Curfule; ;.
Batia, ou Vâtiâ, à, trente ftades de R^ate'jiùr le phemind^ i
Latîüm.
Tiore ou Matiêrç, à trois cens, ftades.
Lifta , capitale des Aborigènes, a vingt-quatre ftades de '
Tîore;
Ndtrê À uèeùr prétend que ces mêmes Peuples fjott^erent-4 ’aqe
très Villès-'<fansifë\.L*idùm qu’A nt e m ne.vT-iftêqe-, ■ FîcpLf
n e , Tibür dont unquar.tiep s’appellokiencorc de lon^tems SlKBr
liôn , ouVille’dc$-Sic^s v maisA pu Ude troihpe^^rÇe qaarr-
fier étoit "une Ville déjà bârle par les Siculçs, & que les Aborib*
gènes ne firent, qu’aggrandir fous le nom de Xibut. -
§. V I I I .
Autres émigrations çn. Italie. .
Xong-tems ces NatibnsT furent feules habitantes de l’Italîe ;
longftemVpar coriféquent elles:vécurent en paix ; mais il vint
un tefiis^où, la populànori furabondahtfe de leurs voifins & l’ef-
;prîc de découvertes troubla enfin leur tranquillité.
Colonies Grecques.
"Seize fiééîes environ avant notre Ere, ou feîze générations
avant la guerre de Troye, deux freres', (Enotrus & Peuce-
qriui , trop xeffetfés dansTArcadie, ou pofr mieux dire dans le
Péloponcfe , s’embarquèrent chacun à la tête d’une Colonie,
& après un. comte trajèt ,- ii» dgfcendirent en .Italie* là , tandis que
le dernier s^ablVflblc.dap« les plaines qui fönt à. l’orient de
L’Apennin, CEnotrus Ç%.fixait à LPccident ihr • les rives prelque
déferres du Golfe Aafofiien dans le Latium,
Douze ou treiz'é générations après (Enotrus, d’autres Grecs,
4 u nomiçe de ceux qui dtoifent hors'(du Pélqppoèft & qtfon
appeliait Peinas &£s,, pénétrèrent dans l’Jcaliç par le Nord-Eft,
Sc y formèrent de nouvelles peuplades. Une de leurs bandes s’avança
jonques chèjs les AHoMgène&<pi,Msr acengiUirent fort bien,
•4c leur iabandonnçrénç leurs plaines paaÿ&^gAnfes qui g« prirent
le nom de Veliës qu’elles portoient encore au tems d’Augufte.
d e s Pelades unis aux Aborlgëtoes bâtirent dtjfcou-veßes'Vil-
'les.CÆREappellhç ^ ^ '^ 'j noms üqnt nous aurons occafion
de donner l’Etymblogie ‘ P iSE , SATURNIE , qui forma , à ce
que je crois, une partie; de ce qu’on appeta çnfyiçe R^Me ;
.Alsm i l , |É| quelques autres | ils ttggraadircne en même tems SÜ