
cliv D I S C O U R S
Telle étoit TÆ t què l’aVerfTohdes Eqù'es pôurfôs Komams en
avoit donnée à ceux-ci. Les Eques leur avoient juré une guerre
éternelle ; & c’étoit fur-tout dans lès coups de main qu ils excel-
loientj aiMÏ les Romains, ne trouvèrent d’autre refTource contre
eux que de les exterminer par le ferôt par le feu mis détruifirenc
toutes leurs Vilïeltaû nombre de quarante-uftei & leur contrée
ne fut plus cohfidérêe que comme une partie du pays des Marfes.
: G’eft à eux cependant qu’on attribue le droit des Féciaux:, qui,
n’étôit rien moins qu’une invention de barbares.
E r e N T A MTi
Les F rentani placés au midi des Marrucins & des P’elignes 9
durent leur nom au fleuve "t*1 rent£ o^jÇ^epto,., qui leur fervgjt
de borné au fiïidïïebuTS plus bellés poffelfen^éteodoientie lqpg
déc&ffléüVê. 'Mais ce ndra'dc Fretitù ,
Brèmà, èffe comm um ad ik e r fe s rivières G ek iq u e s ^ il*s eft 'tformé,
de la racine R en9 courant , nom'de p lu d e u f s-fleuves. :
H E R N t-Q ü ? “s. "
Servius, dans fon Commentaire fur rkpéT4® j ^ cq
ÎV ers,
HtRNlCA SAXxA coluntquos dives A s AGNIA pafctt,
■ Ceux que noam» & ^ H e AN^îîkv‘^ltrv>eiît lesiBic«Stes H erni-
» qûes. *
Servius, dis-je , nous apprend (fu’tin CHëf püxffant èflgagéà Une
Colonie devine* quitte^ lebrs'Seiièurës &'alé'luivre'dans
des montagnes remplies de roches , qui valurent à cette Colonie
Te nôih'■ d’MEtôj't^rà \ 'pâîëè'':§&'>àsttà fa •Langdcodes Sa^ nfi >
fÉnSSi fîghiËè;kochèfs if & 't&'ffltAvRÉMioj Lmü, pditrdéfi*
gnerdes lteüx'réftîfH^ dë *oche&,
Mais ce mot ellCelte :* Harn, Hern, défigne dans cette Langue ,
des montagnes. Il eft dérivé de Har pointu, efearpé : il s’eft
prononcé:également Car , Càrn , & a formé nombre de mots :
tels- que Ben-harnwt? le Bear^j , Pays montagneux comme;
FHernicie.
H CR, ? i n s.
Les Hirpins furent une Nation Samniia qui habita dans d.a
hautes montagnes-, ôt qui dut fon nom auSabinJ&Vp, Loup :
Ils furent donc-très-bien nommés.
Quant au mot hirp., il tient, aipf racines primitives Celtiques
karp} prendre 9 failrr, enlever;
L e p q H T 11.
Les Lepontiens étoient les Habitans des Alpes Lepontiennes^
qjui s’étendoiçnt.des fources du Rhin jufqu’à celles du Rhône.
'Aucune portion denrontagnes n’eft plus abôndante en eaux: delà
fortépt une* multitude do grands fleuves qui portent-leurs eaux
jirers les quatre parties'du monde.
Ce nom fé fqrme. des mots T i, lieu élevé-; Pon } a la tête ; Le>
Lei , eau':» lieux élevés à la tête des eaux ». - i
Oq appelle aujourd’hui ces montagnes Liyinen- Alpen, C’eft
ÿm qqm^Ôrrèfpondant à Liü-vin , à-la têtede-feau.
Les nains fuivanS en Lieu fontffbrmésriu Celte Lru, eau;
Lieux , près du Lac de Jou.
Lieux., dans le Yexin j près de Pontoifè.’
Lifeux , près dé-la ville de-Cominges.
LiEûviH’Cdïiir^f deiNprfpandie^ en Ladn Lfpnrus.
Li?.uva4,V j quf en eû la Capitale.
L ^ u-Djeu. , plulîeurs endroits de ce nom en France.
Le' Lac de Grand-Lieu , dans le Duchéde Retz,- . -
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