
7 I DICTIONNAIRE ÉTY.MOLOG. 72
40. AR , Pierre , Rocher.
1. AR<*, «, roc, pierre, parce que
les rochers ferment des hauteurs,
des pointes. Rocher fe dit en Hé-
• breu AR, en Bafquè ARi, en
Irlandois ARt, en Breton ARn
en Celte AR,&, une foule d’autres:
& comme les rochers cachés, fous;-
l’eau forment dès pointes , ARæ ,
a fignifiè ’ dans fon fècoftd' ferfs ,.
i °. écueils, rocs cachés àÈ fl&u:
d’eau ; j°. digues, quais, moles,
de pierres entaflées, pour retenir
les fleuves ou la mer; 40. Autels,
parce que: les hommes n’âfoîent,
d’abord qu’un roc , unepierrç pour
Autel ; :j% l^tel *
* pris du figne du Scorpion ; 6°.
alÿle, réfoge, lieu de fureté-,, parce
que l’autel fut toujours un alÿle ;..
il y avoir pour cet effet quatre-
" cornes, une a chaque-||tfin^^ùe'|
lè -fuppliant empqigu©^ ir ce. qui
fit croire- aux Etymologiftes'- Latins
, qu’ilVenoit- tfarifcÿ
anfê, prononcé Afctdc puis Ara. ;
ÂRnia., «?p€rit'roc^r^0^pçtiÏ4U* *
tel; 3 ®i peut £bger,paree qi$l étpit j
Élit .d’une pierre , ou commeiài î
• autel 3 4®. féchâddi,;griVî rsfkff** ;
petit, mur fait de pierres.
_ X. AKena, cepeûte pierre 1
vier : mot foruiedu àiminptifCelté Eîf ; \
%o. grève, rivage; 3°* terre l^blonneule ; i
® 40. ak^ne , cirque » lieu labié pour les f
fpeâaclet. En’ Çelte , arik , petit r.o- j
eber.
Df RI vis.
■ A&enultf, et, fable fin.
Avtepofus , a, um ,\ lablonfieux, plein Aitenaceus, cl, um, J de gravier ': i°.ari-
: Arentiria.,' ofïéh ,- y faMbnhiéreS.car»
Arenarice, arum , S riêre dé fable. ,S -Akerio-rfire ï crépir dé hfdmejgt * Adaëv'nfaabtluem-, , .k, moirtlër fait de chaux & ' A*znatio% pftff'» txé'piflemenf. Alxee biïaWt f0u-r£ l’$ÀiR Vë ugel.adiateur , homme qui ' f Abrléesn i;- Vdaeg u* i: ® »i«*8» errant parmi les far , Ex-ARen» Vhoôr'i * V yterv" T,~axe, deflablet, ôter le gra-
p ARGitia , et , argifleu terre gr»ffe.£ terÀAw
rLgc it i.lâceùr, a , ‘um , \ Arglj-Î 4. AhLlto-jahrè,m $, J> AuL&ïlAj&R e 1, ,A gLiTdAêR-i ,u,m , .m.01 v. ‘ b&in ôdme eAsR c,o mpipeôrlrees ;d e AL'ou ÂLTjlëyé». vée , rocher élevé , mfeort vàe-nmto dt ’pauietyqrle | éuler
"lDesie fuaxc rdifuic'e Cs rideels;* DAieRuax Céluopité rile’anurstoelu dleess Dieux de la. terre.
i ’. I
AR, ER, Eau.
AK , fignifaEau dans la langue ppi-
• ; qiiçïy e • r e n E gy p t le n
, j.HébreuIORvfle'uve en. Irlandais
" éàü.De- là le Latin :';-
- A»! ER', éWi,;gra«dè. eàù,pluïeCom
liderable y8c aji figuré, des;larmes.
. €e:mbt e-ft'.compofé de Kdjgrand,
i . & -de ;ER ,. 'eau : courante^ le R
^ tiè re ,','^ . unir .c e r ;'d B ù l,; i l f e h d ||^
7Î DE LA LAN
Isr-ERBÂ^;-a um, X Im-eRieur , a, um , > pluviettît. ;
iM-BRi/fèr, a % um , 3
ÏM-’BRlckor, is celui qui caulè lia pluie ; ; ’
d* G a , oiid'i c itum , m°u-f
.■ -voii:, mot à msft r-la, caule,. le moteur de
la pluie.
Am Bnijf, mis , \ tuile creufè pour fai-,
fM-pRe», ,eis i recouler i’caû*;.gou-
lM#kiicmm , ii, ) tiere } »o. battement <
fùbît de mains pour applaudir, ' ‘ avbc;un bruié lëmblable a célui p
dfüric ondée.. '
fM-BRÿ^ài^r5 » a y uni y fait en forme de
«gtgutiere.
ÏM-BRicafimen maniéré dé goutiere.
f ' f+r
AR, AER, Air^,
i. AER, Air.i.i^yentj 3®. ha- |
» -feuflle;--;,
En Hébceu “llbl, Atfr ,• !
en Greg, &c. AER ; en Syf. AIR;
^ fn 'Idalieix âKm, &c.
i Aejn-eus, a , um , Aërielt, qui vit dans
' s
sâ^BtUP, w, um, feutv iÈüéS i 4U? v ile !
- „dans flair:
A ÈUi/zj-V ’W P‘‘ l3 partie aérienne du fang.
AerizItfa, efpecè dè‘;jafpe ,‘ du verbe
Grec, AtfiÇvi, imiter là dbuleur del’air. f
f. AURâ> æ y véii.fV foumé‘, ^ir » lô. ïu f j
7 miefel , éHarPfoî'odeur', lenteur ; 4«.
faveur-, rep'utatïon.'
IL
AR délîgnant les Métaux ; & 1
, ÆRr , ÆNeus, ÆS, Airain.
î°. ÂS,,aï/.ÆRe, ÀIRain ;.bronze ,
GUE L AT. À R 74
cuivre, fer, acier : z®. tout ce
> ; v qui eft fait de ces métaux : 5®.
inlïrumens d’àirain , trompette ,
&e. &e. calque ; monnoie ?
•■■ argent.
Æsft ,-ure, couvrir de curvrÇ' ; ro, bronÆ.
Ratus ‘i a,uvi, garni d'airain ; to. bron-
, ’ zé j 3«jqui a beaucoup d’airain', e'ejl-i-
dire-, de monnàie, d’argent ; richê, opulent
; 40. ^oî duit de Fairain- du de 1*
i -monnoie I endetté j> oB-ERé.
ÆàiSftffijiiHÿ! endettée '
Mk.atiû&}.i , bouclier, parce qû’iîeft fait
--d'airain
' ÆReur ,• a , um , <?airain-,. de. cuivre.
•jlïRdjfiiïq a , um 3 plein de cuivre , mêlé
- ; d'airain:.- - J
ÆrRaria, et, niihé d’airain , boutique
• d’ùri Ohlüâî^nftïMi’ f"
ÆRa-nu7n le tréfor public.
* ÆR-ariur-', :a ,-'u772’, d’air-ain-, dé cuivré ;
•- Ttàsàtèéfaie lesfdbttelrj 3 ». qui cbh-
- Cerné'.lë^ finarfccs ; Jp qui eoncerne les
: • fàia-ircs où gagé«1
ÆRariur , ‘?0 v . ’*ôuyiiëéen airain-', Cfian-
- dronéièr id. déchu du droit' ‘de bemr-
geoifîe , mis à'la taille , parce que les
’ cl«mrge®is ne-‘pa^oieat.point;de--taille.
Æjkéohit, i‘i petite monnoie de cuivre.
Æ&eolum , poids de deux grains, fixieme
| partie de l’obolé: t
Æaumes rMms y. X touf.J ce xjui. eft fiit
. Ænamen , inis ,. > d’airain ; s», batte-
; Æramentum, i, \ rie de cuiftne.
ÆKbiiieittarius', i l , Chaudronnier.
Ækamentariur, a , uni, qui'conccme le
Chaudronnier.
ï.îÆttüca , cè, rouille de cuivre, verd-
dè gris ; calendle, inlèSe qui ronge
le bled , ainfi appelle à caufe de fa couleur
cuivreufe, ou parce qu’il ronge le