
» blique ayant déà'Chefs;qui changeaient ' t&iistlst an$:5^
» cherchoient à fignalerJeur Magiftrature pour en- obtenir de
» nouvelles ,11 n’y avolB pas un moment dé perdu pouS-l’am-
» bitîon j ils engageoienc le Sénat à propofer au Peuple la guerre,
» 8c lui montroienç tous les jours de nouveaux ennemis./
» Ce Corps y étoit déjà a fiez porté de lûï-mêméy car étant
» fatigué fans celle par le$ Jplaintes &; le|/dernandesdu Peuple ,
» il cherchoit a le distraire de fes inquiétudes, & à l’occupèrau
» dehors. 8?®?; i
” Or la guerre étoit prefqiië toujours â'gré'aBle au Pétfple ; par-
» ce que par la fage diftriburion du butin , -on avoit trouvé l;e:
» moyen de la lui rendre utile.
h Rome étant'une Ville fans commerce,;&,-'^rè1^üè"ïan^vtÿ,'
» le pillage étoit le feul moyen que les particuliers euflent pûUr
» s’enrichir.. . . . . ' -
« Les Confulsyne pouvant obtenir à’h o n neuf ~ d U' T riompiie
» que par uné bdnqüètë ou üné vî^o^^, faifôiëHëM'guèfrè ivéd:
» Une impétuosité extrême ~ oh alloic- droit à I’ehhenhf,’!&.iâ force
» décidait d’abord.
r> Rome étoit'doné' dàhs une guerre éternelle , • 8c ^dufoUrs
» violente:; or‘une'Nafibrî ébhjdufà en guerre , & par principe
» de gouvernement - devait nëceflài’tedieiit périr/buf Venir à
» bout de toutes lés autres^■ ,qui:;-éàhfbèl ed güëifè' / tahtêl en
paix, n’étoient jamais fi prôprës à attaquer, niÏÏ^prépafêé^-'à-fb
« défendre;;
» Par-là les Romains acquirent une profonde edn nbifïancé3d‘è
» l’Art militaire. Dans lbs" guerres paifàgére^c/fà pMpdrt dés è^ém-
» pies ibhf perdüSida pàix donné d*aùftéhidéës','Wp|i bhbfièdel
h fautes Se fes vertus xhême.
Il feroit trop long de tranfçrirë' tôüt'Se qùé** cfet Auteur dît
d%itéréiïaht'-fur ce dujet y.mais j ’invite mes Lecteurs à lire la fin
de ce premier Chapitre5 les deux, fuivans, qui roulent fur Y Art
de Ipi^rmcKhtplep/Ronidjm^ &. fur la question , comment les Romains
pürent-:âaggrh.ndir--> f le de la coiiàiùte que- les. Romains
emimtpou't^^mekr^UéipbsRieuplès.'. I
- ' • Mais n’omettons pas la fin dit trôifiéme Chapitre -, on y indique
le partage,des terrés comme une des grandes eau fes de l’é-
lévation dé i cette République.
■ » Ce fut le partage égal des terres qui .rendit Rome capable
» de :fôrtir:d’abord dé fon abaiflèmentj 8c cela ~ fe fèntit bien ,
« quand. e llefut eorrom pue, -,
53 Efe RépubU<peif'?hp£Ïque les. Latins ayant
»-rèfuïëj le ie-cours de troupes quils.étoient obligés de donner,
»mndevafur ie champ, dix Légions-dans la ville , |7c'écoic peu de
■ » tems après'la prife de -Rome J);: A peine à préfent, dit Tite-
» Liveq Rome’qUe ta Monde entier ne peut contenir , en pour-
«l|T©itdellei^a%e autant /fi un ennemi, paroiffoit tout-à-coup de-
» -vantiês murailles : marque certaine, que nous:ne nous, fouîmes
» point aggrandis; & que nous, n’avons fait qu’augmenter le luxe
» ticheiîès1 qui. nous travaillent. :
Mais de fcoutes'çës éonudérations, il réfolte que le Peuple R o--
ftàiriittei'ipàuvrë, tïèyéirednforit, très-ambitieux, étoit un aflém-
blage fyftèmati'qüe dé pillards toujours prêts., à fondre du haut de-
leurs Collines' fur quiéo'hque étoit trop foible pour leur réfifter
& pas allez politique pour former une ligue capable de les écra-
fer à jamàis. |
2°. Ces Caufes ne purent pas être antes.
Mais qu'ellju’habileté, quelque fage fié qu’euflènt les Romains,
il fallut cependant que les circonftances les fitvorifafiéntj car on