
Les uns & les-autres furent donc des Colonies Celtiques, qui
fe féparerent de bonne-heure de la rnafle des Celtes, deux mille
ans au moins avant notre Ere.
1 s yLeurs Moeurs. .
Æes 'Peuples qultivoient peu : Habitan$ 'de .l’Apennin dis
laiilQiçnc fous les eaux les plaines quLensétoicnt couvertes'^ fè
■ .nourriffoient en paix des fruits que rapport oient leurs collines, dja
Jait de leurs- beftiaux ,, de, la chair .des animaux .qu’ils tuqient.ou
deceux qu’ils pgçhQÎent. .
Tejs on peignôit lës Aborigenes^tju terns de l ’ancienne Rome.
;Ils ëto|ent,, difoitran , enfans de l’Italie & ne dévoient, lepr
„origine à jauçun, autre Peuple ils avoient choifi poûr, leur ..de-
^meiire^des polies fortifiés & d’une Situation avantageufe où ils
^vivoiçnt de brigandage &. du revenude;rleurs ^oupeà'ux.
;Pouvoit-on mieux peindre des Nations fauvages, parfaitement
.fengblables à toutes .celles que fprmerent les Celtes j eux-
dnêmes Colonies ërràntes & TagaÊ6ndèsyTo^iës4 c.i’Otieîit!pojat.
.végéter dans l’Occide,nt.
:•§. V I .
.Ordrç dé Icyr. Entrée-. enjltçliè.. > -
On peut même, par la fkuatiqndeccs. trois Peuples, déterminer
l’ordre de leur entrée en Italie. Les Sicùl.es, maîtres du Midi
, fürentles premiers qui parvinrent dans cés contrées. Les
Aborigènes enfuite , puifque ce fut fur ‘'lès Siculés“qu’ils enle-
•verenfie pays qui efl entre le Tibre ëe-le^-Liris/nous- dit rDenys
.^iPaliçarpafle (Liv. l.) j „conttée, ajoute-t-il, dont aucun Peu-
& n'a.pû >?' ^poféder , te où ils conferverent leurpremier
nom fuüjucs au rems de la guerre de Troie , ils rrirént
■ celui de Latins. Les Ombriens,■ maîtres du Nord, furent les der-
«mers en date.
V 1 1 ,
• des Anciens a ce fujet.
') Lors mème'que les Romains m’âuroient jamais connu l'orî-
^me de ces Peuples, lorfqu’ildes au'roient cru enfans de la Terre,
■ nous ne* devrions pa*s en être furprâ,
, La mémoire 'de ces évériemçns1 ne s’étoit cependant pas effacée
au point de n’en retrouver aucune trace chez les Anciens.
D ents d'Halicarhaflè nbus’à'trarnfnîfiï cet égard dés aveuxtrès-
intérefTans I e’eft par ces mots qu’il cdmmenceTes ' Antiquités
Romaines. ■ s - j ,■
•« R ome . . . ; .. fut autfe&is ‘occupée parles SjcpLES \ ( en
» Grec. SiKELoif ) ^Nation barbare néç dansle pa^s même. Ce
B m I M M du'momTqui foient connus,
i’ . . . . . s furent chalTés clans Ta fuite par lès A borigènes ,
» apres une longue gxterre.
^lDes 1MKSM wBUt mBM
» ngeries^ bnfles Romairist||ént leur ^émîefedriginei étoient
« des naturels d’Italie, dp^ la Nation ne; deyoit fbtfVrigbe i
^aucune a u tre ....... A u t r e s oVétendent que c’éçoient des
>> gens,errans & vagabonds, qui venusiâe ciïflêrens endroits V e
» renconrrerentparba&denlcalîe, &;sVa§Lnentrda«s'despof--
v tes avantageux, où ils vïvoient de brigandage & du j J S S
» ue leurs troupeaux.
Voici , félon ces Hiftoricns, les Villes que les Aborigènes
4 )ng. Lot* b