
elle eft manifeftée ou née à Delos y & fa Mere a eu une foi-bleifev.
puifqu’elle eft vierge, & qu’elle a cependant une fille.
5. Ronûilus & Remus font fes~Gïmeàux dtimsîès P'ïiipfùl 1
, Enfin nous avons vu.dansrl’Hiftoire du Calendrier que Ro-
mulys & Remus étqiejit pour les Romains ce quétoicnt lesuDiof-
cures & les^Cabires'pourlêV Pliéniciens \ pour les Grecs & pour
quelques autres Peuples. Ajoutons quelles Egyprièns avoient
-exacÊëment le même culte des Diofcures : on dévoie manifefter-
ment parle récit d’Hérodote dorfqu’au fujet de la deftruction des.
Temples de Memp’lïis^ 1 ) par Cambÿfe, il dit que ce Prince mit
■ en pièces lèlifetuès des1 Càbires ferublahlës ài celles de Vuleahi
leur përëy-oifà cèîles des Dieux Pataïques des Pliéniciens., c’eft-
à-dire -, parfaitement femblàbles- à Celles -des Diofcures. 1
On lés retrouve? égàkéîëht dais laHjermânië dJeè
karvâ&sj Tacitfe*nèhs apprend qu’csn y àdôroit deux Frétés-
qui foaSië^ mêmes, félon les Romains 3 que
S J # H B
Hijloirc de Romutüs , tirée des Tables fttcrèes j &p4^r-*'kkmêmc.\
p allëgèrique, « .
Denys, d’Halîcarr^ffc fait au fujcé de ces pren|^s,èyénemêBs:
de.l’Hiftoire Romaine r un aveu -qui ïeul démontrerort la vérité
de tout ce que nous-venons d’avancer, stl avoit befoin de hou-
velles preuves : il allure que ces traditions fur Enée, fhr Rémus
& fur Romulus,.avoient été puifées, dans,ces anciennes Hidoircs
qu’on coiderv oit dans lesTABLES: SÂC^iÈs*. Or çesTabJç^flçréés
M) Eiy. Ilfc
Jï) Tacite , Moeurs clés GMmaiW,,
n’eurent jamais pour objet de tranfmettre l’Hiftoire Profane,
mais tout ce qui avoic rapport au culte 8ç à la Divinité fuprême r-
c’eft une vérité à laquelle on n’a jamais fait attention, ou dont
en ne s’eft jamais douté ; auffi ,en eftril rjéfulté une-jtrès-grandc
obfeurité fur plofieurs parties de l’Antiquité", comme nous aurons-
occafion de le faire voir dans la fuite de nos recherches.!
- Les Anciens ne mêlaient , jamais les chofes profanes avec les
facrées : chez eux les .hommes. n-’étoient rien ,, fa Divinité étoit
tout. Dans leur culte il n’ëntroit rien d’humain j leurs Loix étoient
toujours.au nom de la Divinité : h monnoie même ne1 portoir
jamais l’empreinte d’un mortel,, comme nous aurons occafion de
le démontrer da un dettes prochains Volumes.3-. on n’y voyoïtr
que les fymboles dës Dieux tutélaires du pays. Ainfi un;e e.ïpéce
de Théocratie;' réguoit fur tous les peuples . chez les Romains
comme, chez? les Gîté es \ôe Iclaçz le«! Egyptiens-, &é.rV
... Ainfi plus on nous affûte que l’Htftoirë d’En ée- de Romulus
is’ëtoit tranfmife fidèlement .-dans • les? Livres facrés » plus il eft
Mconteftabdé quei ces PerJÜnna^ëkfotit allégorique^ .\
'^ V v
Ee rid e des fa its attribues â Koimilusn offre que des mitradicÊieiïs- ou
des aiHpiijficktiôti's 'comrëuWesir^'
Ajoutons; que tous :lë’ refte: db:; K^ftfirf^dëj: Kotpührs n’èft
qu’un calios de contradiébions &. d’amplifications- indignes de-
toute créances.
On lui fait compofer une an né e de dix mois qui n’a : jamaisv
.pu.,exifter,.fut-tO]UE chez un peuple qu’on prétend defeendre dës-
Allons & des Troyens 5 2 étoit impoffible quepes. Nat ions- qui
avoient fiibfifté avec tant de gloire pendant fëgt ouhuitfiécles^