
W D I C T IO N N A IR E
A vice » arum , tuyaux d’orgues.
A vU te s ,oe , Âtueduï , Joueur d’inf-
. «rumens à vent ,vde flûte , &c.
Autem'r , idis , Joùeufe. de flûte.
Avtetiiüs , a , um, qui concerné les inf-
trumens à vfent.
AU, AUIS, Oifeau.
Ceft encore une onomatopée, qui'
peint l’idée de chant te de chantre;'
eii Grec ÂÜo, crier, chanter. J
AU«, is, oifeau : 2°. préfage , au-
sure tiré G des o- Mè-a ux.. A K e en
Italien 6c en'Elpagnol.
, Ë Ï Y M Ô L O G . 100
3. AUCupàcûi. atuï, fît, trinonlectonpol®
de A U , oifeau ; CAP, ptêndte ; ACUL
^tnïè piquànt : & par lequel on exprime
l’a&ion de planter des piquets fur
kfquels on pèfédêS filets & des traînaf-
? fés pour prendre dès oifesux; 2°. cettc
; chafle ipèrne & les filets qu’on y em-
|!?§§!?l ;r .. t ' ' X ■ $.ÀVGtirvr~ari} conje&uter; pronoP-
AUGwro - are, 3'tiquer par ldvol ouïe
chant des oifeaux ; ddvinirs- aü-
' gurer. Ce mot eft cofnpëfé de
AU oiféaù, &c de CUÎÎô , bb*
ferver, examiner avoir loin.
A v i c u l a , æ , oiffflon , petit oifeau; —
Àvicularia , ce » plante des oifeaux, -
ÂVÎariùf y if , celui qui prend foin des
oifeaux ou de la .volaille.
Aviarius , a , um , qui. concerne, les
" oifeaux. -y
Aviarium y i i , volière.
Aviaria » arum, boïquëtsy
Aê ü l l i , ce, Oifeau.
I lr s d xi e Sf
SiAU-CiPr, cupis, oifèlegri_ceIni qui
prend les oifeaux ; de AU, oifeau
de CA? ■> prendre.
Àu-Cirula, s t, trébucher » pour prendre
les oifeaux.
Aü-CuPor ,-a.ri, chaffer aux oifeaux, les
prendre; a°.'enjolfer, attraper, tromper
; }°. être aux aguets, épier; tâcher
d’avoir; 4°. fonder, pénétrer, affecter.
AU-Cupo,-ttre, duper , fourbe*', leurr
e r , guêter.
Au-Cupho» , i i , chaffe aux oifeaux ; i ° ,
ce qu’on prend à cette chaffe ; 3®. fourberie
, invention pour duper.
Aucvratio, onis, chaffe aux oifeaux,
pipée.
Aucvvatorius , a , um , qui concerne la
chaffe aux oifeaux.
Augur , u n s , l’Augure , érfui^ui pré»
Aifbif e'n ôbrervant lès oifeaux. ‘
AuGuilum , ii, pçé%^ pre'di§lon de
Patenir d’apres lesyîçifêaux. ,
AuGURatia % o & », dmnattoh tt’âprts lès
oifeaux-'-.i’
A rm v n a tu s , fw -5 .dignité bu fei^nçe d’auqui
!'' gure-
• AûbuiCalisfe , :
a ete augure
AuGuçi22À.,Je , .
i°. d’aqgurjç:''.
Ây&shJus, a, um, -
A uour.aculum , i , endroit où le,s Augu-
; res obïervoient. '
j Av&vfâtlç x '-k, marque-des Augures, ce
j . qui férVoit''â îes diftinguer.
ÀueüRatd-,- après avoir c.ofifuîté lesj.oi-
feàux , les avoir ©bfèryés;& au figure,
dans toutes les régies, ayant prisHQütes
» les mefures néceflàires,
AûfeuRatrix, celle qui à fait la profcfïion '
d’Aùgure. ’ j , .
AuGuRatar , a, ion, choifi^^elu; bâti
après avoir obféryé les oifeaux, pris les
augures.
C o M P-0 s £ s .’
Ex-ÀtjèlrîCï) ,-kre -, quitte* 'la profefliên
de devin, le faceHoce.^'i(>. profaner
une éhOfè Ipar dè ceftaincs cérémonies y
■ ladéconf|f:rer.r'
iJ0i D E L A L A N G
.Ex-AuGüRatio , • is , profanation , l’ac-
■ .tïon de rendre profane par de certaines
cérémonies.
Ex-Aofe'ÙRator, î s , profanateur,.
;In-AuGüRo,-are , confulter les oifeaux
ppur juger de l’avenir, deviner ; z°.
conlaçrer , dédier initier.
iN-AqèuRatd, après ayoir pris les augures.
ïf. me* formé de
SpEc, voir, oblèrver, & de Au,
' Oifeau :tl ügnifie i°. un Augure ,
un devin par les oifeaux; i°. con-
\ duékeur, proreéteur, s
ftirspieo ,-cire ; Avspieor^-ari ',,'pbferver*
les 'oifeaux pour en préfager l’avenir ; '
à®, commencer, entreprendre, parce-
qüë l’on conunençoit par les augures. ■
ArjiStïçatits'-', 'um ,-facré , fait félonies.!
Augures ; après les avqir confultés.; j
dë bon augure , d’untpréfkge 'fortuné , !
'heureux ,^îfavôrable. '
.Aosprçatd V Apsncaliter , ayant confulté ]
les Augures; 2®. à la bonne heure, heu- :
■ rètffcment. -
Aifsmiâîis ; e ; Avs-ricitlis, e , qui pré- j
fage, qui fert â deviner ; i®. ce qui i
? -regarde lés Augures
-.Aÿçpjéfijisà * fii ;. ptéfàge, prédiétion j f
•î“, aufpic)e, jjppnduite ; 3®. puiffance , ;
i»utorité, »pouyoir.-
; ^ p ms.p o s £ s.
EX-A'uSp;Vp.,-arè , -trouver des Augures -
peu favorables.
-Ex-Atrspic-uîis ,'onis, 'rencontre d’Augu- ,
res peu favorables.
In-Auspicatus, a , um , de mauvais au-
gure.
In - Avsricatà, fan savoir pris les Augu- I
res,
Re-d-Auspico ,-are ; Red-Avsricor,-ari, .
prendre de nouveau les Aufpices.
JJScçii ; inis ; O semis, is, autrefois.
U Ê L A T. A U 102
A ds-cen , oifeau chantant ; de avis , devenu
es , oifeau , & de Cano, Sthanter
devenu cm.
Q&cimmi , préfages qu’on tirait par
lé chant des oifeaux.
AUST,
AUSTER ,Jlri, le vent du Midi ; z#.
le Midi , le Sud.
AuSTKalis, e ; AuStrims, a, um, Méridional',
du Midi, auftral.
A ustro ,-are , mouiller.
Le propre du vent du Midi eft d’a-
rnener les grandes pluies , de répandre
l’eau. : ii n’eft donc pas
étonnant qii’on en ait fait le verbe
AusTro , pour dire mouiller,
arrqfer.
Il ne fèroit pas plus étonnant
qu’il dût fon nom à cettë même
caufé,. , ST Ê R en Celte figriifie
eauriviere ; i°. fourdre, jaillir :
& A u , "ftgnifie eau ; A u s t e r
''ferbit donc mot-à-mot, celui qui
fait jaillir les eaux. Peut-être vient-
il . plutôt du Grec A u o , fbufler ; ce
fèroit alors une vraie onomatopée.
Ter n’eft qu’une terminaifbn com-
' mune à une multitude de mots
Grecs, Latins &c. De la même ra-
cifieyjiat,
Aplus-tra , orim , girouette , flamme
qu’on met au haut des mâts : U fe met
pour 0 , & 0 pour AU : c’eft donc pour
'apel-austra , mot à mot, ce qui eft élevé
au vent : de Pd , Bel, haut ; & außer,
vent. On ne pouvoit mieux dêfigner les
girouettes. On a dit aufli aplüStk, ris,
.APLusTRia , iarum.
S »j