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traduit* ejl Grec un ie réduifantà XX Libres qu’il dédi^au Préteur
Sextili.us ; & que Diophane^-de Bithynip en*fit.un abrégé en VI
Livres qu’il envoya au Rai Dejotare, Prince contemporain de
Cicéron^-;
On voit par-là que dans tous les tems & chez tous les Peuplés
pn soccupa effentiellement de tout ce qui avo^it;rapport à l’Economie
ruraleScience^ trop négligée quoiqu’elle fait la bafe des
Familles & des Empires, & la fource de toute-tîchefle ; mais qu’il
étoit réfervé à notre fiécle & à nôtre tems, de porter au-delà de
'tout cé qu’on" avoit apperçu jufqu’icî..
Il n’éff-donc .pas étonnantqu’un Auteur auffiirîiafrgàble & aufïi
éclaiF£.que Varron,‘d’ailleurs grandFroprietjure lui-tnfïme ‘} -"ait
voulu Rédiger tout ce que feVle&urès_& fion expérience “lui
avoîent appris de plus intéreffant fui l’Econamie rurales dans un
tems fur-totit où l’Italie étoit devenue ên quelque farte Serbie»
propre des Familles Romaines les plus puiiîantes.
Editions des Ouvrages de J*arport.
Quant aux Editions des Ouvrages de Varron, la meilleure que
je connoiffe -eft celle d’Henri Etienne , Paris i y 7*3.
p'agoée- des remarques & des cdrre&îbns • de JôTepb ScALi&Ek &
d3 Adrien TuRNÈSE'-fur de«x-qui ont là Langue Latine p'ouï* objets
dt d es- • coiréti ons ' d’AfUGtJ&TiN- & d e Vicï^fû^^ainfr^ue ‘ déS
Co mmen t ai resdu même Scaliger fur les Livres qui traitent"de
l’Agriculture.
* Le Jürilëi)Sfulte G èh^efroy mit les: Livrés' de- -Vàr'rou fur la
Langue Latiné à la?-3êtèdl£ $>n--Reôiiéibdéëj Aftilüxi fur
Cette Langue ??q3i’iffitImprimër à
* ' P R E L I M EN A I R F. xxj
M. V E R R I U S 'F L A C Ç US. ' .
M Verrius Fl accus.- ,,éço i t un affranchi (1 ) célébré par fon
favoi^qu’Augu^fe- eboifit pour dqnrier des leçons àles petits-fils,
& qu’il pj$ça, po.urqe.t „e^eit ayecJ?pute fon E cde dans fon Palais :
. c’ejl laïque Flaccus enféî'gnoit, dans le veftibule de la maifen de
. Catilina. q|ii ep faifait partie;*
U ÿ pM o fa , & fans dôute à l’ufage de les illuftres Elèves, un
Traité/de la ;‘Jtgnification des-mots , ou il "donnoit -l’étymologie
des un^', la valeur ldesv autres, en lès. appuyant de paffages des
Auteurs les plus remarquables'^ & de'traits d’Hiftoire intérelTans ;
il / fiqeLjfrer’auffi une multit-udy de vieux mots qui n’étoient plus
enqënHüs de fon tepns^
, Flaccus 1 nfodrut fous le règnedè Tibère, dans un âge fort
avancé, ; op voyait fa ftatue dans -une* des Places .publiques de
Prière fie, où fil a^oit fait graver fur le marbre des Faites- de fa
raço'àlii’r
,Son Ouvragé'ayant, été abrégé par un -Grammairien nommé
*Sextüs Poiippi^jÉ^ Festus ,‘ 'fut fi fôrt négligé dans la 'fuite,
qu’il mlexifte, plus. L’abjrégé qu’em a-voit fait Feflus n’eut pas un
meilleur fort, pafce^qu’iLfut également abrégé lui même fous
le.regne de Charlemagne par PaulTDïacre. Il ne nous refie amfi
que l’abrègé d’un’àbrégé, imprimé à la fuite de Varr-on par G©de-
froÿ , avec des fragmenS du Livre’ dç Festus épars çà & là , ôc
mutilés, que ‘divers Savans'ont raffemblé & reflitué de leur mieux
avep^beaucoup d art ôt d’intelligences ;
N o Nju :s M a fèc1 È l l i
A la fuite de Feflus, .efb l’ouvrage d’un Philofophe Péripatéti-
( q SuE*r ose , fur les Grammairiens;