
ipi D I C T I O N N A I R E É T Y M O L O G . 19*
M O T S L A T I N sS - C E L T E S ,
O ir DÉRIVÉS DE LA LANG UÉ iÇRLTlQUE,
•G'
LettreG, eftla cr’aîlîeme de l’Alphabet
Latin ^ m a is ? el^n’aoas
toujours Occupe cètte place. Eue
eft exaétement la même que la
onzième de l’Alphabet ;Qrien,tal,
retournée de droite^ gauche, que
nous appelions K ou Cal, & qui, a
cetiæ figure D..Ceft pair çeçte r^i- -
fon qhê les Latins n’ont, pointée
K , tout de même cjue; les Grets
qui ont un K/n'ont point de' C :
ees deux caractères peignant-le
même fon , & ne différant que
par la figure : le G Latin, eft le K
Orientai , tourné dans un autye
feus ,& le K Grec,.eftî’aîtération
- du 3 Oriental & du'Cxâtiri,réunis
comme dans la Lettre r$Ç, diangcc
infenfiblemént en K.
Mais la troiffeme Lettre chez
les Orientaux & chez fos CrecI
eft la Lettre G qui n’eft autre
ehofe 'que la'fbible du Ç ; auffi le
C primitif des Latins tenoit lieu fü
K &4du G , comme nous l’avotis
vu au fujet de la Colonne de Dui-
Jiuç dans FOrig. du Lang, ù de
a*
FEcrit. G’eft ce qui fît qùe ié G.prit
chei, les Latins la place du G j &
que lqr^||ÊlrS£n app^rçuipit &
qu%;ivoulu££nt ayqir,%u?G
ci fuç4 oblige d’aller.chercher un£
autre pjaéé & de fé contenter de (.a.
fixieme ,-dont elle chaflà le Z avec
leqùehefe av<oit du î apport. La‘ n- _
gure du G, quj:
altération du G ,;h'o.us apprend cn-
fçlfêr aujourd’hui ‘ qKlî^'fùCWn
origÜîé.
La: Lettre C *tenfiar^'"dan^ ‘la
ifcgûe Làtine'Sa^rddigifùfemaf-
fè de^mors don Ven Tioit pas etre
, etqnne.
! D’irn^^^eîîc.a ^STOê'ddm-
* -brepde; familles rq,uitlappMtBàb'idht:
au G 8c au Q , & ai^lradd'noràbre
de- mots quÇdtfrrrmén'çoîèt^Par
une afpiration, & ‘îqpe reftTftins r
''ad5dï|cént en C.L)’ün jfikîe tÆ>te ,
■ 'iflç'^bit déiàipeft^A'l^^^li^tnre
un diftriét immenfe. “ 0
î §e prononçant de la gorgé, elle
peignit fans peine ; i°. tous*'les
fons gutturaux 5 toutes.* te&pidées
relatives
*rs D E L A L A N
bygjatifes à^sfelles^de lagorge,de dé-*
dfrtoafï de coSrà ^'dô’eén-T
iduits'ÿ de-ÿeÿ# ; de deféente y^Lé
ichûte rapide , au phyfiqu.5 8e au
. • ..lUqral. , .
®5'â°.’:A ees.idéesÆdoigiîirent'ièeh
les de contenance ,■ de capacité, de
tout ice qui eft capable de.contemrf|
j’VPàr cdfréquent, 'celtes' 3e
"lieu
4°.!*Sur-tout ,'tes idées de çotit I
- , ’ce quiteâ^c’nehx & êvaf§;pouï?d§M.pU
ensparticulièr la MAiî?^!fè¥màht à I
opquè? f8fi*r pour prendre U
4 Ht:ÿ^ifc)^ïdi#i-{ldf>3^ri;du-:C
lu main à'; demirfertnée y
■8c le.'ndm en*ejpde(même dansdes
jfe^^îOfiqita les, comme .nous
yu dans rOrid. duLaugiAe
de J’Ëcrtt.
^/Ajoutez à cela nombre de mots
en "G , formes par onomatopée.^ 8c
' on '.dutEa-PékymolôglQtau* l®s cabfes
'g^.n'érales'^le '*prfefqàe*3tbàs' les"mots
Cuti ns en O^rd^’aucufi'H^ul ,eiï ]
.'effet, îoiTF’ou’ ,*ne, duftle iéndrd
jT|fflpn , par l’une où Vautré de cès
cahfés.
Enfin’,_ Cette.LpdrÇ abondq eri
. mops enaprurité.s.fucçqffivement.'du
Grec & des Lângues'Orîentàles:, I
Di vers nfots formés par Onomatopçe.
Afin-âe ’éfe pas trop intefroînpr’é' lés
f Eamiiles’^ué. fournic le G -, & ' mm Lai.
U E L A T . C A
puifFe mieux-juger de là ref-
fource dont l’Onomafopée fut pour
- Ies: Langues , rafTemblons ici divers
Aïdfâ Latins, formés dé dette ma-
' niërè. ■ |
CA.
chanter comme la
perdrix.
ï. eïulü■, -are, gloufïèr , caqueter
* i' cbrhnïë ünepjqùld.
3• Cachinwkj , i , éclat de rire, ris
CACHitwatio ,1 'ohis , < riTéei* i
ÇàÇHiKMçr. Mrdirf.*, .en,
' ' fl y îéann ér'j* • 1 dre à
C ' g ^ f ’deffpyée.
CACHimô-,pùmsy‘ grand rieur.
CAGHiHÆsi/iir, e, qui rit de niauvaifê
' gface. g
“f* Ga y ilium., i ‘,-illa , te ;-illatio,onis~)
Ç 'A v iU a tu s , û s ; C a v i IIu Iu s , i , j
■ GAuftèrie , plaifinterie, raillerie.
jtq u."°.ICbican&, finefTe-^furprife. *
b&4$MoJhsr:,■ à, um, trompeur, plein de
^j .fiipercfierieï. là
jg^uflcr .railier v^plai-
’ fanler, ;:
lG^vilïMfflrTwir, moquçü»; r°. bouff«n.
lu A&Bfâtgÿffiy «ipëï'f :j : rdo'querie.
CAN i GAN:' :
; Oie, i
J. Ca^, eft une onomatopée qui geint
le cri de l’ene , & qui en eft devenu
: le nom dans là plupart dqs langues.
Khivij'én DoHen^, adouci par les
Grecs enKhen;GÀNzen Allemandj
; Wans , pufe Aîtser en Latin,
N