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de de (Tas Ta terre' ces. familles otgueilleufes, qpi en- âvoîênt ex^
ter miné les anciens pofTeffeurs».
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£Té gefîréJèpPÜti^ue • éiok çôtuide tous les-P'euplès 'Ceïtesi.
Mais cette faufiè poteiqnè- étôir commune à tx>«tësd?i .
-rions* Celtiques : niifepart on. né trouvait date en Europe d’Etat-
étendui Tandis que.tf'Afie & l’Afrique offraient • des exemples,
iuÀifcreû* ^Empkësvaftes &
.tes que des peupladesforbles Sc reversées la Grèce étott divifée-
en une foule de petites Sociétés qui ne- purent .a cquit de la
confidéràtion1 que par leur réunion enun Cnrps de Confédérés*
les Thraces , les- Illyriens, les Sarmates.,les Germains gj n’étoietït
que des Hordes, dé Sauvage^ : l’Efpagne était le partagé dé cent
Nations.éparfes, quen-âveient pu policerlèsThéfriciéns^ & que
. n’à voit ptfe réunir en, un Corps la crainte dc'leunnom. r&dbrfique
les Romains entrèrent dans les Gaule que Jules .Géfat
en entreprit lac conquête-, elles étaient partagées en foixante.
Nations y dont aucune: n’étoit en état de ferdéféndre', contre- un
ennemi aulE redoutable - leur union feule ' auroit.pu faire, leur
force r mars quelle , union peut :exifterrentre tanr;cfe penpksi
AinfE, la: fituationdé Kltaiie.& da.cdnlHtulidn 'de: fèëhabita,n
nous apprennent également qu'elle fut peuplée par dès Colonies
Celtiques, fëk-X^iÜQt&iGefhwte &Illyaiennes:Sfè^Grec^iefr,
â rexcéptron peut-être de quelques Cblémes Orientales qui vinrent
sfetablir en divers cems; fur fes^cêcésdu Midi;î Cette:: vérité
ne ferapas-moins fenfibie par k eonfedérationdu euke: des anciens
Peuplés de l’Italie:, ôt par l’examendes-noms dé pktfiëursde
ces Peuples-, aînfi que dkn grand nombre de fleuves » monta*
gnes ,. forêts &. villes ou. villages de/, ces contrées*.
A R T I C L E VI I.
D u 'Cüh&-- ' ernehms Peuplés de ?Italie,
S i la fituarion de ITtalie & la coriftitutfon de fes babîtans at-
jteftent hautement que ces Peuples furent des Colonies Celtiques
, l’uniformité de culte n’établit pas moins cette vérité j d’un
culte fur-tout qui eonlîftoit plus en actions qu’en difeours, qui
skpprënoit plus par l'exemple que par i’inftrudion-, qui étoit?
glus fuperftitieux- qu’éclairé»-
È *■
0 rtgin& de. ce Culte£
Dans ces' terns obon n’avoit aucun'livrc’pour s’inftruirè , le
culte' devenoit de la plus grande importance- ; il fàifoic une paierie
efTentfelledé la civilifation § on fe’raflèmbloic avec fein danÿ
le lfeufe-'pluSagréable , fur un côtéau“riant, ombragé d’une antique
forêt, rafraîchi par des eaux abondantes & limpides. Là otf5
fe livroit à tous les charmes de la fraternité & de l’amitié,en fe
tonfidérant comme les eiïfans d’un meme Dieu , comme les
Citoyens d’une mrême terre : on fe grandiflbit à fes propres y eu*
par les fentimens* les plus fublimes : onfe délaffoif des travauxT
paffes & on : acqnérbit de nouvelles forcés pour les futurs par* les?
plâifirs les plus doux & les pTus innocens, par le chant d’hymnes-
fublimes, ôt par des danfes* facrées relatives- aux- adiôns- qU’otf-
èélébrok dans ces hymnes.
Le tems dévorant , des mains animées d’un zële trop amer,>
une jbfte haine contre- des idées belles dans i’origine-:, mais qui*