
. feu , lumière, mot-à-mot > le lion
étineêlant, flamboyant ; épithète
du Soleil & de l’Eté.
. Quant au Tropique du Midi, il
fut défigné-ainfi, parce qu’on regardent
le Midi comme un climat
fi brûlant, qu’il en épgit inhabitable.
Chim/æ , ce, Cbymie. Ce mot dont
l’origine a toujours été cherchée'
en vain, eft venu de POrient avec
la feience qu’il défigne : e’eft l’Oriental
Din yÇ'HUM, c'&YMi qui
lignifie» l’extraédon des focs par
» le feu ou par la ferm’ehtation ».
Les Crées en firent. Je mot
Xuàciw, Çhymos y qu’on à regardé
très-md à propos comme l’orir-
gine du .mot Ghyrhie, puUqu’îl ri’en
étoit lui-même qu’un dérivé,
CHO. -
Cog-Gyrmj ce, cotonnier. Pour trouver
l’origine de ce mot, nçu§ le
.Joindrons au lûivanr,
Ch’op-Chod , marebandifes dont
Chor-Cbor, S il eft parlé dans
. Ezechiel f chap. XXVII, & qu’il.
: Joint au byflüs ,.àu lfef St à la -foie.
C’étoit donc un objet de commerce
de la même paiure que le lin &
la fine, peut^çtrd'm^e plus pfe^
deux , puilqu’il eft mis pàr le Prophète
àla luire du lin & de là foie.
Les (àv^3ts“Àuteu£S des Mémoire^
foncernant les Chinois ont fbup-
çonné ? ( Tomç II. ) que ce mot
qui- a- été une énigme pour nos
Commentateurs, devoir défigner ■
la même choie que le Cho-Gho dès
anciens Chinois, nom d’une Ibie
qu’on tiroir des jfils avec lelquels
s’attachoit au rivage la .Pin ne d’eau-
douce qu’on trouvoit fur les bords
des fleuves Kiang & Han, Si qui
le vehdoit le centuple de
Ce -rapport de ' noriïfe eft' très- ‘
remarquable ; d’ailleurs, la foie
qu’on tiroir.-de la pinne marine eft
cènnue depuis long-tçms en Europe
: Strabon en parle, on en
fàïfoit des manteaux à l’ulàge des"'
Empereurs : elle étoir doricinfliff-
ment eftimée, & eflfi’*dcvoit être
auffi chere pour le' moins en Europe
qug dans la Chiné; mâis' elle duc
être to’ujoufs moins rfecliefchée à
mefure que la loie devin^b&s abondante.^
•
Il exiftffîepetidant encore a Ta-
rente y à Palernve , & ,en-quelques
autres endroits fur les bords de la
mer Méditerranée,qüeiqucs manu-
faétures des fils de la pinne-marine,
dont on fàk des ouvrages plus fins
que ceux en fpiefSc peut-être pfds
Chauds.
On pourroit'jcependant rendre
le mot Cttop-CnoD par celui, de
eCpTon.
■ ■ rfffijfcfff'y i étoit bien psopre
à àller de pàir avec le lin &la loie,
a,° . Le nom de cette naareban-
$ilé cftnuuufeftement un dérivé de
H CÇiut
^ celui de ,Chod',t .Çaiïran
Jui-mcme Orient ai St dWîê ffifute
arift'quité : les ÇhalH’é'eâs'J les Ethiopiens
, les Arlbês, Stéî iappélÛnt
CÔTon , d’une rdèiffë qrftpn|j\nfie
' fin ydllvë;? \ *
y °. Les ‘Grecs eux-'mêmeS ap-
^ ' p dléren t fê 'rare rf nïërfh drairt ê lïéttïs
venons dfê' le^Vbïr ^Cod-GTCRiit A
- mot qtfikbeft q-d’arielàltétlri<ahBe I
celui de Chov-Chod^, ei$lf pro-
J^ilên'çant Co g GoR ^ Ç gG'Güï }
' ^*ÇoOG-,yri^
Il n’y a; ppint d eiloiffe'-n’q n- plu s
que ce rrfêrne radical OHa,CHODj,}
jje foit ^rté'dâiis le’LaJrin Gossfp|j
„"fi-urn y il ; i/\ coton j-2 ®. arbre
“-quipôrte le'cbton-, -cotonnier ""Si-
que ,ce mqr pe^fpit àânli- compofé
-de l’Oriental Gho j-corflàcré/^u-'co-
''tènfde She qui, en . Egyptien,fighi-
^fctrhrz r, &-peiït-être- sd?- l’arti cle-;
’7Egyptien.&,ip^acé-irès-fi)uveur à la
fin des mots. ,
^ : L-idéé^lJrhmrive de bi^àoe doit -
avoir etc <^fle de filer & il a dira
défigné en généràl ytout --ce qu’on
'peut convertir èn- fil, ou filert de--
Ma^fans doute i ■
IriHéb* è'hout, fliot, fiiiet ,
dlpélle.
Le-Gall. Co%«Y, ? ^eaoVLme.
Le Bas-Br. Cog<zz/, J
Le -Balq. Qqgozzc , ver à foie ,.mot à
mot f animal qui; fil@. ^ ^
Le Bas-Br. Cocz ^.dévidoir.
L’Ir. CocHÆtz^ .filet.
Orig. Lat.
C h o m u y ctsïs, c h a u f f é e ; d i g u e : d e
l ’O r , n a i n y dhomiy m u r . V
C h ô m e r . , g r a n d e m fc fo r e ; e n O r .
*10i n i chômer. E l l e c o n t e n o i t
d ix é p h a s ; q u i n z e b o i f lé a u x ; t r e n t e -
feah ou-faces , d o n t c h a c u n c o n t e - 1
n o i t 1^4 4 oe u f s , o u d o u z e d o u z a i -
ues, .uae groflê; .''“i
lC L i:'
} U } j i r é & n t p r é c i e u x ,
*7| I Cih&ïi-'A R ch a , m ; ’GiM«i-ARCHêj, a, i , cfun cabinet de cucio-, [ .jîittsy’’ ^
, xabisjfet ide
I , .ciirâçfîtés,,
1 efes J u ^ r s v f o q n f q t d p ^ J lQ r ie n t .
H O O , KaMÊ , d e f i r ; i ° . c e 1 q u i
, qui 3. u n .g r a n d
I prix«-'
<c ^{jhitrgej,}|^r. |
, ce . .m o t p a r o i c u q e | a lE é fu h o t i ’ d u
; „moÊ Qrieu^l^jôsaRÆ, qui fign ifie
la r cKm p q h jo fo ..., .4
Ciritarijo,TÆr'fe1l,Tjptfe.t'd^ la harpe.- 1 >
[ PjèXBarii^nt,inkhwt^'f)
ï-1 iXg$TjS&t.tï.> C yn'-, JUr^.lW 'u f6 / de ( guitarre.
l p r f t i à r d m s ¥ i > J
a, «m-, qui concerne la
Echarpe.
\cAnarifyi\Ws , Ton de la harpe.^ ^
fiE ifauras f i, G r. Kâxtps >
Si rPSÉj-âBollort. 1
B 1 N;,,pj4 e s G r t e s .
ce Ë f e # | d’in f l ru - 1 Pmsiefnitsô^^ dCJiùThHu4aqm?»^eiî ,à^ c, ordes^ lppgesinP . i trumensffans accoHipdgtieme'nt de voix. ,
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