
loftitutions Celtiques,. Denys d’Hal'icariTafïè avoit fort Kenvig?
qu’ils répondoienr aux Çurëces des Grecs ; mais ils exiftoienc éga*
le ment chezîles Gaulors-oules Druides : puifqu’on en voie encore
des vertiges dans la Suiflè fans qu’on aie jamais foupçonné qu’ils.
euflenc le moindre rapport- aux Saliens Romanis.
Rappelions-nous que ces Prêtres- étoient toujours de jeunes
gens , qu ils portaient des tuniques'dediverfes couleurs-, des chapeaux
pointus, un fâbre à la ceinture v une lance à. là main , 8C
que leurs dan Tes fe fitifoienc au Printems.,
Mais précifément dans cette Jai'fom, de jeunes gens réitèrent
toutes les années-en Suiffe les danfesSa!iennes-78c précifément:
dans la même cortume Ils ont une. tunique de toutes couleurs
comme l’habit dsArlequin , le bonnet pointu orné 'de rubans-,,
Eepéè en main , une lance- qu’ornent également des rubans en.,
forme de banderolles: dans cet équipage-, ils courent dans rouées
les rue&v danfant, fautant, 8c faifant grand1 bruit avec leurs.?
épées qu’ils frappent l’une contre l’autre , ou dont iis font retentir
le pavé j au fon de petites fonnettes pendues à. leur tunique
& qu’is agitent_par leurs iâuts;.
Çes jeunes gens n’ont d.’àutrebut actuellement que dé fe ré*-
jpuh 8c de gagner quelques fous, en fe conformant à un uiàgè'
antique dont on ne cormoît plus l’origine 8c -le“ but ; mais qui-
Ê t très-certainement dans les. tems les plus reculés un établiffë-
sient national 8c la fource des Prêtres 8c des vers. Saliens dons:
sous parlons*
On voir ces danfes- des Saliens dans l’Etrurie Royale , Hanche’
LXXVII., 8c le. nom de cesJPrêcresdansJa premier« desTables*
Eugubinesj ligne-14.
Sct^ius fur i’En. VIII. r&y ,-dit qu’onattribuoit îéurorigtne E
Moxrius Roi.dè. Vei^s, qpUes faroic infticués à l’honneur d’Alexfus
fils de Neptune : d’autres à Dardan us, en faveur des Dieux de
Samothrace,
Les habîtans de Tib'ur 8c ceux de Tufculum avaient égal©*
ment leurs Prêtres Saliens.
AinfiN uma n’a pa’s même la glaire d’avoir inventé 8c ces P r ê tres
8c leurs danfes 8c leurs - be^^î^s defeendus dù Ciel.
N’omett-oris pàs une cliofe- très-remarquable 8c ères-propre a1,
répandre un grandeur'fur cet qfejet, qüela fête d’Anna Perënr
na fe céfébroit le lendemain- dé celle dés Saliens.
On peut voir d’ailleurs ce que nous^-vens déjà dif au fujerd^
set Ordre de Prêtres ffansl’Hiftoi^è du^Galendrier^pag^.y^ ‘
i r .
L à i:È ila'ttyiïs''des Rois» '
Les Grammairiens 8c les Junfeonfultes Romains nbur on&
frâmmis quelques unes de leurs loix royales d’après le Code"
qu’è-n avoit formé Papyiuus ious le régne de Tarquin l’ancien fi
h peu quiVen eft confervé a été réuni en un Gbrps parplulTeuri
Sa van s , & entr’autres- par le Jurifconfulte A ntoînë t J R æss:
ON’0 ) -TouC en Earoîc barbare ; les mots-, l’orthographe^couP
Brircbion.
En voici une du Roi Numa, avec 1 orthographe-dé T e f r d f e
HEMàfhZÔ££ES0. SClENS'-VOLOn.M^LOn, mortm?,
JJUEIT-. Pj-sèiciI). Esron sci im. wp r ontRsl 'sjEk no LO JB
MAJCOD, oc El Si: pro. Kapiïed. oceiSi . LT Cnajczis ElOItsi,
4 ' EN no. ÇONCTONÉD. ASIÈTE. SOBÉLClTOÜ-r
" Sl quelqu’un a.doniié-voiôncaiïeme^ Ë mort à un homme libre, qü’Æ
? itf 1 Dans r°n'Hilioira ^ J^&™d«açe‘ Komaine, 1Ur»pj m , l ÿ f