
4. Cæcî - Gen#*.; a, um, aveugle
hé. Æ
E x - C æ c ® , - art, f a i r e p e r d r e . la t h é ,
r e n d r e a v e u g l e .
Ex-CiBcator is~, qui aveugle.
Ob-C^cD ; Oc-C&co aveugler,
faire perdre la vue ; •*<*. obfcurcir, ren-
- drfi ofeftur.
C Æ L.
CjELtbsyibis , q u i n ’ e f t p o in t marié ;
a0, veuf : de l’Or. s
K e l i 9 J tE L V y fojl ^folitaire> célibataire.
CÆLiiariï, e-, qui concerne ceux qui se
font pas mariés.
Cm-ibuius, ûs-, veuvage, célibat, état
d’un homme -ou d’une femme non-mariés.
!
Cæremonia} a , } coutume reltgtéufe,
CÆKimoma3 oe, * ritlàcté. |
Ces mots jqôë les Latins' durent ïlàns
doute aux Etruiques j* foiîLOrien-
x taux. o*îhi CneRM, th ChaHëen,
en Ethiopien, en^Aràbe, &c; sfi4 ,
gnifië làcré, inviolable, 'Cohfaeré
à la"Divinité; i°. voeu, &c.
S-CjEyus,a,umi i°.gauche; i°.ignorant
: y9. malheureux, pervers ; en
Grec, 2Ktf/o«j6'Æ«or,fignifiéigfiorant;
_a 9.gauche; 3 groflief,ruftré : ç’eft
l’Oriental HW, Ha » ignorant, in-
v confédéré, mal-adroit,
S-Gsva, æ , gaucher.
S-CÆVitftr, âtis, méchanceté /malheur.
G a Et , &C. ' ■:
Qxuum, i, biere ; dé l’Oriental OIT
Çham f "cuir,
i, marcotte éle vigne,
, branche de* vigne qu’on replie 8c
dont dri cache le bout éjL terre
afin qu’elle guine reprendre racine.
Ce itîor, d’unè origine absolument
incohhüe, «fl: Oriental : c’eft -un
' cûropoféï, 1*. du mot "^W-, Soukt
branche, dont nous avons rvû dans
les Origines Françoifcs, coL 1 oc;,
que venoit le mot louche ; 1 du
Verbe *qn3 , KaffaD ; Kâdf n«-
lâlé en O-a/zd , ’i cacher i 19. fé-
parer, couper. On ne’pouvait défi-
gner cette méthode par un nom
plus exprêffi’f & plus vrai.
CANôPü^Gr. Kaywjèoç , étoile dé? la première
grandeur, au gouvernail
du vaiflèau des< Argonautes : d’eït
également le nom d’ùhé Ville Egyptienne
& des emehes confacrées à
Ifis, &. regardées -comme une .Di"
viniré. LeSiEgyptiens racontoient
que Cauope avoir etéle Pilote de
Menelas, 8c c’èft comme* .Pilote
qu’on lui avoit confacré une étoile
dans le vaiflèau des Argonautes.
: ' G’eft ainlî un nom Oriental à.tous
égards. Selon Jabeonsky , ce mot
lignifie T erre d’or , étant compole
de Kahi , terre, & deNuB,Or.
C ar-Baj , oe, vent de POriéntbu Oc-
f rident ëquihbxial, le Nord-Eli ou le
Sud-Oueft : de POr/fpn, Charp,
'i : rigoureux. :
Car-Bas«; ofuin, voil*és de navire ;
de l’Oriental 09*13, toile *de lin ,
- voile, &c.
ÇAr-Ças^-,;6/iv.-lin, très-fifl ; i*. voile
de lin ], 3*..forte de navire.
CAR-BASeuj, a , um , ) de fin lin ;
Car. BASinur , a', v m g" de ^feilc
.J très-fine.
Gasaà, Gr. iz*pht ; Or. , QaTs
i o e y candie, écorce odoriférante:
du canéllier, arbre de I’Ifle de Céy-
•if’ Û
CASSIT-ERw. '
CAssiTERàt, Gr. icawmpoî, étain,métal
que -fcs^ Ancien’s Vpnt appelle
fi^plortab,‘blanc. Il èfli^ilcpnnant'que
„de l>érudition
voÿbit tout -dans
ePM Pliénjcien, A’aif sPP cçnjaul’éty-
mqlo^e du mot Cajjîums ; .qà’il
priait;, cru (.Canaan Livre I. Chapitré
XXXIX,) quejç’iéroit ,un mot Grec
qui^éfignoit dptaini & qu-pn dériva
de-là le nom des I sees Ç assi-
- terides , ou de l’Angletèrreparce
quelles produifodent de l’sçtain en
abondance & de la plus grande pu-
I H H Ce nîeft rien de toüt.cela. L’étain
s’appella CaJJittros , garce qu’il
jenoit de^ Illes, ÇaÏÏiteridès ; ces
Mes durent feur nom aux Phérû-%1
...riens, 8c céùx-ci en leur- donnant
nom peignirent parfaitement
leur lituation à l’,extrémiré du monade.
C assit , n ^ y p - , %nifié 1
fin , extrémité} EA , & E R D , H K >
la terre.
C’eft, donc mot-à-mot y »s lader-
» niërè terre, la terre la plus reçu-
» lée : ultima terrarum »,
xffiyé'^cc que nous avons dit
col. 4) 8i. lùr le Mont Caucafe,
formé dcia mêrrie racine.
c e; i
GÈDr»t, /, cèdre ; de l’Orient. *T1Î< •
Adr y grand, magnifique, adouci
# par les Grecs'én* Kadros, Kedros.
C’eft le-plus grand & le plus beau
des arbres de l’Orient. On parle en-
: core des cèdres du Liban j comme
étonnans par leur grandeur! - •?
CnDriumy U, y
CÉDfêum, ii7 y g°mm= *.qui découle du
Ced« « , * , S cédrc qu’°? brûle.
Cbdris 9Jdis , fruit du çédf'e.
CEprzazü,, a, üm, d&cédce,. ;
CÉDrat&r , a , um y frotté d’huile de cé«
CEDr-Eiauoe, 1 , huile de cèdre.
LCEbr-E%aîe f grand c.édre,
, Ç^htrtfiif , îs ,-cjatilcVrée blanche.
Cette famille eft entièrement
j’-"Grecque. ^
1. Acerru, «, autel de parfums, caf>
p lolette, encenfoir. Ce mot, Etrusque
fans doute,, doit venir de l’Oriental
-n n , &kuRR, brûler1, &
> de nK» -Adt j bralîer, foyer.
Cero/z t onis y fontaine qui noircifloit
^ les brebis du^y Æqvoient. Ce mot
eft venu de la Tarrarie, où Karo.
fighifiè noir, de même que dans la
Langue Turque.
.Çeu., comme, de menu? ; c’eft l’O-
|^rieh^|n3 , Ce ; PAnglois So, ôcc,
v; ainfi y de même.