
De-îàjEÆtté imiwnfç'tjtiââtîtë dé ■ villes ÔôrHTantes > & epttc*
prodigtèûfo pô'paladon dont l’Italie fe couvrit dans ce temsflà
& donc l’en fem blé nous paroit une vifiôrr. ■
Tél'êtôit l’état dè eetee -helfe- cônttée ,xettfe étoit la-force & la*
riche ße de lès habkans, lörfqüe Rrome parut ; & que femblâble-
à uirlôufo au milieu de brebis pahîbles , elle mamfefta^bs le*
premier rncfeent de fon exiftencé un cai'âàfèfe infodal Sc turbif
ierît^ un eiprit de conquête. 8c.de^ domina^ffidioïk elle ne f c
départit jamais*.
£ IV .
Mremi&rs..ejjprts,- d&i-Ràmcdm pëâf détruire ceitëdtià&nce^
•pMiiiqüë^ ;i-
R orne placée entre les* Tofcans& lés Latins-Sc,,!®? Sabins, de*
voit voie fans cefle les intérêts m ê l é s .avec ceux de ces Peuples^
mais.réduite à un territoire moins grand qu un îauxbourg.^dé"
Paris, elle devait éternellement végéter dans ce terr,ain étroit"
fous laproteiMon de fes voifîns, ou en.ijpt.re' écràlee,, fi leur mal-
âdrefiè n*av©u| fourni des armes contr’eux à-oette Sôl^tiiô naifi-
fante , Sc IL fon* régjme& fopohtique n’enavoient fait-un Peu-
pfo guerrier fous Içs armes<duquel'dev-uit tomber toute Nation^'
qui ofçroit fe me forer avec für..
Il falloic, dît-on, des époufës^àu^ föndate^ de cette nouvelle
ville i ils invicentléurs voifîns lesplus proches , tous Sâbms.,.
a une fêée fbîëmnellej leurs filles y aceeurent , dis les enlèvent.
Les Habitàns àlAniemnes qui font à peine à une lieue de Rome,
ceux At Cmlßuminüm' qui n’èn font qu’à trois lieues Sc lé Roi
de Cenina qui n’én eft qu’à fix, prennent les armes pour venger
eet-afiront : ce Roi eft tu é , Sc les Habitans d Antcmnes Sc de:
€jufi^metfom,tranipprt£s àRome,,
Le Roi de Cures, autre v;!eVde§ SabinS, ^Sc qui n’étoit lui-
mènie^qu’u|i Cacique comme Jespetûts.Rqis de^hénicie , delà
IG recéo'"&cî ‘ce Roi effrayé cfo ce-premièr fuccès, prend les armes
Sc s’empare dju CapitâV. iRomè n’êtoit plusRel ie n’a l’a-
dredè'de cédçr à l ’orage, en afioeiant ces Sabins à fon Gouver-
nejmeint. j
^g^e'PrfoCvë' meurt;quelque tems'apresiàfes .villes Sàbinêsmoins-
attachées par Rome ,< l’attaquent en’
un temS', dit-on , de pbfte ôt dè famine : mais Rome déjà accrue
efodeux p^îtrots Villes, eft en' état' de*-réfifter : Camere perd'
f5x mille‘de fèsRabicans , 8c Uidtqz qui n’efoqpiè^.dê.ux ligues de-
Rome totij.be .en foji pouypjr.
' b-VJ-
: Thêv^d* ctn&'emt avec F opulente Veies qui ètolr&feS f&ftésî-
Les Habitons cfe. Veït,s r Ville Tofeane aux portes de Rome >
Mutent Wp^çi^re'LSenes commi| une Ville qui leur.appartient
Veies q,ui ’compte' daq^fes çnurs autant d’Habitans qu’Atnenes St
qui à un riche territoire t mais'Veoesjauroit dû s’y prendre plutôt'
êt s^unir aux Sabins ayant- qù’ils^fuffent affoiblis : 'plie paye fôn
peu de prévoyance ' par La perte de fes'Salines & de fept Bourgs
qu’elle efi: fbrqéé d'abandonner aux Romains en faifant aveCieux -
ung trév,è de cent ans, qui facilite à ceuxtci la c.onquête des autres*
V îlles 4u\Voifinage privées du fecours des Veiens. Cette trêve fur
s&fi-un'cbup dé partie pour''Rome i Sc u n i imiQminie pour une-
Ville aulïi riche j-auffi puiffânte- que Veies : mais qu’avoient
gagner fes opulens Citadins*, contre des hommes tels que les Rod*
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