
fànt ces feçôurs ,on fera très-peu avancé, & on verra avec fur»
prîle/que quoiqu'on" ait prodigieufement exalté les monumens
Eçrufqaes’, 11 ne nous relie prefque' rien dé cç Peuple , après1
qu’on l’a réduit dans lès juliès Bornes.
" Les mots que les Anciens noui ont cpnfervé dans la Langue
Etrufque , ne vont pas à deux douzaines • encore plulîeurs lont-
ils luipeçâjf, n’aya-nt é té ‘eonfervé’s que par Héfythius, qui a ecric
dans des“tè mf jfeir retfillss^[ui ne dffiô nul gVant , Élil ^ieu ,
nulle époque.
Lés MédaiPes Etrufques font eh li petit nombre, que ceux quî
élévént le plus ce Peuple., en font d’un étonnement extrême ( ij :
& quant kux Infcr5pâons,' .elîés he dôrififtcnc en quelquefëfit'e
que dans des noms propres, gravés fur des Tombeaux* auffi , ne
peut-on jrécueilUr pâr-là qu’un très-petit 'üèmb.fe’de mqp$ çotî*
qus.
- jfefe s E l R iéS fijhtJ‘<È S f ' “
Traùfffiis par Us Ancim's. ,v;
Les A nfjgns nouse-ont confervé auelaugs mots Etrufoues par
JefqueJs ont peut fe former,quelques, légères idées de cette Lan-?
gue £tde/es ^apports avec laLangue Celtique, 8c /es filles la.Greç-r
qu.e 2c la Latine..
A es a r | D i e u Æsi, D i e u x , ( Refychius ) j -c’ e f t Je R u n i q u e & l’O n g n »
ta!, As, D i e u .
Agaelêioa. , enfans, {-Refÿcïï. ydelG&ii,, joli, beau, ,
A n d a s , B o r é e , A n t a i / le s v e n t s , d’A& - f o u f l / f r r e t i r e r .
A n t a r , W p (H e f. ) .
A rax.es » êperVier ^ H e f.) Gr. HièrAx, ,
A r ;im o i , f in g e s . ( )
(f) Ypye% PaiTçri, de re numitiaria Etuifcorum , cap, IJ.
Au fffas
* ~ k ^ t t l o s , aurqre /;jd’Au<G » mil1 PpHp«
Burroj coupê'j en Celre1, Burr , d'où Burèce.
I Ç ære j yiüp,Etrufque ; de Ker -9 Kar ,
C a pr?/ , cnévre, mot Gr. Lat-Cdt.
■ C A pï s , ; faucon. ■
D amnos , cheval,, ( É e f.) de Dam / élevé, ou de Damao, dompter»
DRtijsÀ. » Pnnçl^ü^V prindpe, ( Hef!) Celt. Tru m , faite, élévation«
Gapos , char, ( Hefyefy Celt; Cap , Vafe, ce qui few à porter,
: His.ter , Comédien j Hiftrion.
V ; tlD-ward^ diViièr , e 1
iDuSj.idef, f,J . . . > de Duo, deux,
ü , veuf | Yu>rjÀ? veuve ; )
It a i«i/vfeau, Gt. ÎtalW , Hêbr, Tt«r. '
JLanista , Bourreau jlC e lt. Lan ÿdéchirer^ -
/ Mantissa , a d d itio n , ( Fejlus ) : d e M ^ n t , g r a n L
Man tus., Dis Pai;er, ( Seyyius}, d u même m o t que les Man» . *
S ubulo , Jo u eu r d e flute Fejl. Varr. J en L a t. S ib ilo y fifler ; c e ftu n e
,, onornaEopeei "
T ina ,'iàeLin /profondeurcapacité , même finiûlle qae^ y à tw des
Latins, fenîr. *
T-yrsïs/ ôuTürs^sV tours ; ici R changé çn S pour Torres, mot Celt.
&j Orient.* i 1 | , fjl::
Veia , chariot''; icf'e'hd, volturer.
I Ae;ç& Etmfques éç.au^ Romaitu , qui
v défigne k qi»lité^ad]ç6bivçi:K de-ià .ces divèrs mots,
tribunal, Puteaf ^Minerval, Lupetcal, Fagutal, Lompîtal, Pomona!,
^eâigd, jLatial, Animal, Cervical, Capital, &c/u<
| rMoçs déchiffrés juf divers Monumens.,
Bins notre PI. I. N". III 5c IV , nous avons/ait graver divers
“ïnots Ltlafques qü’on a hèureufemenc déchiffrés/ur pluficurs Monumens
encore lubfiltans 1 on hé fera pas üché. d’en voir :ici l’ex-
, plication; p £*uo-
Le premier de ces numéros ne renferme que des noms pro-
Orig, Lat, i *