
F B S T U s.
F estüs qiïi cite une partie des Auteurs Grecs dont parlelci
Dënys d’Halicarnafle , y en ajoute un grand'nombre d’autres
qui, loin d’éclaircir ce fait, ne fervent qu’à l’embrouiller davantage.
! 1 1 ’ .
» Cephalon de Gergithe, dît-il , attribuoit la fondation de
» •Rome à un Compagnon d’Enée, qui Favoit bâtie fur le Mont-
» Palatin. Apollodore, à un Romus , troifiérae fils d’Ènëe & de
»’Lavinie. Alcime, à Un Romus, fils-d’Alba , petite-fille d’Ënée
.»par fonjpereRomulus. Antigone, dans fon Hifioired’Italie-, à
» un Romus, fils de Jupiter, gui la fonda fur le Mont-Palatin.
» A t h e n i s , dans fon Hiftoirc de Cumes, dit que-des bandes de
«'Sicyoniens & de Thefpiens ayant été obligées de s'expatrier
.» faute de pkee, ôt après nombre d'aventures étant arrivées en
»sItalie, où on les nomma Aborigènes, quelques-uns deux fe
» réunirent fur le Mont-Palatin, où ils bâtirent une Ville agpeliée
» Valentia, & que ce nom ne fut changé en celui de Rome que
» lorfqu’Eyandre fit Enée furent arrivés en Italie avec un. grand
» nombre de Grecs.
% » Agathocle, dans fon Hiftoire de Cyzique, dit que Rhoma ;
» fille d’Afcagne ôt petite-fille d’Eriée, éleva fur le Mont-Palatin
» un Temple à la Fidélité, & que lqrfqu’enfuite on, bâtit une
» Ville fur cette montagne r on ne crutq>as pouvoir luf 'dgnner
« un nom plus convenable. Ji ajoute qu’un grand nombre* d’Aute
u r s difentque Rome fut fondée par un defcendant’ d’Enée
» nommé Romus, qui vint en Italie après la mort d’Enée, arrivée
»à Rereeynthie , près du fleuve Nolpn.
» Caillas , dans la Vie d’Agathodé, Roi de Sicile , attribue
rrçe ttç
I W Ê Ê Ê Ê M à vn T r°ycn nommé Latinus , & qui «voit
- époufé une femme appellée-Roma. q
» Lernbus ,.furnommé Hçraclides, dit que des Grecs au retour
H H » deJ r°ie^ 3nt abordéen cet endroit,leurs captives,
- lé feu C ï T d k ' Ro^ > avoient
» comfe ,1s & î “ * I N H dans leur
t fe , ils avoient bâti en çq lieu une ViUe qulls appellerent
1 K » du nom de la Captive qui avoir donné.« confefi
- » Selon Gai,tas, Latmus, fucceffeur d’Enée , & fib.de Télé-
H * I M “voit eu de fa % a n . Roma ! deux fil, ,
mus omulus, qui bâtirent fur le Mont-Palatin la ViUe
» de ivome. ■
M B P 10*8 * de Peparethe eft le feul d'entre le,: Grecs
«téparPeAus qmait adopté l'HMoire de Romulus, relie que
la racontent les Romains «. -
Ajoutons; cettétradWn confiante, que dans le tems d'Hercule
le Alont-Palatin , à cdufede l'Autel
quü y avoit eleyé^JS
Quelque var& q„e foie« « s récits , les traditions que
ni mc? m2 r> ü Ü l r a ce fait, ne font ni moins nombreufes
ni moins extravagantes. 9
P L U .T A R Q Xj
B » L e s Hiftoriens, dît-il, ne s’accordent pas, à efcrire, par qui
» ne pour quelle caufe le granilaom de la V ille Rome, la gloire
» duquel s elbefiendue par-tout le rndidè ,'Iui a efié premieremeni
» împofé, pour ce que les uns tiennent que les Pélafgiens, après
» avoir qouru la plus grand’partie de la terre habitable, & avoir
» dompté plufieurs Nadons,finitféinent s’arrefterent au lieu où elle
On g. Lot. , ;
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