
De quelques autres Ouvrages de Patron,.
Ce nç font pas encore là le?, feu]s O.uyragçs de çe favant ôc laborieux
Romain. Les anciens nqu? ont: confejvé le? titres 6c les frag-
mens.d’un grand nombre d’autres ; tels qu’un Traité, en plusieurs
Livres fur la Vie privée du Peuple Romain, ôc un Ouvrage fur
VEducation, des Enfans,.\Jn objet de cette importance dut occuper
fana.dotyte les Romains aumqtnent où les Spi&îîces ôc les
Arts fe développèrent chez eux ; ôc ils durent s’élever plus d’une
fois avec force contre des défauts à-peu-près femblables à ceux
qu’on relève dans l’éducation moderne.
No Niés MfRCELLtis ( chap. xiv. ) noùÿà confervé un paflage
deçce dernier Livre de Varrony que nous, allons effayer de traduire.
XJtpuellce habeapt potiùs in veflitu chlamydas } tnçotnb.omata aç
parnaçidps quàpi togaf. «. Que les Jeunes RqmalflâfeP0^1^^ plutôt:,
».des furtputs, des fourreaux, des pplanoifqs > que des robes de-
» parure , que des toges;»; .
On fait que la toge é to ifl’habit caradlériijiiÙÇ de? Romains *
hommes ôc femmes : mais ç’étoit un habit de parureYarron-
condamne dpsnc. les merçs qui le faifpient^pqrtpt' à leurs hiles
.encore .jeunes : il leur donnoît un aâr trop âgé , il les aflùjettiffoit
à.trop, dp. gê’ÇÇjj. à trop delfepos, Cet, illufire Autçur veut donc
des habits : plu?,-légersplus, fveltes, mieux afïbrtis à l’âge des
jbunes RomaipëS.j,tels que des furtoùts, desifburreaux jtksujobôs.
feraSlables aux polqnpifes » car c’eft à-pern-présile fens deii|9ts
Lapps em^lç^yésiiei, tou? empruntés delà GrèBerqûdlÀthèÉfèS?|S| ÿ
L aG H iAM ^ é iM rfn frH d lS ^ re t^u ey ii^ jüfie a ê co ^ rqw F fa Toge, « fiions
mettoit égideme)t§ par^dç^îu^; les .auires. hatjiîs. Ekcômeôma , .inoti'for’mé '^•■EUconibeJ'-r-!.
■ ïkeisyjjgè* 4é^®0|t-4tme(R9bç.qiii fijiypit a u e ta e faxgji. les contours du
facilitolt les divers tnouveriiens.PAR-NACis eit un mot cotripofé de pars ouraaror», autre-
Robe Grecque^ 8c naffos-, jufte. Il pafoît Pgr.Cff divers 'noms (Jtie les deux premiers dfc
ces habits fer voient fiir-tout pour l’in térieut j Si le dcmlex, pour les vifitts du débuts.
on he fauroit douter en effet qu’il ne fût du bon ton à Rome de
fuivre les niôdès dés“ Athéniens'’ :/Te: fëùl Peuple de ce terris-là
diftingué par lori goût ôc par fün élégafïce , le féul qu’on puiffe
comparer aux Habitans de la Capitale des François.
D'ailleurs il n’ëtoit point indigne de Varron de s’occuper de
l ’habillement des jeunes gens : cep objet Faitune partie effentielle
de Tëdùcâddn, par fes influences fur la fanté, fur la meilleure
conftitution du corps, füf la vigueur deTàrne : dés habilïémens
trop Terrés" ou Prop larges, trop chauds , trop recherches , font
Jtous plus,ou moins nuiflblês dans lafjeuneüe principalement, où
tout doit concourir au développement du corps Ôc à t ’accr ornement
de Tes forces. Si on a fait dés études profondes fur tout ce qui
peut favorifer le développement des arbres ôc des plantes, pour,
qupi fePo'it-on plus dédaigneux a l'égara des jéunes gens , de ces
plantes qui font l’efpoir des Familles Ôc dés Etats > ôc qui font fi
fupérieures à çesfarbûfteS , db la conférvation dëfqûéls on s'oci
cupe avec tant démolir.?_
, f 1 Dés Livrés1 de
N’omettons pa"s un autre Ouvrage de Varron qui nous eft parvenu
pr,efqu’en entier :c ’.eft celui qu’il fit fur FEconomtô Rurale „
deresujiica, ôc qu’ildivifaen trois Livres, fur l’agriculture, fur
les beftiaux Ôc fur. tout ce qui compdfe une baffe-dour yde agricul-
tura} .de r.epeèuaria , de villaticis pafiionibus. On ;ypit à là tête
Une lifte de tous les Grecs, au nombire d’ufle cinquantaine, qui
avoient traité, ces mûm^S oj3jetsx5Ôc;on y]lit ces ânëcdütes, qu’un
Carthaginois , nommé^IVlAGpN', avqit au;fti; SQÙipofé en Langue
Punique 'un Ouvrage fur l’agriculture; que cet Ouvrage étoit
divifé en X X VIII Livres’ ; que Caïlius Dionyfîus d’Uti^ue l’avoiç