
(Jn Pere de l’Eglife dk de cet illüftrë Romain , qu*il avek
ttant lu , 'q#6â'étoît étonné q-u’il eut'eü le tem's d’écrire ; & qu-il
«voit tant • écrit , qu’on étoit étonné qri’il eût eu le. ten^|de
lire (-f)i J|
Ouvrages que J^aRRQü copipofa fu rie s UngLnës Latines/
; :Varron avok^qompofé IX Libres fur la Langue, Latine ; les
rroispr Smîets nkxîfterdjplus ; mais nous en retrpu&oïte l’omet au
commencement duquatEiéme^Je m’étoistpropofé, y-dit Va r rom,
» de faire voir en tixJLivres comment les nanag a voient été impefés
» aux chofes dans la Langue Latine. D e p ^ - f ix , j’en-'ai déjà
y> compofé,trpis que j’ai envo^és,à SEPTiMfOS-rj’y traite de l’Art
» qu’onappelle ET¥MQLOÇfi&uz : dans le premier,!, de;,.ce qu’on fe
» pertnet-pontre cet Art ; ^tans le fécond;, de pe qu’on, dif^en fa
« faveur $/daqs le tr.oifiérfiOÿ^e ep qu’on en peut dire ». gàt
Ce Septimius^dppt le vrai nom étoit P. Sepj j mius| ,. ay^jl dpé
Qugfteur fpus V ârr-on , gomme on le-voit gda^n’dof YJ1 Livrer
c ’étpit un jeune homme plein, de goût pour les .Scienee^qui
fefttôk -tout eue "que, valait fon Maîpre., ôc auquel s’éjpît.Attaché
CClyi-td#® ûn j lifte retour. -
. - Pour, -remplir .ce premje^plan, Varron cq^pofa trois- autres
Idvre.s-^^l^Jcaûfesjdés^ûts ; il les, a^reffa«# un .dp fçsgg^nds
Admirateurs.à Cicéron, qui lui-avoit demandé,fans;d^^te çe
qu’il penfoit fur cet objet , , étroitement ^ Hé ^d’ailleurs- avé^, la
recherqhe. des Etymologies ; il marque à Cicéron qu’il ^traite
. €lep.dau:Çeg fies mo^s JLatins & de peux qui ont paffé en ufa^e ohegi
j.es Poètes..
Vàrron Woueque de très-grandes obfcurités font répandues
August. Cité de Dieu, Liy. yi.
X * c@t objet i parce que le tems a détruit une partie de ces mots %
êcWentre ceux qui,opt échappé à fes rayages, il en eft qui n’ont'
pas ét-éjmpofés avec exactitude ^tandis qu a l’égard de ceux mêrnq
qui ont-été, alignés aux chofes de la maniéré la plus parfaite, des-
"'ups fe fpn^altérés-à la longue^ d'autres ont changé infenfiblement
■ defignific-atiorU ■
« ,Quant-4;ceux-, ditdL,,vque le, tpps a ]détruits1, Mucjus ôc
» Rru^ s .ne’pp4tr~r_qie»t .jamaisdes rétablir, malgré leur ardeur
» pput* ce, genre<de recherches r
-Ce font, donc ici deux- Sqavaps, EtymologUles Latins , quf
Jegpient abfolument ifennqs f e ce parfage’: mais l’affertion a
laquelle ils donnent lieu * pro'trvd'C^nbièn peu Varrdn étoit ferme
^ansXe^pr^pes^ur quoi (e f^ d ^ td l^ éffet, pour croire que
^ des i ^ s i f e i f totalemenclperdus | Etoit-ce parce qu’on n’en-
tepdmtplus le fens;Jde quqlq^esk'^ipns nfots | mais on devoit le
jeaqqypi-tgar.fes racines.,Etoit-ce pacce^qu’on nq.trouvpit plus-
les racines de ces, mo^-d mais, IL. fallait les chercher dans les
Langues, plus > anciennes,'.'
' - Qi-vpeut jugerfnardà du peu d'utîlitéfe ce qui nous reffe dé
Varronà cet^égaxd,: on n’y trouve preiqu aucun fecours p.our les
Origine^Latines. Comment auroit-il pû, réuflir ? Il fe bornoit aux
mots dérivés du Latin on du Grec»; 4 quelquefois. U en entrevok
'd’Ôfques,,ou.de.Sabjn?|cqnime nous,avons dit; mais c’^toit pour
lui unedort prodigieux, & le non plus'ultra des Etymologiftes^
Cependant,.il plus, fçayantdpf Romains, ppçe qu’aucun
d’eux n’avoit- porté plus loin les. connoifïauces en ce genre, &
n’a^pk misfnne aulfi grande variété dans ces- sontpiflCances : comme
nous en pouvons juger pa,ç«laxcontinuation du Difcours que lui
adireffe Çiqéron dont nçuq avons rapporté le commencement-
ci-deffus,. ««Vous avez eompofé^^ui dit-il -encore ,, un-Poëm«