sont mis a ma disposition; je prends en outre avec moi Klass Afiica,
le chasseur d’éléphants hottentot déjà nommé, accompagné de ses
serviteurs, ainsi que Watcher et Koudoumann, tous les deux Béchuanas.
Outre les provisions nécessaires, armes, munitions, tente et ustensiles,
j ’emporte soit comme monnaie d’échange, soit comme présents
aux chefs, cent cinquante mètres de calicot blanc, vingt-cinq livres de
perles de verre aux teintes variées, vingt-quatre couvertures, six
douzaines de mouchoirs aux nuances vives, des couteaux, du fil, etc.
Les charges sont réparties entre les hommes; tout est prêt pour le
départ.
C H A P IT R E VU
A TRAVERS LE ROYAUME DES RA-ROTSI
TRAVERSÉE DU PAY S. DES BA-ROTSI JUSQU'A LÉALOUYI f4 u RIVIÈRE NJOKO,
TERRITOIRE DE LA TRIBU DES MA-TOTÉLA. — LA RIVIÈRE LOÜMBE (LUMBl).
— LA RIVIÈRE LOUYI (L U l)£ TERRITOIRE DE LA TRIBU DES MA-KUANGOA
(m AIIWENGa ) . — SÉFOULA
t ^ o r t e gelée blanche la nuit dernière et abondante rosée ce matin,
- F i " août. Dernier repas pris ensemble et dernière poignée de main
à Reid et à Pirie ; je pars à la tète de mes vingt-cinq hommes, chiffre
qui, suivant les cirçonstances, variera plus ou moins. Le même soir,
je .campe sur les bords de la rivière Iiakoma, affluent de la rive droite
de la Machilé.
Dorénavant, d’une manière générale, la direction suivie sera le
nord-ouest.
Je traverse dans la. matinée, la rivière Ramaroba (Wamaroba),
affluent de la rive droite de la Machilé. Actuellement elle forme un
marécage qui nous donne passablement de peine et où nous enfonçons
dans la vase jusqu’aux genoux. Avant d’y arriver, nous franchissons
une colline où nous trouvons des traces fraîches d élands (Oreas canna) ,