rendrait un service sign a lé ; en effet, de vastes étendu es de pays sont plu s ou
moin s in a c c e ssib le s par la p r ésence de c ette terrible tsé-tsé, à pe ine plus:
g ro sse q u ’une m ou ch e ordinaire.
Les animaux domestiq ues réfractaires au v en in de la ts é -ts é forment un e
tr è s fàible minorité. Ils son t d é sign é s so u s lé nom dé « salted » et ils son t fort
recherchés! Cette immunité a u gm en te considérablement leur valeur intrinsèq
ue.
Nouvelles Lors de son retour en Europe, M. le missionnaire Louis Jalla a fait don au
esp ces. Musée de z o o lo g ie e t d ’anatomie comparée de l’U niversité R. de Turin, d’une
co lle ction zo o lo g iq u e r ecu e illie lors de son séjour de dix années dans le Haüt-
Zambèze. Cette c o lle c tio n renferme des spé cim en s d’O phidiens, de Lacerliehs,
d’Orthoptères, de D iplop odes, d’Arachnides '.
Il a ainsi ajouté plu sieur s e sp èc e s nou v elles, à c e lle s qui étaient déjà conn
u e s; à ju s te titre qu elq ues-unès d’entre e lie s ont é té d é sig n é e s par l ’autorité
sciéntifiq uë portée dans la nomenclature* d ’après le nom de M. Jalla.
Je mentionnerai entre autres, dans la c la sse des Arachnides, là nouvelle
e sp èc e H y llu s ja lîa e e t parmi le s Diplop odes le s n ou velles e sp èc e s Odonlopyge
Jaîlcie. iOdoriiopÿge exquisita.^ ^ËA rch ispiroslrepius Ja//ae; ;S Archiêpir'os*
trèplus déxter. — Lophostreptus Camèranii.
Distribution Comme distribu tion 'du tem p s, le s ba-Rotsi ont l’année lunaire ; cha cun en
du temps. connaît le s différentes p h ases. A chaqu e ren ouvellement de luü e, il y à in ter ruption
de travail, pu is des danses pendant l'après-midi e t la soirée.
Grâce à l ’influence des m is sio n n a ir e s, le roi Léwânika lui-même respecte
a c tue llem ent le dimanche chrétien.
L es in d ig èn e s ont des n o tions tr è s v a g u e s sur leu r â g e ; ils diront par
exemple : je su is né lors de te lle guerre, à l ’époqu e de te lle grande famine
ou inondation.
Saisons. P ou r c e qui conc erne le s sa iso n s, sans fixer de jou r précis à c e t égard ,
l’année finit pour le s ba-Rotsi à la moisson.
E lle a deu x grandes divisions :
Léchlabould, OU é té .
Mariha, ou hiver.
L’é té se divise encore en mboumbi, du 13 a oût à la fin de novembre. Le
m om en t le plu s chaud de l’ann ée v a de la fin d’octobre à la mi-novembre,
époqu e o ù le s v en ts soufflen t e t où la ch a leu r e st la p lu s forte; c ’e st la saison
t. Voir les bulletins du musée de zoologie et d’anatomie comparée de l’Université R. de
Turin, 1896, vol. IX, n0> 235-257-271-209.
sèche , précédant la sa iso n des plp ie s ou léchlakoula proprement dite, qui
aqmprend la période de novembre à fin février. De la mi-février a u m o is de
mai, période des inon dation s appelée mounda.
Le n^ariha ou le véritable hiver commence à Ja fin de m a i e t .se termine au
milieu d’août.
Il n ’e st pas besoin d’ajouter que c e s dates ne son t pas fixes e t q u ’elles
varient suivant le s années.
« Résumé d ’observations conc ernan t la température, fa ite s ’ pondant dix
années par M. le missionnaire Louis Jalla à Kazoungoüla.
S aison chaude
Maximum,.
47° C. -à l ’ombre de 2 à 4 heures • L _ • , .
> fin octobre.
-+- 20° k ‘22° G. pendant la n u it ) •
N ota. - h 47? C. consta té un e fo is n ’e st p eut-être pas le maximum annuel.
fin o c to b re .
Moyenne.
-K 3 9 0 à .40° C. pendant le jou r
-i- 20° à 22° C. pendant.la nu it
Saison froide
Moyenne.
-h 24° à J259 C. pendant le jou r ) . . . . . . .
~ ~ , ? mai-iuin-iümet.
-j- 6° à 10° C. pendant la n u it )
Ces différentes températures ont toujours é té prises à l ’ombre.
Dans le courant de la s a iso n chaude, le thermomètre, mis au so le il, monta
ju sq u ’à -+- 60° C., e t il fallut Fenlever, afin d ’empêcher le verre d’é clater. »
Dans l’intérieur du pays, sur le s hau ts plateaux, la différence dans la température
e st au ssi très forte.
Température.
Reid et moi, n ou s avions déjà vu une forte g e lé e b lan ch e dans la nù it
du 31 ju ille t, alors qu e n ou s campions près de la source de la rivière
Machilé.
Je mentionnerai à c e su je t le s observations su iv an tes que je fis, lorsq ue je
traversai, direction N .-Q ., la partie du pays des b a -R o tsi, qui s ’étend entre
la rivière Machilé e t la capitale Léalouyi.
Au campement du 7 août, sur la rive droite de la rivière Jiuernba (affluent
du Njoko), mon.thermomètre, à 6 h. 30 du matin, é t a i t à - h 2°, 5 C.
Le 9 août, campé sur le s bords de la rivière Loumb é:, le thermomètre,