I ?
|§i
CAMPEMENT PRÈS DE LA RIVIÈRE MACHILÉ.
Dessin de Gotorbe. D’après une photographie de l’auteur.
dons le grognement des hippopotames : je vois en longeant la rivière
un de ces animaux qui disparait ; il est remplacé à quelques minutes
d’intervalle par un crocodile dont la tête hideuse seule émerge de
Fonde, Çà et là de grands échassiers se promènent, qui n’ont pas
l’air d’être surpris le moins du monde par notre présence.
16 juillet. | j Nous campons au-dessus de la grande plaine, autrement
dit le lit de la rivière, où, à cette époque de saison sèche, l’eau
peu profonde ne fait que serpenter. Il faut pourtant s en défier, car des
roseaux et des herbes aquatiques masquent souvent des trous où
il est facile de s’embourber. A maintes reprises nous en avons fait
l’expérience.
Iilass Àfrica, ancien chasseur d’éléphants que nous avons engagé