Caoutchouc.
Cotonnier.
Animaux
sauvages.
qui r essem ble à l ’érable ou au charme, e s t un bois de menuiserie, il porte
un fruit com e stib le à noyau. Le motondo, au feu illa g e c la ir , à fibres droites
s ’emploie pour la fabrication des manches de h a che s, de hou es. Le mokoa e st
moin s beau que le s p r écédents; a vec son b o is 011 fa it des rames, des p e tits
can o ts insubme rsible s, a insi que des u sten sile s de ménage ; il ne porte pas de
fruits. P u is vient le majongolo, qui sert à con fe c tion n er des cuillers e t qui
a d e s fruits com e stib le s. Citons encore 1 e moholouholou, arbre de pe tite taille;
son fruit, extérieu rement semblable à une g ro sse orange, peut causer la
dysenterie aux Européens.
Le c a ou tch ou c c ro ît spontanément. Avec la bourre du cotonnier sauvage
le s in d ig èn e s tissen t de gr o ssiè re s étoffes. N ou s v o yons au ssi des orchidées,
malh eu reusement c e n’e st p a s l’époque de leur floraison.
L es animaux sau v a g e s so n t, suivant le s r ég ion s, nombreux e t variés : buffles,
lio n s, léopards ou panthères, hyènes, chacals. Les élép h an ts.e t le s rhinocéros,
d on t n ou s avons vu des traces, mais que n ou s n ’avons jam ais approchés,
tend en t, paraît-il, à diminuer.
Grande variété d ’antilope s depuis le m in u scu le oribi (Nano.tragus scoparius)~
l’une des p lu s p e tite s antilopes connu es, puis le sleinbuck (Nanotragus tragulus),
e t le duiker (Cephalophus mergens) ju sq u ’aux lourds élands (Oreas canna) qui
p eu v en t peser de 800 à 1000 livres. Le koodoo (Strepsciceros kudu) a vec le s cornes
en spirales; l’antilope noire ou sable anlelope (Hippotragus niger) au garrot
relevé; l ’é lég a n t waterbuck (Cobus ellipsiprgmnus) à robe g r isa illée ; le reedbuck
(Gervicapra arundinacea) au p elage fau ve; le lechwe (Cobus leche) qui v it dans
le s m a r é ca g e s; le bubale ou IÀchtensleins hartebeest (AIcephalus lichtensleini) à
la tê te a llon g ée , au x corn es ren versées, etc .
Mentionnons encore parmi le s antilope s :
L’antilope rouanne (Hippotragus leucophoeus).
Le pooko (Cobus vardonï).
Le bmlibuck (Tragelaphus sylvaticus).
Le roybuck (Æ p y ce ro s melampus).
La situtunga ( Tragelaphus spekii).
La tsessébe (Alcephalus lunatus).
Le san g lie r ( Wart hog) (Pkacochoerus oethiopicus) v it au ssi dans c es r égions.
N o u s a vons à différentes reprises ren con tré des troupeaux de gn ou s bleus
(Caloblepas gorgon) et de zèbres (BurcheIls’zébra) qui comptaien t plu sieurs
c en taine s de tê te s. L ’autru ch e e t la g ir a fe , qui se trouvent au sud du
Zambèze, n ’ex isten t pas dans la partie du pays des b a-Rotsi s itu é e au nord
du grand fleuve.
De nombreux hippopotames et c rocodiles vivent dans le s eaux du Zambèze •
n ou s en avons vu a u ssi dans la rivière Machilé. Il fau t au ssi mentionner b eau-
coup de serpents de tou te s longu eu rs V
Le b o-Rotsi possède de nombreux oiseau x aq u a tiq u e s : des ib is, des hérons, Oiseaux,
d e s pélicans, d e s -g ru e s, des pluviers; différentes e sp èc e s d’o ie s, de canards!
de sarcelles. Citons au ssi l ’a igle -p êcheur blanc a vec le s ailes noires e t enfin,
trois ou quatre e sp èc e s d e francolins", deux esp èc e s de pintades, etc .
Le pays a des rats e t d e s.sour is ainsi que des rongeurs de différentes esp èc e s. Rongeurs.
Au moment des inon dation s, c es animaux viennent chercher un r efu g e dans le s
h uttes.
Les in se c te s s é comptent par lég ion s et sont un véritable fléau, te lle s : le s Insectes
séroui ou fourmis guerrières dont le s hordes serrées ne dévient jamais de
leur chemin ; le s termites, désignées à tort, sous le nom de fourmis blan ch es,
malfaisantes par ex ce llen c e e t qui s ’a ttaquent à tou t c e qui n ’e st pas matière
grasse. Les k o k o a fié -nm u ,'p etites fourmis noires, pén è tr en t dans la nourriture,
e tc . Les sauterelles;(isie) sont rouges dé corps e t portent des ailes striées
de noir et de blan c; elles anéantissent en peu de temps le s cultures. Les
m ou ch es et le s mou stique s p e tits et g ro s tourmentent le s voyageurs.
Le s s êb o uH ,s o n t d e s a r a ig n é e s v e n im e u s e s ; le s tè k o h ), é n o rm e s a r a ig n é e s Arachnides,
p la te s , moffensives, c o u re n i d a n s le s h u tte s le lo n g d e s murailles^ L e s Sco rp io n s
s o n t p lu s o u m o in s Venimeux.
Terminons c e lle nomenclature par la tsë-tsé; c e tte m ou ch e habite c ertaines Mouche
r ég ions ¡déterminées; sa. piqûre n ’a pas de su ite s mortelles pour le s hom mes tsé-tséblancs
ou noirs, ni pour lé s animaux; sau v a g e s, mais elle fait périr, plu s ou
moins rapidement, presque tou s le s animaux dom estiq ue s, surtout le s boe u fs,
les chevaux, le s chiens ; ce son t le s Ûnes qui r ésisten t le plu s long tem ps.
N o u s avons observé que la tsé-tsé v it dans le s mêmes parages que le buffle-
serait-elle peut-être l’un de ses parasites e t trouverait-elle son venin dans 1m
excréments du buffle ou ailleurs? Le savant qui réussirait à déterminer le
virus de c e t in s e c te e t à l ’ino culer en Afrique aux animaux domestiq ues,
comme cela a été fait en Europe pour le charbon ou d ’autres maladies,
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qu'une aiguille fe tricoter. Ce serpent e s t , venimeux * Pe‘"C P’US gr0SSe