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CHAPI T RE XI
EN DÉTRESSE
DES CHUTES VICTORIA A PANDA-MATENGA. — LA GRANDE PISTE DE LA SC1F.
LA RIVIÈRE GWAY (FRONTIÈRE DU MATHBKLÉLANd ) ET BOULOUWAYO
Au soir du 8 octobre, notre tente est repliée, nous prenons congé
du D' Penther; comme à l’ordinaire, celui-ci partage encore
notre repas. A l’improviste, arrive un autre blanc, M. R ..., mort
depuis lors.
11 nous raconte qu’il revient d’une expédition au pays des ma-
Shoukouloumboué et que son compagnon d’infortune, Anglais comme
lui, est fort malade; il a dû, tant bien que mal, être transporté sur
ün espace de deux cents kilomètres.
De plus, leur « head boy », serviteur de confiance, se meurt
de la fièvre. Nous lui donnons les médicaments dont il a besoin.
Puis nous marchons jusqu’à minuit à destination de Panda-Matenga
(direct. S.).
G’est près de là , à Gazouma-Vley que nous retrouverons les
chariots à boeufs, ainsi que les chevaux de réserve que nous avions
laissés, avant de passer sur la rive gauche du Zambèze.