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nom de Citapo, non figuré sur aucune carte. Voici
WATERBUCK, « COBÜS ELL1PSIPRYMNU
Croquis de Van Muydên.
Spécinien rapporté par l’auteur.
quelques huttes abandonnées,
au milieu desquelles
se trouve un tumulus,
recouvert de chaume et entouré
de dépouilles de chassé. Nous présumons
que c’est le tombeau d’un chef et que ces
huttes lui appartenaient. Plus loin nous rencontrons
un mo-Nkoya, lequel, vu sa suite
nombreuse, doit être un personnage important.
Nous nous asseyons dans l'herbe et une
conversation s’engage; une poignée de tabac
lui fait grand plaisir. Quelques-uns de ses
hommes ont leur pagne fixé à la taille par
de larges ceintures de cuir artistiquement confectionnées. Nombreux
visiteurs au campement, en particulier deux joueurs de tambour qui
font plus de bruit que de musique, en frappant alternativement.leurs
instruments aux formes bizarres, avec les paumes des mains ainsi
qu’avec les doigts.
Tous les jours nous voyons des pièges qu’emploient les indigènes
pour capturer les pintades, lapins et autres petits animaux. Elles
sont ingénieuses. Sur les sentes que suit le gibier, ils creusent des
trous au-dessus desquels ils placent des noeuds coulants, tenus par
des perches tendues ; quand le noeud coulant est touché, l’animal
est pris ou assommé par un morceau de bois habilement disposé.
Nous passons aussi près de vastes fosses, souvent couvertes de
feuillages, où .viennent quelquefois se faire prendre de grands
animaux ; il faut s’en méfier.
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*28 juillet. — Nous continuons la traversée des collines.
En route nous voyons un serpent, fort dangereux, dont Ivlass
TYPES DE LA TRIBU DES MA-NKOYA.
D’après une photographie de M. Coillard. - Reproduction interdite.
Africa nous conseille de ne pas nous approcher.
Au milieu de la journée, nous campons de nouveau sur la rive de
la Machilé.
*
30 juillet. - Après un jour de repos, nous reprenons notre marche.
Quatre ma-Nkoya s’engagent pendant quelque temps à notre service.
Nous remontons u n marécage, en partie à sec, dans cette saison; il
est entrecoupé do mares dont l’eau est souvent traîtreusement cachée
par d’épais roseaux; sur la rive droite, affluent nommé Kakoma par