EAST-LOKDON VUE DE LA MER.
D’après une photographie.
27 janvier. — De bonne heure, nous stoppons près d’East-London,
située sur les bords de la rivière Buffalo. La ville se dessine bien avec
ses maisons aux toits rouges, gracieusement disséminées sur les flancs
de la colline. Les steamers sont obligés d’amarrer à une certaine distance
du rivage. La barre d’East-London a mauvaise réputation et
les passagers qui veulent aller à terre sont descendus à bord du « tug »
dans un grand panier fermé, mis en mouvement par une machine à
vapeur; la mer houleuse ne rend pas cette opération facile à exécuter.
Les vagues déferlent avec violence lorsque nous franchissons la barre,
et une épave nous prouve que les naufrages n’y sont pas rares. Nous
remontons la rivière Buffalo sur un espace de deux ou trois kilomètres;
nous sommes bientôt à East-London, le troisième.port comme
importance de la colonie du Cap, ville bien construite, dont les vastes
rues sont bordées de larges maisons à un étage. La plage non abordable,
située à l ’est de la ville, tapissée d’un sable aussi blanc que
la neige, sur lequel viennent mourir les vagues de l’Océan, est
superbe.
•&
I i
2c? janvier.
B- Le Roslyn-
Castle a emb
a rq u é un
fort chargement
de ballots
de laine.
Dans la soirée
nous reprenons
la mer.
■ 20 janvier.
— Au matin,
nous arrivons
à Port-Éliza-
beth q u i,
quoique bien - "Com m en t l ’o n d é b a r q u e a e a s t - l o n d o n e t a p o r t - é i j z a b e t h .
. . , Dessin de Thiriat. D’après une photographie. s itu é e au
n o rd -e s t du
golfe d’Algoa, est loin d’offrir l’aspect séduisant d’East-London. C’est un
bon ancrage protégé des vents ; le steamer doit y compléter sa cargaison
et nous devons y rester quelques jours. L’un des passagers, M. G.-R.
Halkett, de Londres, correspondant politique de la Pall Mail Gazette,
homme des plus aimables et avec qui chacun peut être assuré d’apprendre
des choses intéressantes, m’engage à l’accompagner aux
montagnes du Zuurberg. Nous foulons bientôt une jetée où se