UN JOLI COIN PRÈS DE KEARSNEY (NATAL),
D’après une photographie.
les autres voyageurs, il n’y a qu’à accepter le fait accompli. Je ne
me décourageai pas pour si peu et bien m’en prit, car arrivé à
Stanger, un habitant me loua une voiture légère attelée d’un cheval
vigoureux. Prenant les rênes en mains, j ’ai rapidement franchi les
quarante-cinq kilomètres qui séparent cette localité de Vérulam, le
terminus du chemin de fer, et j ’arrive à temps pour prendre le train
de l’après-midi.
Une lettre que M. Liege-Hiiet m’a remisé au départ m’autorise à
visiter en route la plus importante raffinerie du pays, la « Natal
Central Sugar Company Factory » bientôt je l’ai en vue et je descends
à la station. Le bâtiment principal de la raffinerie est surmonté d’une
cheminée de quatre-vingt-dix pieds de hauteur.
La canne à sucre est transportée par des wagonnets jusqu’au
« roller », machine puissante qui la broie à deux reprises pour en