
ce soit l ’air de vapeurs nuisibles et de
ce fumée , au grandpréjudice de la santé ,
«c particulièrement des personnes qui ve-
cc noient de la campagne, et que j)ar
ce conséquent i l proposoit qu’ on f t une
« loi pour défendre à ces artisans l ’ usage
«c d ’un p a re il combustible, au moins du-
« rant la session du parlement. Il semble
ce par-là qu’alors on ne s’en servoit point
ce dans les maisons particulières, parce
ce qu’on le regardoit comme mal sain,
«e Heureusement les habitans de Londres
« n’ont point été arrêtés par cette objecte
tion , et maintenant ils croient que le
«c charbon de terre contribue plutôt à rente
dre l’air salubre ; et vraiment ils n’ont
«c point éprouvé , depuis que l ’usage en
«e est général, les fièvres pestilentielles
ce qui étoient auparavant assez fréquence
tes. Paris fait des dépenses énormes en
« consommation de bois qui vont toujours
ce en augmentant, parce que ses habite
tans ont encore ce préjugé à vaincre. »
Lettre de Benjamin Franklin , tome I I 3
page des expériences sur divers obje
ts de physique } p a r JVI. Ingenhousz.
P aris, chez Barrois.
Je pourrois citer sur le même sujet une
seconde lettre plus étendue encore du
fondateur de la liberté des Américains ,
dans laquelle il entre dans les plus grands
détails sur les inconvéniens de toute espèce
qu’éprouvent les peuples qui n’ont
pas eu l ’intelligence ou le bon esprit de
suppléer par le charbon, et à son défaut
par la# tourbe, comme en Hollande , à la
pénurie du bois. « Les routes, les ca-
« naux, dit - i l , par lesquels les matiè-
« res combustibles peuvent être conduite
tes de loin à vil prix dans de tels pays,
« sont d’une grande utilité, et ceux qui
« concourent à leur construction doivent
« être placés parmi les bienfaiteurs du
« genre humain. » Idem , tome I I 3page
4*9-
On voudra bien excuser les détails,
peut-être trop longs et trop fatiguans pour
plus d’un lecteur, dans lesquels je suis
entré sur le charbon de terre et sur son
emploi utile; mais j’espère qu’on aura égard
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