
application ont donné naissance à une
foule d’arts et de procédés qui nous sont
encore inconnus, et dont il seroit facile de
citer des exemples.
Le lecteur voudra bien excuser les dé-
, tails dans lesquels je suis entré relativement
à cette pierre y mais comme c’est un
objet encore nouveau en histoire naturelle
, que l ’art du lapidaire pourra en
tirer p a r ti, et qu’il est à présumer que
le spath adamantin n’existe pas exclusivement
dans les granits ou parmi les porphyres
de la Chine , j ’ai cru que ces considérations
méritoient de fixer l ’attention
des savans (1).
Le même en vo i, expédié à M. Banks,
renfermoit un second ob je t, non moins
digne d’attention , puisqu’il intéresse une
classe plus nombreuse d’hommes, celle qui
(i) Il seroit trop long, et hors de place, de rapporter
ici les différentes analyses qu’on a faites en Allemagne et
en France de cette pierre, M. de Bournon croit en avoir
reconnu quelques indices dans un granit du forêt du côté
de Montbrison, d’autres ailleurs. Je me propose, dès que
mes occupations me le permettront, de traiter à/fond cette
matière dans un mémoire particulier.
s’occupe d’agriculture y c’étoit de la graine
d’une espèce de chanvre supérieure à celle
qu’on cultive en Europe.
M. Eliot , qui avoit résidé quelque
tems à Canton, donna, en 178 1 , à M.
Fitz - Gerald trente à quarante graines
de ce chanvre y il ne fut semé que le 4
juin , plus d’un mois trop tard y malgré
cela et la sécheresse qui régna cette année,
la plupart des plantes s’élevèrent à quatorze
pieds, et les tiges de quelques-unes
étoient si grosses qu’après les avoir mesurées,
on reconnut qu’elles avoient, par
le bas, septpouces anglois de circonférence.
Ces belles plantes fleurirent, mais le
froid étant arrivé , elles périrent sans donner
des graines. « Il y avo it, dit M. Fitz-
« Gerald, à chaque plante depuis trente
« jusqu’à quarante branches latérales, et
« ces branches étoient disposées par pai-
cc res, en prenant une direction horison-
cc taie y les autres étaient à c in q , à six
« pouces de distance , et prenoient diver-
cc ses directions y ce qui continuoit ainsi
c< jusqu’au sommet : quelques - unes des
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