
volcaniques de l’E tn a , de l’île de Bourbon
, d’Islande , ni dans ceux d’Auverg
n e , du ViVarais, du Velay , des bords
du Rhin , etc. Je n’ai trouvé près de Glasgow
que deux échantillons de laves avec
ces grenats ; M. de Mecies en recueillit un
troisième. Les cristaux sont d’une conservation
parfaite.
N°. 17. Lave porphyrique prismatique
dans laquelle le feld-spath d’un blanc terne
et le schorl noir en aiguille abondent.
Ce schorl a perdu son éclat, et le fond
de la lave est changé en substance ocreuse
friable et tendre, qu’on peut égrener et
même couper facilement. Néanmoins, malgré
une décomposition aussi avancée, cette
lave est très-attirable à l ’airnant; ce qui
pourroit provenir du schorl qui n’est pas
autant altéré.
N®. 18. Lave porphyrique en boule dont
les couches concentriques sont produites
par la décomposition ; il y a de ces
boules dans lesquelles on compte jusqu’à
sept couches , qui s’exfolient et qu’on peut
détacher, tandis que la partie qui n’a
point été altérée et qui forme le noyau est
d’une
d’une pâte vive et dure sans offrir aucune
trace de couches.
Tels sont les produits volcaniques que
j ’ai recueillis dans les environs de Glasgow,
pendant trois jours que j ’ai consacrés
à ces recherches , sans indications et
sans guide 5 j ’aurois voulu pouvoir employer
un teins plus considérable à c©
travail qui piquoit vivement ma curiosité
5 mais en voilà plus- qu’il n’en faut
pour mettre les autres sur la voie de perfectionner
la foible ébauche que je viens
de tracer. Je ne dois pas oublier de dire
que je trouvai sur une des collines , la
plus haute des environs de Glasgow, parmi
des laves roulées , quelques blocs d’une
pierre quartzeuse mêlée de mica , dans laquelle
il y a des grenats bruns à douze facettes,
d’une pâte assez grossière, mais d’une
configuration très-régulière. Ces blocs de
quartz micacé qu’on ne trouve que roulés
et dispersés çà et là , ont été entraînés pêle-
mêle avec les laves, par l ’effet de quelque
révolution y mais comme ils ne sont
pas d’un petit volume et que par consé*
Tome L. R