
4*2 V o y a g e e n A n g l e t e r r e
genre sont connus ( voyez planche I I I J .
Ray> à qui Jacob N ew to n , avoit en voyé
des renseignemens sur les usages de
cette p la n te , rapporte que- cet au teu r avoit
en ten d u d ire dans le pays que les mo n tagnards
d ’Ecosse mangeoient tous les matins
du ligusticum dans la persuasion
o u ils sont que c’étoit u n antitode qui les
preservoit de toute maladie dans la jo u r-
n é è . M ihi ( inquit) ibi notum est y Sco-
tos montanos y apud quos copiose oritur
quotidie mane eam esitare , quo se tutos
esse persuadent toto die aquavis conta-
gione. R a j y Hist. 4 4 7 .
Gun n er d it 'f dans sa Flore de Norvègey
qu on donne de cette p lante au x tro u p e au x ,
ainsi que de la livèche o rd in a ire , mêlées
avec d u s e l, comme un préservatif contre
les maladies. Folia hujus y v e l et ligustici
levistici y plantae hortensis , cum sali p e-
coribus ut remedium vulgo preservativum
dantur. Gunnery JS/orw. 85.
Le botaniste le plus moderne q ui ait
fa it mention des propriétés du ligusticum
d ’Ecosse, est Jo h n L ig h tfo o t, dans sa
Flore d ’Ecosse. Voici ce q u ’il en d it :
n . m .
V d F c o j'j'e ', lip'Dslicinn Scoücum
TJedzër Uc&Iû