
trouvé rlans une autre partie de FEcosse,
dans l ’ouvrage de M. Cordiner, ministre
du Saint-Evangile à Bamst, qui a pour
titre Antiquités et paysages du nord de
l Ecosse y Lond. i y80 y p e tit in-/f.°. y p&gé
64. Ce livre est écrit en anglois , et orné
de très-jolies gravures.
Avant de quitter les tombeaux de Dal-
mally , qui m’ont peut-être beaucoup trop
occupé , j ’aime à me rappeler une circonstance
qui peut présenter à ceux qui aiment
les arts et en font une etude particulière
une sorte de filiation non interrompue, qui
est assez remarquable, quoique ce que je
vais dire ne suppose l ’art que dans son
« bés e t transportés dans les cimetières sur les montagnes.
« J ai v u q u e lq u e s - u n e s d e c e s e f f ig ie s , a in s i q u e des c r o ix
• d e pierre, q u i o n t é té en levé es d ’I c o lu m k i l l ; il y a u n e de
« c e s c r o ix dans le c e n t r e d e la v ille d e Campbeltown ; e lle
« fo rm e u n e b e lle c o lo n n e o rn é e de feu illa g e s . La plupart, des
u ef f lSies ont ét* transportées dans le comté d’Argiüe,. où el-
« les couvrent les tombeaux des principaux habitans. O n en
« v o it en co re u n g r a n d n om b r e à Kilmartin , où les h a b i3
« tans p e u v e n t in d iq u e r les n om s d es pe rsonnes su r les tom -
« b e a u x d e sq u e lle s e lle s a v o ie n t été p la c é e s dans l ’o r ig in e . »
K-nox * ^r°J'aSe dans les montagnes d’Ecosse, tome I ,
page 5,7,
l
enfance; mais l ’on va voir combien l ’exemple
invite naturellement les hommes à l ’îmi-
tation.
Les habitans de Dalmally, ayant eu devant
e u x , de génération en génération ,
les anciens tombeaux dont j'ai parlé, ont
non - seulement donné la préférence au
lieu 011 ils sont placés pour y enterrer
leurs morts ; mais ils ont cherché en même
teins à orner aussi les pierres sépul-
chrales dont ils les couyroient avec des
sculptures, non en b a s - re lie f, la chose
eût été trop difficile, mais en creux.
Le genre d’ornement que leur offroient
ces anciens tombeaux leur paroissant trop
compliqué et insignifiant pour eux, ils ont
préféré , avec raison , d’y graver des figures
relatives à leur religion ou des emblèmes
analogues à leur profession, et
comme la pierre ollaire , dont ils font
usage , n’est pas dure et se travaille avec
facilité, les difficultés de l ’exécution ne
les ont jamais rebutés.
Ainsi, par exeûiple , l’on voit une de
ces pierres, plus modernes que les autres
et qui 11e paroît guère avoir plus de