
D e la livèche d ’Ecosse > ligusticutn Scoticum.
I l n e me reste p lu s , avant de q u itte r
les montagnes d ’Eco sse, que de ^Faire mentio
n d’un e p lan te qui jo u it d ’u n e grande
ré p u ta tio n p armi les naturels d u p a y s ,
ta n t à cause des propriétés qu’ils lu i a ttr ibuent
, que p o u r ses usages économiques,
c’est le ligusticum Scoticum (1 ), que j ’ai
(1) Liguslicum Scoticum, Linn. L . Foliis Bitternatis. L .
Sppl. pag. 35g. L. Foliis duplicato ternatis. L. Hortus Clif-
fortianus, 97. Flora Sues, 2Z2 , 244* ^ler Wgolh, 182. Cum
de&criptione. Apium marithnum. L. f l. lapp. 107. Ligusticum
Scoticum apii folio. Tour nefoft, inst. 3a4* Apiumma-
ritimum auibusdam , potius imperatorice affinis planta. Sib-
bald. Scot. illustr. t. X I I I , fig. 3 , mala. Ligusticum kumi-
lius Scoticum d maritimis, seu apium maritimum dulce Sco-
licum. Pluk. Alm. 217, t- X C H I , fig. 2 , mala. Seseli maritimum
Scoticum. Herrn, p. 227, t. CCXXHII. Rivin. Pent.
Ireg, t. 5g. Apium Scoticum et apium marinum tjuibusdam.
J. Newton, Ray Hist. 447* AE der Flora Damca.t. CG. V I I .
Gunner Flora Norvegica, p. 85. Angelica Scotica, petiolis fo -
liorum tripartitis , ramifioationibus pinnatis trifoliatis , f o liis
rhombeis, incisolobatis > strrads. Lamarck , Encyclop.
Meth., tom. I , p. ijZ.
tro u v é en assez grande abondance dans les
environs d ’O b a n , ainsi q u ’à In v e ra ry su r
les bords de la mer.
R o b e rt S ib b a ld , dans son ouvrage qui
a p o u r titre Scotia illustrata, publié a
E d in b u rg h en 1684 , e s t, je crois , le p re mier
qui a décrit e t fait graver cette p la n te
j mais sa description est médiocre e t in complète
et la figure mauvaise.
P lu k n e t l’a aussi figuré dans son r e c
u e il, pl. XCVI ; mais elle est gravée su r
u n dessin inexact q ui n ’offre pas l’image
de la p lan te .
Ce défaut cj.e bonne figure m’a d é te rminé
à en d o n n e r un e dans ce voyage ,
où il est souvent question d ’h isto ire n a tu
re lle j je me suis décidé à la p u b lie r
avec d ’au tan t plus de plaisir que la chose
a p a ru ê tre agréable à trois de nos plus
célèbres botanistes, de J u s s ie u , Lamarck
e t Desfontaines , p o u r lesquels j ’a i au tan t
de considération que d ’a tta ch em en t p e r-
sonilel.
La plante a été dessinée p a r M a ré c h a l,
excellent peintre en histoire n a tu r e lle , e t
gravée p a r S e llie r, d o n t les talens en ce