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 côté  gauche  de  la  mâchoire  du  defïus,  Sc  quels pièce  ^apportée  
 fous  le  numéro  précédent  vient  de  Ja  féconde  dent  du  côté  
 droit  de  fs même  mâchoire ;  elles, ont  chacune  trois  pouces  une  
 ligne  de  largeur.  On  les  a  trouvées  toutes  les  deux  à  Gierard  
 en Brie, à une lieue de Creci,  dans une mine de  fable  à  dix’  pieds  
 de  profondeur ;  elles  ont  une  couleur  grife,  leurs  fobftances  font  
 fort altérées ;  elles  tiennent  à  la  langue &   cèdent  à  l’impreffion  
 de  l’eau-forte :  l’émail  eft  plus fain  à  l’intérieur  de  la dent  qu’à  
 l’extérieur. 
 N.°  M  X   X   V   I  I  I. 
 Une  dent  déléphant. 
 Cette  dent  paraît  être  la  féconde  du  côté  gauche  de  la  mâchoire  
 du  deffous;  elle  a  huit  pouces  de  longueur,  deux pouces  
 neuf - lignes' d epaifîèur  &   cinq  pouces  quatre  lignes  de  hauteur ;  
 elle  pèle  quatre  livres  treize  onces  deux  gros.  Sa  foperficie  a  été  
 altérée  dans  la  terre;  mais  la  fubflance  intérieure  paraît  dans  
 l’état  naturel  :  elle  efl  compofee  de  douze  ou  treize  plaques ;  il  
 y   en  a dix  qui  font  ulees  à  la  bafè  de  la  dent  par  le  frottement  
 de  la  maftication. 
 N.°  M  X   X   I  X . 
 Autre  dent  d ’éléphant. 
 Cette  dent  efl petite  &  ,  à  ce  qu’il  paraît,  une  des ’dents  de  
 devant.  L ’émail  y   efl  bien  confèrvé, l’autre  fubflance eft  détruite  
 pu  altérée. 
 N.°  M  X   X   X. 
 Une  très-petite portion  d ’une  dent  d ’éléphant. 
 \  Ce  morceau  n’efl  qu’un  très-petit  fragment  d’une  dent  pétrifiée  
 ;  il efl  très-dur  ;  ç>n  l’a trouvé  près de  la  mer  d’Oural. 
 d u   C a b i n e t .  167 
 N.°  M  X   X   X   I. 
 L e   germe  d ’une  dent  d ’éléphant. 
 Ce  germe efl compofé de neuf plaques,  dont  les  plus  grandes  
 ont  cinq  pouces  neuf lignes  de  longueur  &   trois  pouces  quatre  
 lignes  de  largeur;  ces  plaques  font  très-dures, 'mais  les  intervalles  
 qui  les  feparent  font  remplis de  terre  :  ce  morceau  a  été  envoyé  
 par M.  de Champel,  Procureur  général  de Metz. 
 N .^   M  X   X   X   I  I. 
 Une  omoplate  d ’éléphant. 
 Cette omoplate  n’efl  pas  entière,  mais en comparant ce qui en  
 refie avec  l’omoplate qui  lui correfpond  dans  le  Iquelet^e rapporté  
 fous  le  n.°  dcdlxxxvii ,  on  ne. peut  douter  en  aucune  façon  
 que  ce  ne  foit  une  vraie omoplate  du  côté  gauche d’un  éléphant.  
 Cet  os  tronqué  a  encore  deux  pieds  trois  pouces ' de  longueur,  
 prilè  depuis  le  fond  de  la  cavité  glénoïde  jufqua  l’autre  extrémité  
 qui  n’efl  pas  entière  ;  la  partie  qui  étoit  au  devant  de  
 l’épine,  &   qui  formoit  ie  côté  antérieur  a  été  détruite,  &   il  ne  
 , refie  pas.  la  moitié  de  la  partie  qui  étoit  derrière  l’épine,  &   qui  
 formoit  l’angle  &   le  côté  poflérieurs  &   une  grande  portion  de  
 la  bafè  :  la pointe  de  l’épine  &   fon  apophyfe  ne  fubfiflent  plus,  
 mais  le  corps  de  l’épine,  le  col  &   la  tête  de  l’omoplate  font  
 entiers.  Cet  os  a  été  trouvé  en  terre  à  la  profondeur  de  deux  
 pieds  dans  une  forêt  fort  ancienne qui  efl  en  Bourgogne  à  trois  
 'lieues  au-delà  de  Challon-ftir-Saône  du  côté  de  Tournus.  M.  
 Geoftroi,  de  l’Académie  royale  des  Sciences,  à  qui  il  étoit  parvenu, 
   le  fit  voir  dans  cette  Compagnie. &   le  remit  au  Cabinet  
 du  Rpi.  Il  en  a  été  fait  mention  dans  l’Hifloirê  de  l’Académie,  
 année  1 7 4 3 ,page  M.  de Mairan  a  eflimé  que  cet  os  dans