* placées entre le rein & ia veine-cave, étaient longues Se étroites,
» ayant fix pouces de long, Se feulement demi-pouce depaiffeur;
» leur fobftance était fort folide, fins aucune cavité ; leur couleur
était d’un jaune pâle a ».
Chaque poumon n’avoit qu’un lobe, le gauche était le plus
long Se le plus épais; le coeur était rond, il avoir un pied en
tout .fens.
La langue était pointue comme la mâchoire inférieure St
recourbée en bas par le bout, die avoit plufieurs papilles molles
Se Toupies, beaucoup plus grandes vers la ratine de la langue
que vers le bout ; i’épiglotte était petite Se moins ferme que dans
les autres animaux.
Le cerveau était très-petit, il avoit des anfra&uofités Se recouvrait
le cervelet, qui était plus grand que dans tout autre animal
; cependant le cerveau Se le cervelet pris enfembie n’avoient
que huit pouces de longueur Se fix pouces de largeur, ils ne
pefoient que neuf livres.
Il n’y avoit que deux mamelles, elles fe trouvoient fur la poitrine,
une de chaque côté : les mamelons étaient fort petits.
On a obfervé que les parties de la génération font | petites
dans l’éléphant à proportion du corps ; que la verge ïeflèmble à
celle du cheval, qu’ii n’a point de fcrotum , 'Scc. b.
M. Perrault rapporte dans là defcription de l’éléphant de la
Ménagerie de Verfailies, que la vulve était placée prefquau
milieu du ventre à plus de deux pieds de diftanee de l’endroit
où elle fe trouve dans les autres animaux. Le clitoris s etendoit
le long de cet elpace fous le vagin, il avoit deux pouces de *
* Mémoires pour fervir à I’Hittoire Naturelle des Animaux , partie I I I ,
.page rj t.
A- Moulinus, Hijî. anat. Eleyhanti, 1682,
diamètre ; quoique recouvert par la peau du ventre, il étoit fi
apparent qu’on l’avoit toujours regardé comme la verge d’un
mâle, & l’animal avoit paffé pour tel jufqu’au moment de là
dilfeélion.
Le vagin s’étendoit en arrière depuis la vulve jufqu’au pubis,
au contraire de la direétion que cette partie a en avant dans les
autres animaux ; elle formoit un coude à peu près dans le
milieu de & longueur à Tendrait du pubis, de forte que la
fécondé moitié. fe proiongeoit en avant; fes parois intérieures
étaient fort lilfes. Les bords de l'orifice de la matrice s’étendoient
dans le vagin de la longueur de deux pouces ; le col de la matrice
étoit, pour ainfi dire, fermé par deux valvulves figmoïdés,
qui étaient difpofées de façon à empêcher, dit M. Perrault, que
l’urine n’entrât dans la matrice, parce que furètre aboutilîànt
au vagin près de l’orifice de la matrice, l’urine qui fortoit de
l’urètre, avoit plus de facilité à couler vers la matrice que vers
la vulve, le coude du vagin étant un obftacl?' à cette voie; le
corps de la matrice étoit ovale , il avoit un pied & demi de
longueur fur dix pouces de largeur; les orifices des cornes de
la matrice étaient entourés par un appendice de la membrane
interne, qui avoit la forme d’une frange ou d’un pavillon, &
qui pouvoit, pour ainfi dire, fermer les orifices des cornes de la
matrice & empêcher, dit encore M. Perrault, que ce qui aurait
paffé des cornes dans la matrice ne pût repaffer de la matrice
dans les cornes, elles étaient jointes l’une à l’autre près du corps
de ia matrice for la longueur d’un pied; les trompes n’avoient
que deux pouces; le diamètre du pavillon étoit de quatre pouces;
les teflicules avoient peu de volume.
Si les valvules de l’orifice de la matrice font difpofées de
manière à empêcher qu’il n’entre rien dans la matrice, elles