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 D ’ U N   B É L I E R   D ’ I S L A N D E . 
 T  , E Bélier d’Iflande  (p!. x x x i ) reflëmble à nos béliers  par la  
 forme du corps & de la tête ; il n’en diffère que par le nombre des  
 cornes,  par  la longueur de la queue & par la qualité de iâ laine.  
 Le bélier d’Iflande, qui a fèrvi de fujet pour cette delcription ,  
 avoit trois longues cornes placées, une de chaque côté du front &  
 la troifième entre les deux autres ; les deux cornes latérales étoient  
 recourbées en bas & en dedans, à peu près comme celles de nos  
 béliers ; la corne gauche fè prolongeoit en avant & approchoit de  
 la bouche, par fon extrémité, au point de nuire à l’animal : auffi  
 l’avoit-on coupée par le bout; la corne du milieu étoit dirigée en  
 haut au fortir du front, fur la longueur de deux pouces,  & plus  
 loin elle fe courboit à gauche jufqu’à fon extrémité : mais elle avoit  
 beaucoup moins decourbure que les cornes latérales; ces trois cornes  
 n:’étoient pas placées régulièrement fur le front ;  la corne droite  
 paroifîôit  être dans le même endroit où eft  la corne droite des  
 béliers qui n’en ont que deux;  la corne du milieu & la corne  
 «auche du bélier d’Iflande lëmbloient être à la place de la corne  
 gauche des autres béliers, mais elles anticipoient au delà de cette  
 place fur le milieu du front &  fur la temple gauche ;  la corne  
 du milieu étoit la plus grande & touchoit par (a baie aux deux  
 cornes latérales ; la corne gauche étoit plus petite que la droite. 
 La brebis  d’Iflande ( pl.  x x x n ) n’avoit que deux  cornes,  
 celle du côté droit étoit dirigée en arrière &  recourbée en  bas ;  
 la gauche  étoit dirigée en dehors &  très-recourbée en bas;  la  
 queue du mâle & de la femelle étoit très - courte. 
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