Les mines dé la Tunisie vëndëtit en généràl teiirs minerais
de ziiic à dés usinés de traitëiriërit fràriçàiSës ou
étrangères par des marchés à long terme dont les basés
sont fourniës piaf là terieur du minerai et lé Coürs du zinc.
Lés redevances payées à l’administration de là RégertCë
par lés exploitants de mines ne s’élevaiënt ën 1903 qu’à
2Î1.S87 francs, én 1904 à 76.874 francs; de 1Ô0S à 191Ì
elles oscillaieht èntfe 100.000 et 200.000 francs. Pendant
les exercices suivants ellës ont atteint : 226.300 francs
en 1912, 297.092 ffaticS en 1913 ët 318.066 en 1914. A la
suite de la mise en vigueur de là nouvelle législation ëllès
.se sont élevées à 619.322 fraiics en 1918.
Depuis le 29 décembre 1913 la Tunisie possède ëil éifet
line législation générale sur lés minés dont lé besoin se
fàisait vivement sentir. Dàns son Traité de législaliori dès
raines en France (nouvelle édition pi. 960-1903), M. l’îüs-
pecteur général des mines Aguiilon écrivait : à Bien quë
la Tünisie ait üttë législation géhéfale très complète et,
notamment en matière immobilière, bieii quë l’industrie
extractive y ait Urte importance relativëiüënt assez considérable,
ce pays n’â pas ëncorë de loi, de fègletnertt général
sur lé régime ët l’ëxploitatidtt des minés. C’est pèüt-être
le sëul pays du monde dans cëtte situation... Toütès les iriirtës
existant ert Tunisie ont été instituées en vëftu d’actès
particuliers, émanés du Beÿ, qui Constituent là loi dé là
mine que l’acte Cortcerrtë ô. ,
Antérièüfeiüent à 1913 là législation minièfë né Comportait
qüe deux aCtës généraux : uh arfêtë du prénliëf
ministre du Bey, en date du 1er décembre 1881 proclamant
lë principe de là donianialité des mines conformément à
l’esprit dii droit musulman, et un décret beylicâl, dii
10 mai 1893, qui avâit plus spécialement pouf objèt dë
réglementer les recherches dé minés.
Le décret dü 29 décembre 1913, applicable à paftir du
1er janvier 1914, n’a àppdfté aucune modification profonde
dàns lë fégimè des mines, il n’a fait que préciser ët définir
certains droits, qui précédemment n’avaiettt d’aütrè bàsë
qüe la coutümë.
Lë décret pOSë d’abofd la distinction ëntrë lés tnihès ët
lës Càrfîërës. LeS mirtés sont diviSéës en Cinq groupés :
iö combustibles fôssilës ; 2° pétroles ; 3° substances métalliques;
4° aluns et borates ; 60üitràteà et sel gemmé.
Tous les gîté s rtön Classés dàns les minés sont Cdrtsidëfës
comme eafriërëS et àppàftiëhrtëht au propriétaire du SOÎ.
LèS mines sont propriétés domànialés ; aueurte fécheréhe
ne péut avoir lieü sans l’autorisation dü Directeur général
dëS travaux püblics, délivrée söus formé dé permis dë
recherché à là priorité des demandes. Le permis dë réchërCHë
est valable pour un sëül gfôüpë de Sübstâhcës, sä-Superficie
est de 400 hectares ; il donné lë droit exclusif dë faire
des travaüx darts sort périmètre ; il donne ert outré, si lës
travaüx ont déiübrttré l’exiStéüCë d’un gîté exploitable, lë
droit exclusif à l’Obtention soit d’ün permis d’exploitatioü,
soit d’une concession. Le permis dë fèchefche èst vâlablë
pour trois ànsvil peut êtfe renouvelé ürte seule fois pôur~
ütte période dë trois années. Le permis dé recherché rtë
donne pas lé droit d exploiter le gîte ; toutefois; lé pëfrtiis-
sionnàirë péüt être autorisé à disposer du produit de SëS
recherches.
Le permis d’ëxploitation ëst valable pour cinq ans; il
ttë péüt être renouvelé, mais il donrtë droit à l’obtentiort
d’une concession s’il contient ün gîte dont l’ëxploitabilité
est démontrée. Il est institué sur simple demande du titulaire
du permis de recherche ; il convient particulièrement
aux gisements peu importants et de courte durée, qu’il
dispense des formalités plus compliquées de la demande en
concession.
La concession est perpétuelle. Èile est accordée à ià
suite d’une enquête publique de deux mois et la constatation
de l’existence d’uiq gîte exploitable.
Le décret sur les mines contient comme principale innovation
la création d’une sorte d’hypothèque minière : Tous
faits ou conventions ayartt pour effet d’instituer, transmettre,
modifier ou éteindre un droit réel sür un përmis
ou unè concession doivent poür êtfe opposables aüx tiers,
être constatés par écrit et transcrits par lë service dès