lion approchant celle que suit le n a v ire , l’azimul
ne varie pas assez rapidement pour que l’on ne puisse
se borner à une seule observation qui se fera avant,
pendant ou après la station. Le pins souvent, des
relèvemenls pris simplement à la boussole, lorsque
cet instrument est b on, sont suffisants; mais alors
il faut à cbaque station prendre le relèvement de
plusieurs points, afin de pouvoir comparer les angles
ainsi observés à la boussole, à ceux obtenus avec le
cercle à réflexion, et pouvoir aussi par-là employer
une moyenne généralement susceptible d ’une assez
grande exactitude. Lorsque les points sont rapprochés
, les relèvements de la boussole sont suffisants,
il faut toujours avoir recours aux relèvemenls astronomiques
, lorsque les points principaux que l’on
veut relever sont très-éloignés. L’hydrographe doit
en outre être muni d’une montre o rd in a ire , qui se
trouve constamment réglée sur les chronomètres
servant à donner la longitude. On note l’heure
du commencement de la station et le temps de sa
durée.
Un croquis-plan, ou une projection horizontale de
la partie que l’on étudie doit compléter la station. La
côte dont on veut avoir la sinuosité ne peut être tra cée
que par une suite de points dont on fixe la positio
n , et qui ensuite doivent être liés par une courbe
dont la forme ne peut être autrement définie que par
les croquis que l’on aura dessinés. Il est urgent dès-
lors que l’observateur examine constamment avec
soin la partie de côte la plus rapprochée afin d’en dessiner
la foi ine à mesure qu’il la voit. Souvent, pour en
mieux saisir les sinuosités, il doit monter dans la mâtu
re afin de mieux voir; il est essentiel de porter sur
son croquis chaque point de la côte à peu près à la
place qu’il occupe sur le te r r a in , ce croquis lui servira
pour dessiner la carte lorsque, les positions de
ces points étant définitivement fixées, on aura des
données pour rectifier le dessin tracé sur les lieux.
§ 104. — Lorsqu’il s’agit de d éterminer exactement
le point pour lequel on a observé la longitude ou la latitude,
et qui plus tard doit devenir un des points extrêmes
de la base de la carte, on encadre le moment des
observations astronomiques entre deux stations. Lorsqu’on
observe la longitude, il faut un certain laps de
lemps pour pouvoir réunir plusieurs séries d’angles
horaires; de plus, souvent l’observateur est obligé de
choisir parmi ces séries quelle est celle à laquelle il
accorde le plus de confiance, et dès-lors il devient
bien difficile à l’hydrographe de faire une station simultanée;
il est bien plus simple et toujours plus
exact de faire deux stations, l’une avant et l’autre
après les observations astronomiques. Nous avons dit
que la montre qui sert aux observations hydrographiques
doit toujours être réglée sur celle qui donne
les longitudes; il est toujours facile de placer, avec
un compas de proportion, le point dont la longitude
a été observée, puisque, après avoir construit ses
deux stations à la mer, la montre qui a servi aux
observations astronomiques accuse l’heure exacte du
moment où elles ont été faites. Quant à la latitude,